Les 11 Interdits [TOME 1 :TERMINE]

Chapitre 2 : une routine interrompue

Tout allait bien à la base, les cours en anglais s'enchaînaient bien, l'ambiance dans le groupe était bonne, personne n'allait au front et les deux rose-biffe s'étaient adoucies. La vie ce passait bien...

On a presque oublié pour quelle raison on était là... Romain avait découvert les laboratoires et ne les avait pas quitter depuis 3 jours, les américains le faisaient travailler sur toutes sortes de sérum. Guillaume, Roxane et moi on s'entraînait au tir, on faisait des compétitions de sport avec les autres. Mais un jour le caporal vint nous voir.

- Ok, je sais que vous vous amusez bien mais je vous rappel qu'on est sur le point de déclarer la guerre ! Donc vous allez me bougez vos fions d'étranger, mettre une tenue et montez dans un hélicoptère vous partez pour le front demain matin !
- Chef ! Oui chef ! A vos ordres chef !

Dit tout le monde. Ça y est le grand moment était venu... c'est la première fois qu'on allait au front !  J'étais à la fois pétrifié d'y aller mais j'avais envie de savoir ce que ça faisait.

Pour me détendre un peu je décidais d'aller à la salle de sport et j'y trouvais Guillaume  flirter avec Mikassa ! A peine 5 jours qu'ils se connaissent et ces deux là ce roulaient déjà des pelles... y en a vraiment qui ont de la chance de ce monde. Je fis comme si j'avais rien vu et me mis a une machine pour muscler mes pectoraux.
20 minutes plus tard arriva Akira. Il me serra la main comme à chaque fois et ce crispa en voyant sa sœur avec mon meilleur ami. Il devint rouge de colère et fonça sur Guillaume l'arrachait à la bouche de sa sœur. Il commença à l'insulter en japonais et ils se battirent... Mikassa et moi les séparèrent et les Japonais repartirent.

- Guillaume merde tu pouvais pas te retenir ?!
- Désolé c'est dans ma nature tu sais bien .
- Non je sais pas ! On est en mission et toi tu dragues des filles sous le nez de leur frère... faut être idiot pour ça !
- C'est vrai j'ai merder... excuse moi...
- J'ai surtout pris une sale droite de toi ou de lui je sais même plus tellement j'ai mal à la mâchoire...
- Et ba ça te rendras plus dur ! Ça va te renforcer.
- Mais oui c'est ça... je devrais te taper plus souvent ça te rendrais moins con si on suit ta logique.

On rigola tous les deux puis on alla boire un coup avec Romain.

- Tu saurais pas où est Roxane par hasard ? J'avais un truc à lui dire...
- Non désolé Axel... ça fait 3 jour j'ai pas vu la lumière du jour je te rappel trop de boulot au labo.
- Ah oui désolé. Bon buvez bien je vais la chercher moi.
- D'accord on ce retrouve après.
- On te garde des bières !

Cria Guillaume sous le nez du caporal pensant que c'était une bonne idée... je sais pas ce qui c'est passe après mais il a du être de corvée de nettoyage à mon avis.
Ça devait bien faire 10 minutes que je fouillais le complexe mais toujours pas de signe de Roxane... je la vis enfin au détour d'un croisement mais dans les bras d'Ares...
j'étais fou de rage j'avais envie d'aller tout lui dire... j'allais enfin prendre mon courage à deux mains et tout lui avouer ! Mais non... il a fallu que ce connard d'italien soit la ! Si seulement on avait pas fait ce stupide tirage au sort ! Je me maudis ! Je maudis tout le monde !
Je rentrais dans le dortoir me posai sur mon lit et m'endormis directement... j'étais fin près pour la guerre. Je n'avais plus rien à risqué !

Le lendemain matin, tout le monde était sur le garde à vous, on pouvait apercevoir les traînées de fumé au loin causées par les bombes...  Le caporal nous fit un dernier speech avant qu'on embarque.

- Une fois la bas souvenez vous que vous faites ça pour votre pays, pour vos famille, pour vos amis ! Ce n'est plus de simple simulation mais de vrai ennemis en face ! Bonne chance à vous tous.
- Merci chef !
- Que Dieu soit à vos côté...

Nous embarquâmes dans l'hélicoptère et nous sortîmes de la base.  Au début nous survolons juste quelque champs abandonné puis dès que l'on pouvait apercevoir la mère au loin on ce rendit compte des dégâts...

L'hélicoptère passait au dessus de ville complètement déserte. Certains immeubles étaient couché sur le côté suite à des bombardements, les autres étaient à moitié détruit. Le pilote nous annonça que nous arrivions dans 5 minutes. Nous découvrîmes par horreur que la fumé visible depuis la base n'étais pas dû à des bombes mais à des montagnes de cadavres brûlantes...
Il n'y avait plus de Dieu dans ce monde.