Les 11 Interdits [TOME 1 :TERMINE]

Chapitre 1 : rencontre intercontinentale

- Hey ! Attends moi merde !!

J'étais sur la route de l'école quand je me fis interpeller dans le rue par une femme rousse plutôt grande... vu que j'avais encore la tête dans le cul je me rendis compte après de longue réflection que c'était Roxane.

- Tu marches trop vite pour moi Axel !
- Tu devrais peut être le savoir depuis 7 ans qu'on fait le trajet ensemble...
- Oui mais tous les matins c'est pareil j'oublie... tu sais comme je suis tête de linotte... sinon ! T'as vu la lettre que l'école a envoyé ?

J'en avais complètement rien à faire de ce tirage au sort mais je continuais sur le sujet.

- Ouais ça a l'air cool tu aimerais aller où ?
- J'en sais rien ! Y a trop de bon pays allié à aller visiter, les USA, le Brésil, l'Afrique du Sud tout me tente !
- Moi tout ce qui compte c'est qu'on y aille nous quatre.

Dis-je pour fayoter et paraître un bon ami sauf que plus loin on s'éloigne de l'Europe plus près on ce rapproche du front.

- Oh mais t'en fais pas pour ça ! Je suis sur qu'on aura notre petite bande au complète.

C'était déjà ça au moins je mourrai avec des amis... ma vie est génial...
Nous arrivions devant l'école pour retrouver Guillaume et Romain. Eux aussi étaient tout excité de ce tirage au sort, évidement ils allaient m'y inscrire j'étais foutu !

A l'heure du déjeuner le proviseur / colonel fit une grande annonce à ce sujet.
Il annonça les grands gagnants du tirage et j'eu le plaisir de devoir partir aux États Unis avec mes quatre compères... j'adore le hasard ! Eux étaient en explosion de joie... même une grenade sonore ne faisait pas autant de bruit que leur cris de joie.

Le départ était le lendemain matin, nous avions rendez vous à la base militaire pour prendre un avion cargo. J'y allais avec Roxane... encore... ça doit bien faire depuis le début qu'elle me fait craquer mais que je suis trop trouillard pour lui dire... Enfin bon, ça me va d'être dans cette bande farfelue. Je suis plutôt le discret et timide de la troupe mais ils m'adorent quand même. Je doit être celui qui compense leur délire.
Guillaume et Romain nous attendaient déjà auprès de l'avion. Ils nous dirent bonjour et :

- Vous êtes prêts ? On va aller dans la plus grande base de toutes l'Amériques ! Ça va être génial !

Romain ,qui est le plus scientifique d'entre nous, s'exclama :

- De plus c'est la bas que toute l'armement chimique des États Unis est faite ! J'ai tellement hâte de voir leur réactions chimiques causant nausées et cécités !

Par moment sa passion pour la chimie et l'anatomie humaine sont quand même perturbante... il faut l'avouer. Nous entrâmes dans l'avion et le décollage ce fit sans problème. Sauf pour Guillaume qui détestait prendre l'avion et me broyait le bras en le serrant. Une fois atterrit je pus sentir le sang de nouveau circuler dans mon bras c'était très agréable. Note à moi même, ne plus me mettre à coter de Guillaume dans l'avion. Au bout de 2 heures de route sommes enfin arrivés au Fort Knox la base militaire américaine la plus protégée de tous le pays.

On dû attendre l'arrivée d'autres élèves d'autres nationalités. En premier arrivèrent deux hommes Italiens plutôt maigrichon pour être dans quelconque armée. Ensuite arrivèrent deux Japonais, un homme et une femme puis un homme aux allures indiennes et pour finir deux femmes Anglaises très musclées. En ce moment l'Angleterre et la France n'était pas en très bon terme à cause de tension au niveau de la Manche donc je m'éloignais de ces deux mastodontes... Nous étions maintenant 11.

Le caporal nous conduit à nos chambre et quand je dis « nos » évidement c'est notre. On était tous regroupé dans le même dortoir... heureusement chacun trouva sa place et posa ces petites affaires. On commença à faire connaissance, on apprit que les Japonais étaient jumeaux et qu'il s'appelait Akira et elle Mikassa. On fit aussi la connaissance des deux Italiens, Ares et Celso, et aussi de l'Indien, Eshvar qui est le plus vieux d'entre nous. Comme je m'en doutais, les Anglaises restèrent loin de nous et ne nous adressèrent même pas la parole. Mais bon appart cela tous aller bien dans notre groupe.
La journée ce finissait bien autour d'une partie de carte à la moindre exception, on arrivait à entendre les tirs d'obus au front sur la côte ouest...
La guerre ne faisait qu'approcher.