Chapitre 4 : compagnon de cellule

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- C'mon dude ! Let me go out ! Don't be a jerk !
- Tais toi l'anglaise tu veux vraiment avoir des problèmes ?

Dis-je de façon qu'elle m'entende mais pas les gardes. Elle répondu sèchement :

- Je savais pas que t'étais là... ça va ?
- Oui pas de problème je prends congé dans ma cellule de luxe. Évidement que ça ne va pas ! Pourquoi on est enfermer ?
- Non mais es tu blesser little frog ?
- Euh... non t'en fais pas et toi ?
- J'ai 3 côtes et un bras cassés mais les antidouleurs font effet. Tu sais depuis combien de temps on est là ?
- Non, et j'entends pas les autres... y a que toi et moi pour l'instant.
- Shit ! Sinon je ne connais même pas ton prénom...
- Axel et toi rose-bief ?
- Megan.

Je fis un tour de cellule et il n'y avait qu'un lit de dortoirs un lavabo et des toilettes. Juste charmant et chaleureux comme je les aimes.

- Bon Megan on est partie sur de mauvaises bases à cause des tentions on peut passer le temps en parlant de nous non ?
- ...
- Megan ?
- Ah oui désolé je pensais à autre chose tu commences ?

Je lui racontais quelques histoire sur moi et sur mes 3 amis farfelus puis ce fut son tour.

- Je comprends ce que t'as vécu... Londres aussi fut attaqué, j'ai dû passer une semaine enfermer en sous sol avant que l'armée ne nous évacue à Manchester. Avant de pouvoir repousser la Chine, Londres avait été complètement effacer de la carte. 3,5 millions de personne sont mortes en une seule semaine... Mais bon voyons le bon côté des choses j'ai pu rencontré l'amour de ma vie, Zoé.
- Zoé ?
- Oui Zoé t'as bien entendu. On c'est rencontré à Manchester et j'ai eu le coup de foudre. C'est l'autre rose-bief comme tu nous appel fucking frog...
- Je savais pas que vous étiez ensemble ! C'est donc pour ça que vous restiez tout le temps toutes les deux et que vous vous mêliez pas à nous.
- Oui c'est pour ça tu sais tout de moi à ce que je vois ! Enfin je me fais quand même beaucoup de souci pour elle, elle me manque...

Je comprenais ce qu'elle ressentait. Je me faisais aussi du souci pour mes amis... On décida d'arrêter notre conversation et de dormir. Les heures passaient et toujours pas de nouvel des autres. On ne savait pas quand on allait sortir ni si on allait être laisser la à moisir.

- Merde mais au moins est-ce qu'ils vont nous dire ce qui nous retiens ici !
- On t'as fait une piqûre à toi aussi ?
- Oui dans le torse comment tu sais ?
- On m'en a fait une aussi dans la nuque... je voulait juste t'en parler vu que c'est tout ce dont je me rappel entre le crash de l'hélicoptère et mon arriver dans cette prison.
- Ça devait être qu'une piqûre médicale comme plein d'autre, tu te fais des complots dans ta tête.

Elle rigola un peu et on passa à autre chose.
Elle me raconta des recettes de cuisine anglaises et moi des françaises pour faire passer le temps. Quand on est tous dans la même situation on oublie vite les tensions mondiales... c'est pas si mal.

Au beau milieu d'une nuit, enfin ce qu'il me paraissait être la nuit... je n'avais pas de fenêtre pour savoir l'heure. J'entendu des bruits étouffer et de personne ce débattant. Je me précipita vers la bouche d'aération et cria :

- Megan ? Qu'est ce qu'il ce passe chez toi !
- ....
- Megan !
- ....
- MEGAN !!

Il n'y avait plus aucun bruit dans les deux cellules, j'essayais d'entendre ce qu'il ce passait de l'autre côté mais il régnait un silence morbide.

La porte de la cellule s'ouvrit d'un coup et un homme en uniforme d'haut gradé entra. Je me rendis compte que c'était le caporal.

- Très bien vous êtes prêt à sortir maintenant, vous devez être guérit !
- Vous deconnez ? Avec tout le respect que je vous dois ça doit faire 8 jours qu'on est enferme et en pleine forme ici !
- Je donne les ordres ! Remettez les encore en question et je vous envoie au front ! C'est bien clair lieutenant Cord ?
- Qu'avez vous fait de Megan ! Attendez... vous venez de m'appeler lieutenant...?
- Ne vous inquiétez pas pour elle, elle est juste un petit peu en colère. Suivez moi vous avez beaucoup de chose à rattraper.

Je suivis le caporal hors de ma cellule, j'étais dans l'incompréhension la plus grandes, mais je n'avais qu'une hâte, retrouver mes amis d'enfance.

Les 11 Interdits [TOME 1 :TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant