Chapitre 3.

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Je sortais de la maison, j'espérais plaire à Lydia, sachant qu'on allait pas se revoir avant un moment, je le dis sans doute dans un ton presque "je m'en fous". Alors que je suis loin de m'en foutre, c'est la plus importante de toute et j'ai besoin d'elle, plus que de quiconque.

Je monte dans ma fameuse Jeep, j'espère qu'elle va manquer à Lydia tout de même. Il y en a eu des choses dans cette Jeep, pourtant elle est vraiment détestée de tous. J'allumais le moteur, je m'attachais et je partais. J'arrivais devant chez Lydia et j'étais déjà dépité. Je n'osais pas sortir de la voiture, pourtant il le fallait. Je regardais dans le rétroviseur et j'ai vu toute la fatigue dans mes yeux, quelque chose qui allait inquiéter Lydia.

Je m'approcha de la porte et je toquais maintenant, doucement, puis plus fort pour être sûr d'être entendu par quelqu'un. Lydia venait m'ouvrir, pour une fois, elle n'avait ni robe, ni jupe, elle avait un jean. C'était la première fois que je voyais une Lydia aussi terne dans les couleurs. Pourtant elle restait magnifique et ça avait le don de m'impressionner.

"Entre..." me dit-elle.

Je posa le pied sur le paillasson et je ne sentais plus mon corps, j'étais lourd, enfin je crois. Puis je ne me souviens plus de rien. Juste de quelques mots de Lydia qui semblaient être dits sur le ton de l'inquiétude mais auxquels je ne pouvais répondre. J'étais complètement perdu et je me dis bien que je ne peux évidemment pas avoir fait ça, pas le jour où je dois emmener Lydia.

Je me réveille une heure plus tard, toujours aussi perdu et me demande où je suis avant de voir la merveilleuse bouille de Lydia devant moi, bien que inquiète. Je pourrais à ce moment là vous écrire tellement de choses sur ce que je pense de Lydia Martin mais évidemment, je risque de devenir ennuyeux.

"Stiles, tu vas bien ?" me demande-t-elle

"Oui, je vais bien, qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demandais-je perdu.

"Tu as fait un malaise alors que tu allais entrer chez moi."

Je le savais. Je l'ai senti et je l'ai vu arriver. J'avais une telle peur de voir partir l'amour de ma vie que mon corps, mon esprit avait fait en sorte de retarder les choses. Ce n'a pas de sens tout ça. Elle allait quand même partir. J'avais moi-même pas l'envie de vivre grand chose, ce qu'on a vécu était si impressionnant, si plaisant. J'étais enfin vivant auprès de la personne que j'aime le plus au monde.

Bon, Stiles, il faut que tu te ressaisisses et que tu arrêtes de te plaindre du cours de la vie. C'est bon, les choses iront bien, Lydia et toi ça ira loin. Tout ira mieux. Je la regarde donc en souriant en pensant que les choses allaient être comme ça.

"Je vais t'emmener, ta nouvelle vie t'attend Lydia, on va pas rester là toute notre vie. Puis moi aussi je dois faire ma rentrée universitaire." 

"Je n'ai plus envie d'y aller. Je sais très bien comment les choses vont se dérouler et qu'on se verra très peu souvent. Alors je vais te suivre."

C'était juste impossible qu'elle me suive et qu'elle fasse ce dont je rêvais en oubliant ses propres rêves. Il était hors de question que je puisse la laisser penser que quoi que ce soit pouvait briser ce que je ressens pour elle. C'est vrai, elle est tellement brillante, tellement intelligente elle a le droit de pouvoir vivre ses rêves. Paris elle en a rêvé, je le sais alors elle ira dans ce pays qu'est la France et dans cette capitale qu'est Paris.

There's no life after you. (T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant