There's no life after you. (T2)

Chapitre 10 :

Cela faisait plusieurs mois que les deux jeunes amoureux étaient à Paris. Ils étaient heureux, Stiles avait tout d'abord décidé de travailler et de trouver sa branche dans une autre école, d'apprendre le français et il commençait à sérieusement bien se débrouiller. Puis Lydia suivait ses cours et était la plus heureuse.

Ils avaient plusieurs fois appelés leurs amis et leurs proches et durant ces mois, la mère de Lydia s'était excusée des propos qu'elle avait tenue à leur égards.
Tout rentrait dans l'ordre de ce côté et tout allait bien pour les amoureux à Paris.

Leurs vies continuaient et tout allait pour le mieux, Stiles avait pris beaucoup de renseignements et avait trouvé la formation de ses rêves : il voulait être dans la police.

Ils parlaient de ce qui se passait dans leurs vies tout en visitant au mieux et petit a petit toutes ces choses que proposaient la ville de Paris. C'était un contenu immense de monuments, musées et choses culturelles en tout genre mais aussi des choses de la vie quotidienne.

Aujourd'hui n'allait pas être un jour comme les autres. Ça faisait quelques mois qu'ils n'avaient pas touchés au surnaturel. Tout ça paraissait bien loin pour les deux amoureux mais cela restait ancré dans leurs vies.

Stiles était sur le canapé et Lydia dans ses bras. C'était un samedi quand le téléphone de Stiles sonna. Un appel, celui de Scott.

« Allô ? »
« Oui ? Allô ? Stiles ? Dieu merci tu réponds! »
« Qu'est-ce qui se passe ? »
« Après quelques mois sans surnaturel, il refait surface et il semble que les nouveaux petits héros de Beacon Hills ne suffissent pas. Ton père m'a appelé et je t'appelle pour justement que toi-même tu fasses appel à ton intelligence et celle de Lydia.
Laisse moi juste ramasser le maximum d'informations et je te rappelle pour tout te dire! »
« Oui ! D'accord pas de soucis. Rappelle moi vite ! »

Stiles n'en revenait pas, sa vie bougeait à Paris mais le surnaturel avait toujours fait partie de sa vie et le fait que ça se soit arrêté brusquement d'un jour à l'autre l'avait particulièrement troublé. Mais aujourd'hui Scott avait besoin de son appel.
Alors dès que Scott raccrocha il décida de raconter le minimum d'informations qu'il avait reçu à Lydia qui ne semblait pas super enthousiaste.

En effet, elle, elle ne voulait plus de surnaturel dans sa vie. Elle savait comme c'était destructeur et détestait ça. Même si elle a vécu des moments intenses, elle aurait préféré les vivres dans d'autres conditions et ça, personne lui enlèverait de la tête.
Quant à Stiles c'était bien différent, il était tout excité à l'idée d'aider Scott. Il avait même allumé l'ordinateur pour faire des Skype avec son meilleur ami. Il voulait tellement revivre ce genre de sensations. Ça le ramenait souvent à sa rencontre avec Scott et ça lui rappelait souvent que sa place était avec Scott et le surnaturel.

Mais il était bien avec Lydia et même si il sentait que Lydia n'avait pas l'air si motivée que ça, il essaya de voir le fin fond du problème.

« Le fond du problème Stiles c'est qu'il risque de nous demander d'aller à Beacon Hills. On est à Paris depuis quelques mois et on y est bien. Revenir si rapidement là-bas ça va nous perturber. Puis même, Stiles nous n'avons plus 15-16 ans. On a un avenir à construire et je suis sûre que notre avenir n'est pas dans le surnaturel. »

C'était pas vraiment les mots que Stiles rêvait d'entendre. Il était mécontent des mots utilisés. À un tel point qu'il s'était redressé et que Lydia avait à présent une place pour elle seule sur le vaste canapé.

« Je savais que ça n'allait pas te plaire Stiles mais je préfère être honnête avec toi. Quand on avait 15-16 ans justement j'estime avoir assez jouer avec toi pour le faire maintenant. »

Stiles avait préféré ne pas répondre, il avait besoin de ce surnaturel et il trouvait dommage que Lydia ne le comprenne pas.
Il s'était mis dans la tête que si Scott lui demandait de venir il n'hésiterait pas une seule seconde à prendre le premier avion et se mettre en arrêt maladie pour y aller.
Comme si au fond de lui c'était son devoir...Comme si il se sentait important...