There's no life after you. (T2)

Chapitre 7 : le départ.

Après les derniers jours de Stiles auprès de son père accompagné de Lydia, c'était l'heure de quitter les lieux. Lydia regrettait un peu les derniers mots avec sa mère mais le père de Stiles avait tout mis en œuvre pour que les amoureux partent rassurés et surtout sûrs d'eux.

Ce père qui allait voir son fils partir venait d'aider les amoureux à mettre leurs bagages dans le coffre de la voiture. Il avait même pris la décision de les accompagner jusque l'aéroport. Lydia ne pouvait s'empêcher d'avoir des étoiles dans les yeux à chaque fois que le nom "Paris" était prononcé.

Stiles était plus heureux que jamais, non pas de quitter son père mais de voir Lydia si heureuse. Stiles avait fait promettre à son père que si quoi que ce soit se passait il devait appeler Scott en priorité et ensuite, l'appeler lui. En effet, Scott était plus à même de venir à la rescousse de n'importe qui dans cette ville.

Ils s'installent dans la voiture après avoir vérifié que rien ne manquait.

"Même si il vous manque quelque chose, n'hésitez jamais à revenir à la maison pour venir le récupérer. Et puis, si c'est trop urgent, je me chargerais de vous l'envoyer." affirma le père de Stiles.

Lydia n'arrêtait pas de penser qu'elle aurait aimé que sa mère pense de la sorte et l'aide au mieux mais elle avait bien compris que pour sa mère c'était à la limite de l'affront que de vouloir être avec Stiles. Eh bien, tant pis pour sa mère. Elle finira bien par l'accepter. C'est ce que pensait Lydia.

Ils prenaient enfin la route, ils commençaient déjà à s'envoler pour de nouvelles aventures et Lydia était tellement excitée. Stiles lui, regrettait de laisser son père seul. Il avait perdu sa mère et il avait peur qu'il pense qu'il perdait aussi son fils.

"Papa, tu pourras venir quand tu veux, la porte t'est grande ouverte !"

"Je sais mon fils et je n'y manquerais pas de venir. Histoire de vous voir mais aussi de découvrir Paris."

Stiles était néanmoins rassuré de voir que son père était sincèrement heureux pour lui et que malgré la peine qu'il pouvait avoir, il restait positif et promettait de venir le plus souvent possible.

"Je t'appellerais aussi souvent que possible, si ce n'est tous les jours." affirma Stiles.

Un sourire s'afficha sur le visage de son père, la peur de Stiles se voyait au fil du temps.

"Ne t'en fais pas Stiles, je ne t'en veux pas et je n'ai pas l'impression que tu m'abandonnes. Ta mère aurait été fière de toi. Je le suis tout autant."

Ces mots touchaient Stiles du plus profond de son cœur, enfin un retour à la vie "normale" qu'ils auraient dû avoir dès le début. Enfin ! La voiture commençait doucement à se rapprocher de l'aéroport, une discussion avait pris place dans la voiture à propos de la voiture de Stiles, justement.

Il devait laisser sa Jeep bien aimée ici, à Beacon Hills. C'était quelque chose qui lui brisait le cœur, il était très attaché à sa Jeep et la laisser et peut-être la revoir dans un temps plus loin le mettait dans un état d'inconfort.

Lydia et son père rigolaient puisque Stiles définissait un tas de choses à faire concernant à sa Jeep et se mettait à la limite de tous ses états. Des rires étaient présents dans la voiture. Des rires qui faisaient du bien à tous.

La voiture arriva devant un immense bâtiment : c'était l'aéroport. Ils y étaient, enfin. La voiture s'arrêta quelques mètres plus loin pour se garer et les deux adolescents descendirent en premier afin d'admirer ce grand bâtiment. Aussi étrange que ça peut paraître, ils n'étaient jamais venus ici. Le sheriff sortait les bagages et les mettait dans une sorte de caddie dédié aux bagages. C'était l'heure.

L'heure des au revoir avaient sonnés, fini l'admiration du bâtiment, fini les rires, place aux accolades et au "à bientôt". Stiles serra son père de toutes ses forces, lui promettant de revenir aussi vite que possible et les larmes aux yeux surtout.

Lydia quant à elle donna une petite accolade au Sheriff en signe de remerciements et les deux adolescents devenus adultes entrèrent -après des derniers signes de mains- dans le grand bâtiment...