Chapitre 3: Je serais jamais tranquille

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  Le réfectoire était à l'image du bâtiment : vieux ! les table étaient reliées entre elle, je n'allais pas chercher une place pendant x heures donc je m'asseya sur la première place que je trouva, deux autres filles vint à s'assoire en face de moi, le bla bla de monsieur le directeur, Mr Cuny pouvait commencer, que le temps avait été long, je n'avais casiment rien écouter de ce qu'il avait dit, de temps en temps les filles en face de moi m'avaient elles aussi regarder et quand nos regards ce croisaient on se sourriaient, je n'avais pas fait attention à l'heure mais la cloche de midi avait retentit et il fallait manger mais moi je redescendit car cette année là je n'étais pas demie-pensionnaire mon père ne travaillais pas loin du coup chaque midi il venait me rechercher je l'attendais à l'arrêt de bus et nous rentions ensemble pour qu'il me redépose pour mes heures de cours de l'après midi.
Quand je le vis, il me posa les questions habituel qu'un parent puisse poser à son enfant : comment s'était, qui étaient mes professeurs, etc. De plus, il me parlait de ses années dans ce collège à lui aussi, car mes parents avaient été tout deux dans ce collège et certains des professeurs que j'allais avoir avaient été eux-mêmes professeurs de mes parents, ma mère en rentrant me posa les mêmes questions que mon père, nous mangeâmes, et puis il fallait repartir, il me déposa comme le bus, devant le grand portail vert (cette couleur devait être la couleur fétiche du peintre, car tout était vraiment vert de partout, rires.) et la sonnerie retentit.  

  De retour au self-service, la place que j'avais occupée toute la matinée était toujours disponible donc je repris place, cette fois-ci cela dura moins longtemps que la matinée, une vingtaine de minutes plus tard, nous allions enfin découvrir ce grand bâtiment principal, nous avions eu notre professeur principal attitré par classe le mien serait pour cette année : monsieur Didion .
Nous entrions dans la salle de classe, nous choisissions une place que nous garderions tout au long de l'année, vu que j'entrai la dernière dans la salle de classe je n'eu pas le choix, j'allais être tout devant juste en face du bureau de Monsieur Didion, la fille qui allait être ma voisine de table s'appelait : Elodie son nom de famille (je ne le mettrais pas en respect pour elle.) me faisait rire intérieurement, car à une lettre, près, c'était le prénom du fantôme le plus connu des enfants. Je pensais qu'elle allait être sympa, mais ça allais surtout être la pire, mais n'allons pas mettre la charrue avant les bœufs revenons là ou nous nous étions arrêtez.  

  Donc cette fameuse Elodie , ce que je ne savais pas, c'est qu'elle connaissait très bien les anciens élèves de ma primaire, du coup elle n'allait pas se gêner pour m'en mettre plein la tête, est bien sur aussitôt penser aussitôt fait : et vas-y que je me mets la main devant le nez, et vas-y que je me pince le nez tout en me regardant de travers, forcément ce manège attira l'œil de notre professeur qui lui dit :
- Mademoiselle Ca***, que vous arrive t'il ?
- Vous ne sentez pas, monsieur y a vraiment une odeur bizarre dans la classe.
- Non, je ne sens rien, et j'aimerais que vous cessiez vos manières.
J'avais rougi de honte, tout mes espoirs on voler en éclats, cette année n'allait pas être l'année du changement, mais être une année qui va juste continuer ce que je vivais déjà en primaire, Elodie me regarda de nouveau de travers, j'avais bien compris qu'elle n'avait pas aimé être remarquée le premier jour par notre professeur principal, mais moi non plus je n'avais pas aimé être remarqué même si elle n'avait pas dit mon prénom, je me suis senti visé tout de suite, difficile autrement quand on vous dévisage tout en disant que ça pue !!!  

  Je passai le reste de la journée à maudire cette fille, l'heure de la récré sonna, j'avais qu'une hâte prendre l'air, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ça fait comme bien de prendre une grande inspiration d'air quand vous venez de passer des heures dans une salle de classe, à essayer de vous faire la plus petite qui soit, en essayant de ne pas bouger, pour pas que votre voisine ne chuchote : putain cette odeur, c'est atroce, je n'en pouvais déjà plus, je n'avais qu'une seule hâte, sortir et rentrer chez moi en courant, cette journée avait commencer par des insultes et au final se terminera dans les mêmes conditions, comment allais-je encore tenir toute une année scolaire, ce n'était pas possible !!
Hélas, la sonnerie me fait sortir de mes pensées, il fallait y retourner, mais l'envie était totalement partis !! J'entrai dans la salle et là, surprise, on avait renversé mon sac à terre, j'étais furieuse, on avait mis une feuille blanche avec pour inscription " vas te laver la grosse " je ne vous raconte pas comment j'eu honte, une larme commença à couler, mais je ne voulais pas qu'ils voient qu'ils avaient de nouveau réussi à m'atteindre fallait que je reste forte, mais combien de temps le serais-je ?  

  Je ramassai mes affaires au sol, et me remit assise, le temps défila, mais trop lentement à mon goût, ma voisine n'arrêtait pas ses singerie et cela commençait à me taper sur les nerfs, mais je rongeai mon os en silence. J'attendais la fin des cours avec impatience, Monsieur Didion continuait à nous parler et moi, je n'écoutais toujours pas.
La sonnerie retentit, il était dix-sept heures, je rangeai mes affaires en toute hâte, je quittai la salle de cours, dévala les escaliers qui me menai à dehors, et pris la direction du portail afin de prendre mon bus, évidemment les autres étaient là aussi, à peine arrivée à leur hauteur que Stéphane me dit:
- Alors la grosse, cette journée pas trop dure ? Il a fallu que tu montes les escaliers, tu y es arrivé ? Tu n'es pas arrivé en retard en cours ?
- Ça te dirais de fermer un peu ta gueule ?
C'était sortis tout seul, la journée avait déjà été pénible, il n'allait pas en rajouter une couche quand même !!
- Tu peux répéter, me demanda-t-il.
- J'ai dit fermes ta gueule, tu es sourd ou quoi ? Tu dis que je ne me lave pas, mais toi tes oreilles sont crasseuses au point de ne plus entendre ?
- Vas-y bouffonne parles moi mieux, vieille manouche, tu t'ai pris pour qui ?
- Au contraire de toi, je ne me prends pour personne, lâche moi maintenant.
Le bus arriva.
- Grosse vache, va te laver, tu pues !
- Belle répartie, tu ne sais dire que ça ? Je t'ai piqué au vif ou quoi ?
- Tu ne m'as rien piquer du tout, salope
Elodie arriva et chose que je ne savais pas, c'est qu'elle prenait le même bus que moi.
Je montais dans le bus.
-Tu as cru que j'étais ton pot ou quoi ? Tu as vu ta gueule, ton corps ? Vas te laver et on en reparle me dit Stéphane quand il arriva à mon siège dans le bus.
-Jeune homme, allez vous asseoir s'il vous plaît.
Le chauffeur de bus avait tout entendu et au contraire du chauffeur de ce matin, lui ne rigolait pas.
-Ouais, j'y vais monsieur, avait-il répondu au chauffeur.
Le bus démarra.  

Le poids d'une vie...................... TOME.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant