Chapitre 10: La nouvelle "MOI"

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  Quand je me réveillai, le lendemain matin, j'eu un mal de crâne énorme, ma nuit cauchemardesque m'avais donner du fil à retordre, car avoir un mauvais bulletin scolaire était une chose, mais savoir que j'allais décevoir mes parents en était une autre.
Je me dirigeai vers la salle de bain, quand je fus surprise d'en voir sortir ma chienne :
- Coucou ma Choupette, qu'est ce que tu fais là, mon chien ?
Pour toute réponse, j'eus un remuement de queue, j'adorais cette chienne, car quand elle était heureuse, sa queue remuait tellement qu'elle aurait pu s'envoler, mais tout ça ne me disais pas comment elle avait pu être enfermée dans la salle de bain.
Une fois ma toilette finie, je descendis et me préparai pour prendre mon bus, j'étais hâtive, car je savais que Magda serait là maintenant pour prendre le bus avec moi.
Je sortis de chez moi, et telle fût ma surprise de la voir près de mon portail.
- Je suis venue te chercher, car ce matin j'étais en avance et je ne voulais pas attendre chez moi, me dit-elle.
- Tu as bien fais, je serais venue te chercher sinon.
On commençait à marcher quand nous arrivâmes au bout de la rue, quand je vis Elodie, qui elle aussi m'avait vu, elle me regardait de travers, mais je ne détournai pas le regard, je ne savais pas ce que cette confrontation oculaire allait me faire, mais je ne voulais pas baisser les yeux.  

  La nouvelle moi venait de naître. 

 En arrivant à l'arrêt de bus, je me mis assise sur le banc et non pas comme je faisais d'habitude, c'est-à-dire me mettre le plus loin possible des gens.

  Elodie s'avança près de moi et me dit :
- Tu fais quoi là, tu sais que c'est ma place ?
- Excuses moi, sans paraître ignare, mais il me semble que cet arrêt de bus est public et qu'il n'y a aucune inscription du type : ici, c'est la place de la reine des catins Elodie.

Magda me regarda, surprise, mais eue le sourire aux lèvres.

- Vas-y répètes s'il te plaît, me dit Elodie, il me semble que je n'ai pas bien entendu ce que tu m'as dit.
- Car en plus d'être la reine des salopes, tu es sourde ? Pauvre de toi, donc je disais qu'il n'y avait aucune inscription mentionnant que ce banc était à toi donc j'y suis, j'y reste.
- Tu vas bouger ton gros cul de là et plus vite que possible.
- Non, lui disai-je en me levant, et m'approchant d'elle, tu sais quoi , moi et mon gros cul comme tu dis, on va s'asseoir bien gentillement et tu vas nous lâcher, d'accord, car je commence sérieusement à en avoir marre de fermer ma gueule, donc si tu ne veux pas que j'abîme ton joli visage avec mon gros point, tu t'assois plus loin ou tu te casses, mais surtout, tu fermes ta gueule, et s'il te vient à l'idée d'aller te plaindre à tes copains, à ta guise, mais sache que vous ne m'avez pas vu en colère, je me suis laissé faire pour le moment, mais sachez que ce temps et révolu!! Ce que vous m'avez fait dans les douches et irrespectueux et saches juste une chose, je vous le ferais payer un jour ou l'autre que ce soit tes copains ou toi, donc un conseil, jeune fille, évite de rentrer chez toi, toute seule, car un soir, je ne te dis pas lequel, mais un soir, je vais te tomber dessus et crois moi, tu me dis que je suis grosse, alors imagine ce que ça ferait si je te tombe dessus.

Magda me regardait et m'écoutait, à aucun moment, elle ne m'a pas aidée.

- Tu as des couilles qui ont pousser cette nuit ou quoi ? Demandai Elodie.
- Non, je les ai toujours eues, juste qu'a un moment, il suffit de dire stop, que vous m'insultiez est une chose, mais que vous faites ce que vous avez fait en est une autre, donc soit tu poses ton petit cul sur ce banc et tu fermes ta gueule sois tu dégages.
- Tu crois que je vais m'asseoir à côté de toi, tu crois que ce que tu viens de dire me fait peur ? Tu te trompes me répondit elle. Et tu le sais très bien que tout cela va se payer.
- Mais vas-y, va raconter à tes amis, que la grosse t'a menacée et qu'elle a refuser de laisser la place à une putain. Va te plaindre, comme une petite fille le fait avec ses parents, vas pleurer dans leurs jupons.  

  -Tu sais que...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le bus arriva, une fois à installer dedans Magda me demanda :
- C'est quoi cette histoire de douche ?
- Rien, laisses tomber
- Ok me dit elle
Pas une fois dans le bus, tout au long du chemin qui nous menaient au collège, je n'entendis une seule remarque, mais je savais très bien que j'allais le payer, mais au moins elle aurait su que je pouvais me rebeller. Mais quand le bus s'arrêta à l'arrêt de bus de Loïc, je regardais Elodie, mais elle ne dit pas un mot de notre échange houleux.

Le bus arriva devant les grilles du collège, je retrouvais les deux Julie :
- Comment ça va ce matin ?, me demanda la petite Julie.
- Très bien, lui répondis-je, mais l'envie d'aller en cours me casses les couilles.
- Pareil, mais bon, on n'a pas trop le choix.
- Ouais, à cause d'un crétin qui à décréter que l'école devait être obligatoire, si je pouvais le croiser, je lui ferais passer l'envie d'y aller.
Nous fûmes pris d'un fou rire, mais il fut cours, car la sonnerie avait retenti, nous nous dirigeâmes chacune vers les cours que nous avions.

Je soufflai, car je savais ce que j'avais à faire dorénavant, et même si cela paraît simple, jouer le bonnet d'âne d'une classe n'était pas donner à tout le monde.

J'entrai dans la salle de cours, je déballai mes affaires, et comme à son habitude le prof de Français demanda de sortir les devoirs que nous devions faire, il passa dans les rangs et arrivé à ma hauteur, me demandait ou se trouvait ces derniers, mais je répondis que je ne les avais pas fait, j'eu le droit à une première croix dans son cahier, car il procédait de cette façon au bout de trois croix nous avions deux heures de colle. J'eus ma première croix, mais cela n'allait sûrement ne pas être la dernière.  

Le poids d'une vie...................... TOME.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant