Nous irons tous un jour,
Nous ferons tous ce triste tour,
Nous serons tous cuit par ce four,
À la chaleur universelle qui touche tous les contours.Alors à quoi bon se prendre pour un vautour ?
Quand on sait que chacun va passer par ce carrefour,
Marquer sa vie avant d'aller pour un voyage sans retour,
Serait la plus belle tâche à faire positivement sans détour.Parce qu'on ne pourra revenir pour résoudre un problème,
Il faut donc mesurer les actes qu'on pose pour éviter l'anathème,
C'est pourquoi, je prends ma plume et je développe ce thème,
Pour que chacun puisse maîtriser son moi pour éteindre la haine.Cette vie n'est que momentanée.
Alors pourquoi toutes ces répulsions,
Pourquoi la joie, l'amour et l'altruisme ont subi une expulsion,
Le bon sens ne connaît qu'une grave punition,
Et le non-sens gagne plus de munitions,
J'écris ces vers pour qu'ils servent de pétition,
Afin que certaines attitudes subissent une belle démolition.Vivre, oui vivre comme si on était cet ivre,
Qui contrôle son équilibre pour que ses pas se poursuivent,
Vivre à fond, vouloir même que la bonne humeur nous suive,
Partout, pour ne pas que la sale humeur suivive.
Surtout ne pas se débarrasser du mal pour le jeter sur l'autre,
Ne pas écrire la vie des autres en crayon pour écrire la sienne en feutre.Tchakamawila
Poème inédit.
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Le cri de mon stylo ou Encre De Larmes
PoetryLe Cri De Mon Stylo est : Une plume engagée, Qui défend ceux qui sont piégés. Une plume combattante, Qui diagnostique l'humanité agonisante. Une plume de Lubumbashi, Qui épargne l'univers du Gâchis... Une plume de la R...