Lui Part 2

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Le temps que je me remette de cet état de privation et que mon coeur se calme des sensations de l'Empreur des Bouffons, ce dernier avait quitté sa chambre pour aller se préparer pour son plus grand bal de la Nirfwaka.

Etant donné que pour cette Nirfwaka il allait fêter ses dix huit ans, il avait atteind l'âge légale pour aquérir les pleins pouvoirs. Bien qu'avant il gouvernait, c'etait son premier Ministre, Ergzon -un homme sage, loyale et courageux pour qui je pouvois ressentir un certain respect- , qui prenait toutes les décisions majeures. Donc ce soir allait être le grand couronnement du fils prodige qui avait réussi à venger ses parents des Rems.

Alors je pensa à moi. Pour moi aussi ce jour était celui de mon dix-huitième anniversaire. Dans mon peuple -comme chez les hommes- cet âge représentait beaucoup de chose, car c'était à ce moment que votre avenir se jouait. C'était une année déterminante pour savoir qui vous serez plus târd -pour révéler votre vrai Nature- .

Moi voilà douze ans que j'étais enfermée dans cette illusion, loins de la réalité. Quel avenir m'attendais enfermée dans ces quatre murs? Serais-je un jour de nouveau libre? Pourrais-je un jour rentrer chez moi et revoir les miens? Reprendre ma vie comme elle me l'était promise? Gouverner mon Etat, aider mon peuple, devenir la souveraine que tout le monde voulait m'unir à celui que j'aime et donner un héritier au Rems? Etre celle qui rendra mes parents fiers? Et surtout pourrais-je les revoir un jour? 

Mais oui bien sûr, il fallait que j'arrête d'être si pessimiste. Puique ce soir je serais comme eux et plus rien ne nous séparera. C'est ainsi que je repris mon sourire et étais plus que pressée d'être à ce soir.

Je m'approcha de ma fenêtre et regarda l'extérieur offert par l'illusion. C'est alors que je me rendi compte que cela serait le dernière fois que je pourrais "admirer la vue", la dernière fois que le Soleil m'agacerait et que je verrais ma très chère Lune. Même si ma présence ici n'est dû qu'à mon emprisonement, je m'étais habituée à tout cela. A ma tour couleur ivoir, aux murs clairs où la nature s'était invitée et avait embellit les lieux, aux meubles en bois massifs, à mon lit qui était d'un tel confort que j'aurais cru dormir sur un nuage, mais surtout à l'espace au centre de cette pièce qui me permettait de laisser libre recours à toutes mes émotions. Tout cela créait un havre de paix chaleureux et en parfaite harmonie.

D'ailleurs je m'étais toujours demandée pourquoi il avait pris la peine d'exiger ça uniquement pour moi. Au début j'avais cru que tous les prisonniers avaient droit à ce traitement, mais grâce aux bruits de couloirs j'avais pu apprendre que ceci m'étais strictement réservé et sous ordre de L'Empreur des Bouffons. Sur le coup j'avais haïs cette illusion me disant que c'était un piège mais au fur et à mesure je m'étais rendu compte qu'il n'y avait rien de dangereux.

Je fus interrompue par deux servantes qui venaient d'ouvrir ma porte et qui entraient dans ma chambre. Elles étaient de taille moyenne bien que légèrement plus grandes que moi. Elles semblaient ne pas avoir plus de dix-neuf ans. Elles étaient maigres et plutôt confiantes. L'une d'entre elle était rousse tandis que l'autre avait des cheveux blonds. Toutes les deux portaients la tenu réglementaire éxigées par sa Majestén soit une robe ocre à manche longue avec une grande fente sur le coté droit et un tablier marron. Puisqu'elles portaient en plus de cela un ruban bordeaux à leurs cous, je devina qu'elle appartenait au service personnel de L'Empreur, ce qui m'intrigua plus.

La rousse, celle qui paraissait la plus sûr d'elle s'approcha de moi et m'annonça

-On est là pour vous préparer pour le bal de ce soir

-Quoi?!? Me préparer?!?! Depuis quand??? Et pourquoi??

-Depuis que L'Empreur des Royaume Humains en a décidé ainsi, me répondit la blonde, et pour la raison nous ne la connaissons pas

THE OATH OF THE HEART: An Unwavering HatredOù les histoires vivent. Découvrez maintenant