THE OATH OF THE HEART: An Unwavering Hatred

Lui Part 3

Mais en avis-je vraiment envie????

Après tout voilà douze ans que je ne connaissais rien d'autre que ce monde. Douze ans de captivité certes, mais voilà ce qui composait ma vie. Ici, j'avais mes habitudes, un espace à moi, je mettais imprégnée de leur culture, de leur expression, de tout ce qui composait leur Nation et surtout ici j'avais quelqu'un qui me comprenait -bien que je le haïssais- . Alors que si mon plan fonctionnait et que je réussissais à me libérer; qu'est-ce qui m'attendais dehors? Etant donné que pendant douze années, aucun Rems ne c'était manifesté pour venir à mon secour, alors qu'est-ce qui me garantissait qu'une fois libre je pourrais revenir parmi les miens. N'étais-je pas mieux ici????

NON, NON, NON ET NON!!!!!!!

Mais qu'est-ce qui me prenait de délirer à ce sujet. Bien sûr que j'avais vraiment envie de partir et jamais je ne serais mieux ici, dans le monde qui a tué les êtres que je chérissais le plus. C'étaient toutes les attentions de sa Bouffonerie qui me fatiguaient et me fesaient perdre la tête. Alors pour me calmer je me concentrais sur mon environnement. 

Dans la pièce régnait les effluves de mon bain, soit celles de lavande, framboise et cacao, les même que celle de ma peau. Je m'approcha de l'immense fenêtre et m'assi sur le rebord pour regarder ce qui ce passait dehors.
De là où j'étais je pouvais voir l'imposant portail du Palais, où des centaines de convives y marchaient pour pouvoir rentrer dans le Palais et assistés aux réjouissances qui commençaient. Je pouvais apercevoir toute la stupide noblesse humaine dans leurs plus beaux accoutrements marcher dans la grande allée, qui était entre les magnifiques jardins de devant où des cracheurs de feu, des dresseurs de fauves et des saltimbanques exerçaient leur arts. C'est alors que je me dit que le grand moment était arrivé.

Pile au même moment, Cassi rentra dans la pièce, et prête pour servir les invité de l'Empreur. Elle portait une robe rouge avec de longues manches en dentelle noires, avec les armoiries du Royaumes en or sur la robe, comme la décoration des appartements privé de sa Majesté. La robe était longue et légèrement ample. Elle avait relevé ses cheveux blond en un bas chignon plat, d'où quelques mèches folles s'échappaient. Elle avait toujours son ruban bordeaux autour du coup, et portait quelques bijoux aux oreilles et au mains. 

-Il est l'heure, me dit-elle

Alors je la suivi jusqu'à la salle de bal. Chaque année, la salle était très magnifiquement décoré avec des spectacles qu'on oubliait pas de si tôt. Mais cette année elle était mirifique -et encore c'est un euphémisme- .

Premièrement, cette année la salle avait des dimensions incommensurable pour accueillir la foule déjà présente et celle qui arrivait. Partout sur les murs on pouvait voir des explosions de couleurs ocres, ors, marrons clairs et beiges et tout cela en parfaite harmonie. Au plafond, trônait des lustres d'une beauté incomparable et projetaient des lumières tamisés. Au centre de la pièce, je pouvais voir les gens danser et s'amuser. Avant de pénétrer dans cette salle, Cassi nous couvrit d'un fin voil invisible. Plus nous avancions et plus je fus surpris par l'étendu de cette cérémonie, puisque partout où je regardais il y avait une fantaisie. Il suffisait que je lève mon regard pour voir un éléphant marcher sur un fil à plomb à plus d'un dizaine de mètre du sol. Ou alors que je tourne la tête pour apercevoir un trapéziste jongler avec des couteaux en feux. J'entendis les rires, les exclamations de joie de tous et aussi d'euphori, alors que moi je m'avançais vers mon destin. 

Une fois arrivé au fond de la salle, ce qui nous avait pris une bonne demi-heure pour la traverser. Nous arrivâmes devant une grande estrade où se trouvait le trône et son propriétaire, l'Empreur des Bouffons.

Mon regard croisa le sien, et même s'il ne pouvait me voir il comprit que j'étais là. Alors Cassi m'aida à monter sur l'estrade et me mena à un siège à la droite du trône et me supplia du regard de ne pas me faire remarquer, puis elle partit avertir son souverain de ma présence et descendu de l'estrade.