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On se rejoint pour manger à midi, on mange ensemble puis on rejoint Marie et Justine au foyer, elle sort un papier de son sac et me le donne. Je l'ouvre et le lis :
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~"Je t'aime. T'es à moi même si t'es aussi à Gwenola. Tu peut m'embrasser quand tu veux." Elle me dit reste fidèle puis embrasse moi quand tu veut ? À ce moment là je ne me rendais pas vraiment compte de la situation. La journée passe et le soir je lui envoie un message qui dit que je n'ose pas l'embrasser. Elle me dit que le prochain baiser c'est moi qui le lui donnera.
Le lendemain je vais en cours et la voie attendre à côté de ma salle de classe sur la chaise placée à l'extérieur. Elle attendait le chef de travaux ; son bureau était collé à notre salle de classe. Je lui dit bonjour avec un signe et me dit qu'elle s'attendait peut-être à un bisous. Tant pis à la récré je lui ferais.
~Élipse du cours~
Moi et Justine sortons de la salle et je la voit dans un bureau à côté de celui du chef de travaux je me place à l'entrée elle vient vers moi et je l'embrasse. Des filles assises dans le couloir nous regarde mélangées entre le choc et l'incompréhension. Elles n'ont pas l'habitude de voir deux filles s'embrasser. Mais je m'en fou je les ignores.Au final les gens apprennent petit à petit pour nous deux et les filles de ma classe me demandent pour Gwénola je leur fait croire que c'est fini. Presque un mois après Gwénola l'apprend et me quitte. Je ne sais pas comment j'ai fait pour rester calme. En même temps je l'avais mérité. Alessa m'avait vraiment changée. Je ne me reconnaissais plus mais je n'y pensais pas j'étais bien quand j'étais avec elle.
Les vacances de Pâques arrivent et moi et ma meilleure amie Anna trouvons une solution pour que je puisse dormir avec Alessa. On dormait donc chez ma meilleure amie.
C'était tellement galère de mettre le plan en oeuvre. J'ai donc dit a ma mère que j'allais dormir chez ma meilleure amie et bien évidemment elle ne savait pas que ma copine allait y dormir aussi. Arrivé le jour J la belle mère de ma meilleure amie nous dit qu'elle n'a plus de freins et ne peut pas aller chercher ma copine. J'insiste alors pour qu'elle y aille et c'est ce qu'elle fit. Quand Alessa arriva j'étais si heureuse. On passe toutes les trois une journée formidable puis arrive le soir, le moments de dormir. Évidemment on a pas dormi dessuite. Elle manipule ses doigts d'une façon a te donner des sensations que tu n'a jamais eu auparavant. C'était un moment inoubliable. Je n'ai pas réussi à lui faire sentir les mêmes sensations.
J'étais vraiment heureuse. Je me sentait si bien. Le lendemain était un doux réveil. Nous avons pris notre petit déjeuner tranquillement et nous rigolons ensembles. Tout se passait à merveille. Mais pendant la journée Alessa avait changé de comportement en un claquement de doigt. Je ne comprenait pas ce qu'il se passait. Alessa prit mon téléphone et envoya des messages à Anna pour lui expliquer pourquoi. J'ai voulu regarder mais elle m'en a empêché. Elle a ensuite supprimé les messages et rendu mon téléphone. Lorsque Alessa quitta la pièce, Anna me dit alors que Alessa avait lu mes messages avec Gwenola. Dans ces messages il y avait des "je t'aime" et des "ça me manque de t'appeler bébé". Je ne savait plus quoi faire. Mon choc était si intense que Alessa me dit quelque chose mais je n'ai aucun souvenir de ce qu'elle m'a dit à ce moment-là. Ce dont je me souviens c'est:
Érika: Mais je t'aime Alessa
Alessa: Non tu aime Gewnola !
J'avais réussi à foutre en l'air tout ce que j'avais de plus beau. D'abord Gwenola puis Alessa. J'étais une vraie conne. Alessa était tout pour moi. Je l'ai aimée plus que jamais. Mais il a suffit de quelques messages pour tout foutre en l'air.
À la rentrée j'attendais Alessa. Quand elle arriva je me suis dirigée vers elle pour l'embrasser mais elle tourna la tête. Je l'ai regardée d'un regard interrogateur. Elle me dit alors qu'un parent d'une amie à elle était décédé et qu'elle n'étais pas d'humeur. J'ai été compréhensive et lui ai alors fait un bisous sur la joue. Elle m'évita toute la journée. Elle réussi je ne sait trop comment à faire en sorte de me croiser nulle part. Je ne l'ai vue qu'une seule fois mais à ce moment-là je ne savait pas si je devais lui dire salut de vive voix, ou lui dire bonjour d'une façon qui nécessitait un contact. Je me tu pendant qu'elle parla un peu à Marie et Justine. Puis une fois partie, impossible de la recroiser. Je me suis éffondrée en larmes comprenant ce qu'il se passait. Justine me demanda pourquoi je pleurais et je lui ai dit que c'était fini. Elle me dit alors que je m'embalais trop vite et qu'elle était juste probablement très occupée.
Quelques semaines passèrent mais je continuait d'espérer. Jusqu'au jour où ma nouvelle colocataire de chambre qui avait pris la place de Jeon me dit ces quelques mots:
Elie: Au fait je savais pas que t'étais plus avec Alessa
Érika: Comment ça ? De quoi tu parle ?
-Ben un jour j'étais avec une amie et on l'a vue. Je lui ai parlé et on lui a parlé de toi en disant "ta copine" sauf que elle nous a dit "mon ex copine"
Jai écarquillé les yeux. J'ai alors envoyé un message à Alessa et elle me confirma les dires. J'étais énervée qu'elle ne me l'ai pas dit directement. J'étais en larmes. Mon monde s'était écroulé même si il s'était déjà écroulé ce fameux jour chez Anna. Je ne savait plus quoi faire j'étais totalement perdue. Je n'arrivait plus à réfléchir. Puis un jour elle est partie du lycée. Je commençait petit à petit à aller un peu mieux même si elle me manquait et que mes sentiments pour elle restaient encore là. J'ai tout de même repris une vie normale et je continuait de rire avec mes amies. La dernière semaine arriva à grands pas. Je m'entendais merveilleusement bien avec la nouvelle colocataire et elle me donna un gros sac à main en guise de cadeau d'adieux car j'allais partir comme c'était ma dernière année. Je la remercia chaleureusement et demanda à ma mère des sous pour pouvoir acheter un cadeau à lui offrir. J'avais repéré un bracelet dans le magasin en bas du lycée qui pourrait sûrement lui plaire. Ma mère me donna donc des sous et j'attendis l'heure d'ouverture de cette mini bijouterie. Mon amie Justine arriva au lycée et comme on commençait tard je lui ai proposé de venir avec moi aller acheter ce fameux bijoux. On est alors sorties du magasin et on a commencé à descendre la pente en direction de ce grand magasin. Lorsqu'on était en bas de cette pente on a alors vu un petit chien assis devant deux maisons mitoyenne juste derrière notre lycée. Je me suis rapprochée de lui doucement en me baissant et je lui ai tendu ma main. Il vint la renifler avec curiosité mais aussi avec méfiance. Il osait à peine s'approcher. Je me suis relevée et je m'attendais à voir son maître arriver peu de temps après mais il n'y avait personne. J'ai regardé le chien et il a passé le portail de la maison puis s'est assis devant la porte et nous a regardé. J'ai dès lors compris qu'il voulait qu'on le suive. J'ai dit à Justine de venir avec moi et lorsqu'on s'est rapprochées le chien est parti en courant derrière la maison puis il a aboyé. Je me suis dit qu'il était sorti se balader et qu'il voulait rentrer. Quand je me suis un peu plus rapprochée de la porte j'ai vu qu'elle n'était pas fermée. Je me suis dit que les propriétaires avaient peut-être oublié de fermer la porte ou avaient pensé au chien qui voudrais rentrer. La pluie commença à arriver mais j'étais protégée par le porche de la porte au dessus de moi. J'ai appuyé sur la sonnette mais aucun son n'en est sorti. J'ai toqué, pas de réponse. J'ai retoqué plus fort "y'a quelqu'un ? " Pas de réponse. J'ai regardé mon amie puis j'ai poussé délicatement la porte. Lorsque j'ai ouvert cette porte je n'en croyait pas mes yeux.
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Ça n'arrive qu'aux autres
No FicciónErika, une élève dans le lycée professionnel Saint Louis, avait une vie plutôt banale voir ennuyante et déprimante. Elle se disait toujours "ça n'arrive qu'aux autres" elle pensait qu'elle n'arriverait jamais à être heureuse. Un jour un évènement t...