2. Bain nécrophile azur

16 2 5
                                    

《 Aujourd'hui, en ce 30 mai 2038, Z, cette fameuse organisation créé par Zero, est passée à l'action pour la première fois. Elle a affectivement localisé des Anti-Nation ou couramment appelés AN. Mais elle ne s'est pas arrêté là, l'organisation les a, bien entendu, neutralisés car ils prévoyaient une attaque terroriste au National Government Building.
La population garde une bonne impression de Z suite à cette interception qui s'est déroulée dans le secret et la sécurité. Quant à eux, le gouvernement et la Défense de la Nation ne se sont pas encore prononcés. Retrouvons-nous tout de suite avec notre spécialiste... 》

J'éteignis la télévision comme fatiguée par ce que je venais d'entendre.

On ne cessait de nous rabâcher les mêmes informations en boucle comme si on ne les avait jamais assez entendues.

Et puis en fin de compte, Zero ne méritait même pas toute cette intention.

《 S'ils le connaissaient vraiment, lui et ses attentions. 》 émis-je un petit rire sarcastique.

Pour être franche, en ce moment, je rigolais. Mais face à lui, face à Zero, je tâchais de me tenir tranquille.
Ce n'est pas que j'avais spécialement peur de lui, c'est juste que ce genre de gens avec l'influence qu'ils ont, peuvent te faire vivre un enfer sans limite si facilement. Alors mieux valait être distante.

Je n'étais pas le genre de femme a évité constamment les ennuis mais je savais différencier ceux-ci des catastrophes irrémédiables.

Après ce court moment de réflexion, duquel le secrétaire du "héros national momentané" m'extirpa en me téléphonant, je décidai, d'un besoin surprenant et inattendu, que je ne pourrais expliquer, de prendre un bain. Bien sûr, après avoir répondu à l'homme qui me harcelait incessamment depuis quelques minutes.

C'est ainsi que je décrochai nonchalamment.

《 Mme. Arthman ? 》 fit la voix au bout du fil d'un ton presque pressé.

《 Oui, soyez bref pour une fois, monsieur toutou. 》 dis-je le ton provocateur.

J'aimais embêter les gens. Et surtout lui. Enfin j'avais beau l'appeller "toutou", c'était le plus beau caniche du monde.

《 Grand, musclé... 》 pensai-je.

Quand je me rendis compte de mes pensées, je ne pus me retenir de me gifler.

《 Mais qu'est-ce que je raconte, moi ? 》

La voix reprit.

《 Madame Arthman ? Tout va bien ? Je ne vous sens pas très attentive. 》

Je renchéris d'une vitesse inouë à sa reproche. Je n'aimais pas qu'on me fasse des remarques. Et je les acceptais encore moins de la part d'un caniche.

《 Beau comme jamais. 》

Je me giflai et lui rétorquai le fond de ma pensée.

《 C'est dû à votre lenteur, mon cher caniche. Aussi, je tiens à remarquer que je n'accepterais aucune remarque supplémentaire de votre part à mon égard. Sur ce, je vous prie d'écourter votre annonce. Sauf si vous tenez à ce que je raccroche afin de continuer à vivre ma vie privé qui est sans doute plus intéressante que la votre. 》

J'étais partie loin. Trop loin. Mais après tout, il m'avait cherché.

《 Madame, je vous prie de surveillez vos propos s'il vous plaît. Et je me permet de remarquer à mon tour, que vos offenses sont injustifiées. Seriez-vous susceptible ? 》

Alors là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Je m'apprêtai à renchérir avec beaucoup moins de tenue qu'avant mais il me coupa.

ZeroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant