Pour te Protéger [Tome 1] [Terminée]

Chapitre 8 : Ivre de désir

Depuis quelque temps, Daryl s'était mis à regarder Carol d'une manière qui ne lui avait pas échappé et qui, pour son plus grand malheur, faisait toujours battre son cœur plus vite. Au début, elle préférer croire qu'elle se faisait des idée et que les regards qu'il laisser traîné sur son corps était le fruit de son imagination, mais après l'incident de la cuisine, Carol avait comprit qu'elle ne s'était pas fait d'idée. À partir de ce moment-là, elle avait arrêté de se voiler la face sur le désir qu'il avait pour elle, car elle avait tout de suite remarqué le renflement dans son pantalon qui en disait tant. 
Elle aurait voulu qu'il ne réagisse pas. Qu'il reste totalement indifférent à elle car cela lui aurait confirmé qu'elle se faisait des idées sur la façon dont il la regarder... Malheureusement ça n'avait pas était le cas.

Effectivement, elle avait cette fâcheuse habitude de se promener en serviette. Seule chez elle, elle pouvait en profiter, de plus, elle le pensait absent. Pourtant, quand elle s'était aperçu de la présence du jeune homme, elle n'avait pas fait demi-tour, mais elle avait plutôt voulue combler son malaise en paraissant naturelle. Comme si tout était normal. Ce qui fut une très mauvaise idée.
Après cela, elle s'était tout de suite sentie honteuse de son comportement, mais également énervé, car elle ne le voyait plus comme le lycéen qu'il était. Aujourd'hui, il était un vrai homme à ses yeux et elle voulait que cet homme la regarde encore.

Ce soir Carol était donc sortie avec Andréa. Au début, elle avait seulement prévu de boire pour oublier toutes ces choses qu'elle ne voulait pas ressentir. Cependant, quand elle avait vu son amie dans les bras d'un inconnu, elle avait tout de suite voulue l'imiter, car elle était sur à ce moment-là d'avoir trouvé la solution pour oublier le jeune Dixon et reprendre ses esprits. Elle se rendrait compte que tout cela était puéril.
Malheureusement pour elle, l'homme avec qui elle avait essayé de passer la nuit ne suscitait aucun désir chez elle. Alors après quelques préliminaires désastreux à essayer de faire monter son désir, elle abandonna l'homme en s'excusant. Elle n'avait pas pu et elle se détester pour cela.

Pourtant, Daryl était loin d'être le genre d'homme qui lui plaisait habituellement, c'était pourquoi, même aujourd'hui, elle ne comprenait pas son attirance pour lui. Elle avait toujours préféré les hommes plus âgée à cause de leur maturité. Alors un jeune homme de dix-huit ans, ne pourrait jamais faire l'affaire n'est ce pas ? Mais c'était seulement ce dont elle voulait se persuader, car sa réponse au baiser de Daryl lui prouva qu'elle se trompé. Dans quel pétrin, c'était elle mise ?

Maintenant dans l'entrée de l'appartement, Daryl Dixon et Carol Miller s'embrasser toujours aussi passionnément et ne semblaient pas vouloir s'arrêter. Carol ne faisait plus rien pour arrêté leur étreinte, car malgré qu'elle savait qu'ils n'avaient pas le droit de faire ça, ce fut son désir pour lui qui avait prit le dessus sur sa raison.

Le jeune homme n'était pas très habile au début, un peu gauche et hésitant, mais très vite, il fut plus à l'aise et l'embrassa comme s'il avait fait ça toute sa vie. Sa nervosité devait s'être envolée, pensa elle.
Après plusieurs baisers empressé, mais chaste, Carol décida de passer sa langue sur les lèvres de Daryl pour l'inciter à les ouvrir et bien que le contact le surpris un peu au début, il ne se fit pas prier et laissa sa langue caresser la sienne. Le jeune homme émit un petit gémissement qui fut étouffer par leurs baisers et elle le sentit frissonner contre elle. Puis il moula son corps au sien, ce qui la plaqua complètement contre le mur. À ce geste, Carol sentit tout de suite l'érection de Daryl sur son ventre. Leurs souffles étaient de plus en plus saccadés et leurs corps toujours plus en demande de l'autre. 

Carol finit par se détacher de lui et le regarda, les yeux voilés par le désir et par l'alcool.

-Viens ! Dit elle en l'emmenant vers le salon, plus précisément le canapé.