Nous étions tous réveillé.
Nous nous étions installé en cercle, un cercle de 35 adolescents .Le garçon qui avais beaucoup pleuré avant de s'endormir s'était enfin réveillé. Plus personne ne parlait.
Nous nous regardions, ne sachant que faire. Ce fut finalement Kael, le canadien de 25 (le pus âgé de nous tous), qui prit la parole:
-Que fait-on?
-Il faudrait sortir de cette cale...lui répondis Alice, la néo-zélandaise.
-Peut être faudrait-il que nous nous séparions pour trouver une sortie? proposa Zoé
-En tout cas pas chacun de son côté! Je propose que 10 personnes cherchent la sortie et explorent l'extérieur si il y a quelque chose à explorer. lui répondis Kael
-Pourquoi pas! m'exclamais-je
-Mais aucun petit ne fera partie de ceux là! On ne sait pas ce qu'il y a dehors!
-Qui est-ce que t'appelle "petit"?!! cria Calum, le petit garçons de 8 ans.
-Shan, Wita et toi! lui répondis Mathieux, mon homologue masculin.
-Ainsi qu' Asha, Maximilian et Tiago. ajouta Kael
-Je suis pas une "petite", moi!!! réagis Asha
-Aucun enfant ou adolescent de moins de 15 ans ne nous accompagnera! Qui se propose pour faire partie de "l'expédition"? demanda Kael
Je fis partie du groupe, m'étant moi-même proposer.
Nous nous levâmes et nous mîmes à chercher une sortie à cette cale plongée dans la pénombre, uniquement éclairée par des lampe à néon qui projetaient une lumière orangée très faible.
Ce fut l'anglais du nom de Caï qui la trouva. Il cria:"Here!" et nous le rejoignîmes rapidement. Les 25 autres adolescents qui s'était installés en cercle vers le centre de la cale, se levèrent et se regroupèrent derrière nous. Zoé en tête, elle tenait Calum et Wita par la main tandis que Shan, le Sri-lankais de 9 ans, se tenait près de Calum, sérieux.
Nous poussâmes la porte qui s'avéra être ouverte. Kael passa en premier avant de nous faire signe de le rejoindre. Autour de nous, les murs et l'escalier devant nous étaient en métal. Le sol, quand à lui, continuait de tanguer. Kael s'engagea dans l'escalier et nous le suivîmes. Arrivé en haut, nous nous retrouvâmes nez à nez avec une porte en métal elle aussi. Elle s'avéra être ouverte. Après l'avoir passée, nous nous retrouvâmes dans le noir complet. Mais ici, le sol était plus moelleux et semblait étouffer le bruit de nos pas. Ce fut Hinrik, l'islandais immense et très impressionnant de 20 ans qui trouva l'interrupteur pour éclairer le lieu où nous nous trouvions.
Nous étions dans un long couloir qui s'étendait loin vers nôtre gauche et presque autant loin vers notre droite. De la moquette rouge tapissait le sol et de chaque côté du couloir, une rangée de porte toutes fermées patientaient, comme prêtent à être ouvertes. A droite, presque en face de l'escalier dont nous étions sortis, se trouvait un autre escalier deux fois plus grand sans aucune porte pour en interdire l'accès. Au dessus de chacune des portes se trouvait un numéro. La plus proche à ma gauche portait le numéro 23. Je m'en approchai et l'ouvrit sans qu'elle n'opposa aucune résistance. À l'intérieur je découvris une jolie petite chambre avec deux lits superposés l'un en face de l'autre, un canapé-lit avec une table basse et un lavabo avec miroir. Au fond de la pièce, j'aperçus un hublot. Mais il était condamné par une sorte de volet roulant gris. Je ne trouvai aucun bouton pour l'ouvrir et me retournait donc vers la porte pour sortir. Connor me regardait depuis l'encadrement de la porte, interrogateur.
-Rien de particulier: une simple chambre, et le hublot et condamné. répondis-je à son interrogation silencieuse
Il resta silencieux quelques secondes avant de m'informer que les autres étaient partis fouiller les autres chambres.
Il s'effaça affin de me laisser passer avant de me suivre dans le couloir. Je me dirigeais vers le fond du couloir où commençaient à se retrouver les autres.
Comme nous, les autres n'avaient rien trouver. C'était de simple chambre, confortable mais inutile dans notre recherche du lieu où nous nous trouvions.
Une fois tous réunis, nous nous mîmes d'accord pour retourner sur nos pas et emprunter le grand escalier. Arrivés en haut, nous nous retrouvâmes dans une sorte de petit hall avec, en face de nous, une grande double porte joliment décoré, et de nos deux cotés, des escaliers pour accéder aux étages.
-Séparons nous en groupes de deux! proposa Kim, le sud-coréen.
Tous approuvèrent et nous nous séparèrent. Caï me proposa de me mettre avec lui et j'acceptai.
Nous décidâmes de monter par l'escalier à notre gauche. Arrivés au premier palier, nous continuâmes de monter dans la direction opposée. Nous dûmes cligner des yeux, aveuglés par la lumière. Une fois que nos yeux fûmes accoutumés à la clarté ambiante, nous réalisâmes que nous nous tenions devant une large baie vitrée légèrement inclinée vers le bas, qui donnait sur un pont de bateau.
Nous restâmes ainsi, bouche-bée, vidés de tout espoir de déterminer un lieu fixe où nous serions. En effet, au-delà du navire sur lequel nous étions, il n'y avait que la mer, immense et calme. Nous sursautâmes lorsque Hinrik et Isaak débouchèrent du second escalier à notre gauche. Ils s'arrêtèrent net, ébahis. Nous nous regardèrent et sans un mot reprîmes notre exploration. Nous nous dirigeâmes tous les quatre vers l'allée de gauche et arrivâmes devant une porte en bois. Nous l'ouvrîmes et découvrîmes de nouvelles marche qui montaient en colimaçon. Le passage n'était pas très large et nous l'empruntâmes les uns derrière les autres. Isaak ouvrait le chemin, et j'étais juste derrière lui. Je réfléchissais aux circonstances de ma perte de conscience mais tout était flou, et je ne me souvenais de rien, quand Isaak pila. Je le percutais alors et Caï derrière moi me cogna. Hinrik à l'arrière grogna et Isaak se retourna.
-Encore une porte. dit-il
-Et bien ouvre la!!! rétorqua Caï
Ce qu'il fit, avant de constater qu'elle était fermer. Celle ci, à la différence des autres, était en acier, ce qui lui donnait un air plus stricte et froid que les précédentes. Hinrik rejoignit Isaak et tenta d'enfoncer la porte. Il s'avéra qu'elle était en réalité coincer, et celle ci céda donc sous le poids des garçons. Je m'étais préparée à les aider, mais ils n'en n'eurent donc pas besoin. Elle s'ouvrit dans un crissement désagréable qui me fit frémir. La pièce dans laquelle nous pénétrâmes était pourvu de sortes tableaux de commande, d'écrans éteins, et de ce qui ressemblait à un grand siège placer devant ce qui s'apparentait à des leviers et autres boutons. Nous étions bien dans la salle des commandes du bateau.
Mais les vitres étaient, tout comme les hublots dans les chambres, condamnés par des volets roulants en métal. Nous ne voyions pas grand chose, car la pièce baignait dans la pénombre. Aussi je me retournais et tâtai le mur en quête d'interrupteurs. Je sentis enfin sous mes doigts la forme caractéristique des boutons que je cherchais. J'appuyais dessus, mais rien ne se passa.
Soudain, un long vrombissement me fit sursauter. Je vis les volets aux fenêtres tressauter avant de commencer à se relever. A nouveau, nos yeux prirent un certain temps avant de s'adapter à la luminosité soudaine. Et ce fut Caï qui hurla en premier.
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Mais que se passe t-il?
Dla nastolatkówJe m'appelle Anna Tanguy J'ai 17 ans Je suis française Je voulais aller au Japon et en Angleterre... AVANT. Je suis française, Je m'appelle Anna, J'ai17 ans, Et je me suis réveillée. Nous ne savons pas où nous sommes. Nous ne savons pas où nous allo...