Ophiucus

Chapitre 1 (partie 2)

J'ouvre la porte du chalet la sacoche remplie, j'essuie mes pieds sur le paillasson et pose tout sur la table, Isa arrive le regard inquiet, le visage pâle:
-T'es toute pâle ça va pas ?
-Si c'est juste que...t'aurais pas vus oncle B il est toujours pas rentré et d'habitude à cette heure là il est...rentré.
-Non je ne lais pas vu mais il doit être encore en train de chasser.
-Regarde l'heure.
Je tourne la tête, il est midi et demis et effet il devrait être rentré depuis trente minutes.Je commence à répartir mais ma soeur ma rattrape par le bras:
-Tu compte aller où comme ça ? 
-Je vais aller le chercher tu fais ce que tu veux maos moi je reste pas les bras croiser à attendre sagement !
Elle me lâche mais passe devant moi pour me barrer le chemin:
-Arsène, tu te souviens comment nos parents sont morts ?
Je la regarde droit dans les yeux, au bord des larmes. Je revois les images défiler petit à petit dans ma tête:
-Maman a voulu aller chercher notre père et....
-LA FERME ! Hurlais-je au bord de la crise de nerf.
-Les Yorks c'est à cause d'eux qu'ils sont morts ! Et ci là c'est toi qu'il tue je ne pourrais pas y survivre !
-Balivernes tu m'a détestée et tu me déteste toujours ! Et ça depuis ma venu au monde tous ça parce que tu n'était plus le centre du monde ! Alors reste là si tu veux mais moi je vais le chercher !
-C'est un Bélier il se débrouillera.
Je ne lui laisse pas le temps d'en dire plus, je la bouscule et passe la porte en prennent soin de la claquer. Je me dirige vers la forêt et je ne regrette pas.

Plus loin je trouve l'arc de mon oncle, plein de sang. Les flèches sont à quelques pas. Je prends le tous et m'arme. Je place l'encoche de la flèche sur le fil et m'apprête à tirer en cas de besoin.
Soudain un buisson bouge, je tourne vivement la tête prête à décocher ma flèche mais je la baisse immédiatement en voyant ce qui se présente sous mon nez.
Mon oncle sanguinolent, la bouche à moitié fendue, il traîne sa jambe dont l'os du genou est à un angle improbable. Il s'affale à bout de force dans les fougères bordant un tronc pourri. Je le rejoins en hurlante son prénom comme une folle, mes cris stridents résonnent. Je m'agenouille près de lui, passe ma main sous sa tête.Du sang sort de sa bouche, ses cheveux noir sont parsemer de brindilles et de feuilles :
-Tu...Tu n'es plus en sécurité ici...Tu...Tu dois partir sans prévenir per...Personne. Arrive - t-il à souffler.
-Non non non, me laisse pas ! Je t'en supplie...
Un petit grognement sort de sa bouche meurtrie, dans un dernière effort il me prend la main et articule en me regardant droit dans les yeux:
-Tu dois partir et ne pas revenir.
Sa tête tombe lourdement sur le sol, ses yeux noisettes restent ouvert. Je pleure de plus belle et cri :
-AIDEZ - MOI !
Mais personne ne me répond, je secoue mon oncle comme un prunier mais rien n'y fait, je me penche vers son coeur et n'entends rien à part les oiseaux qui gazouille joyeusement. Il est belle et bien mort, inerte sur le sol. Je hurle jusqu'à ne plus avoir de souffle et la tête qui tourne.
Soudain deux hommes arrivent je sèche mes larmes et les appelle. Ils arrivent en courant, ils viennent prendre mon oncle et me reconduire chez ma tante...

Helllooooooo !  Comment tu vas toi qui vient de finir cette partie, j'espère qu'elle t'as plus et la suite partie 3 :)