Jeune fille en fleur
Cristallisée, je pleure.
Le printemps arrivant
Je t'ai pourtant perdue
Je tends mon bras, ma fleur
Pour te cueillir, je pleure
Des larmes pour t'arroser
Priant de tout mon coeur
Déchiré, je meurs.
Puisque partie tu es
Disparu, je serai
Chuchote-moi cette fois-ci
Des mots tendres
maternels
Pétales tout frêles
Jadis caressés
Jadis oh ébranlés
J'ai trop touché, brûlé
Calomnié, écorché
Ta perle, la rosée
Ma langue, je la broyerai
Mes yeux
Je les crèverai
Comme Œdipe errant
Dans le désert luxuriant
Luxuriant de tristesse
De solitude, détresse
Complexé, mutilé
Les os tremblants
La voix absente
Oh
prosaïque aubépine
Je ne t'ai pas crue mourante
Et pourtant tu le suis
Pardonne-moi Albertine.
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Oh Albertine.
PoetryEntre surréalisme et romantisme, entre rêve et réel, la jeune fille en fleur rayonnant de soleil, héliocentrisme de mon être, je te recherche et tu me nargues, tu t'ennuies, tu t'enfuis, je me retiens, je pleure, tu disparais, je meurs. [Le personna...