Je veux renaître en toi
Loger près de ton coeur
Croître dans tes entrailles
Connaître ta peau et
sa chaleur, rester auprès de toi
Jusqu'à mon premier souffle
Que cet amour pour moi soit
Un amour en toi
Je veux m'épanouir
Comme cette fois
Où en clignant des yeux
Tu as cru voir mes veines
Où en clignant des yeux
J'ai cru voir ta silhouette
Riant, vibrante
Transparente éphémère
Le temps est si beau
Il fait si beau, tout est si
Beau j'en pleure
Pourtant à l'intérieur
Tout n'est que lustres brisés
Tout est si creux, si vide
Les pupilles de mon âme
Dévalent la pente du Parnasse
J'ai cru t'y voir avant
Muse des muses
Prêtresse des prêtresses
Garde ce coffre contre ta peau
Regarde ton tombeau
Tes vêtements en lambeaux
Qui ont été si
Oh ! Reviens maintenant
Sale insouciante !
Pauvre gamine !
Lâche orpheline !
Si je ne t'épouse, qui l'osera ?
Laisse ton corps baigner dans les vagues du ciel
L'écume de ta bouche bercer la mienne
Ne rentre pas trop tard
Le dîner sera prêt
Il y aura des tartes
Et beaucoup de repos.
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Oh Albertine.
PoetryEntre surréalisme et romantisme, entre rêve et réel, la jeune fille en fleur rayonnant de soleil, héliocentrisme de mon être, je te recherche et tu me nargues, tu t'ennuies, tu t'enfuis, je me retiens, je pleure, tu disparais, je meurs. [Le personna...
