Je veux te préserver des
Regards indiscrets
Te protéger de
Ces yeux alléchés
Je ne peux les permettre
De t'observer
De t'admirer, te sublimer
Te convoiter, t'approprier.
Car tu es mienne.
Si d'une contrée tu es la reine
Dieu, ce serait la mienne
Et je crains ta fuite
Comme on craint la famine
Je crains ton rejet
Comme je crains ton absence
Je me doute que
Tu t'ennuies dans ta chambre
Telle Rasponzel au sommet de
Sa tour
Qui impatiemment attend
Le jour de sa délivrance
Mais, comprends-moi,
Mon amour
Je ne saurais supporter -
Rien que l'idée m'effraie
De te savoir côtoyer
D'autres personnalités.
Ce serait me trahir,
me sentirais trompé Ce serait compromettre
Tout ce que j'ai créé
Tu ne souhaites pas
Mon malheur
N'est-ce pas, ma dulcinée ?
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Oh Albertine.
PoetryEntre surréalisme et romantisme, entre rêve et réel, la jeune fille en fleur rayonnant de soleil, héliocentrisme de mon être, je te recherche et tu me nargues, tu t'ennuies, tu t'enfuis, je me retiens, je pleure, tu disparais, je meurs. [Le personna...