L'ange de la mort

Chapitre 18 : Défiguré

Je me réveillais avec un mal de crâne atroce. Il était si douloureux que je ne pouvais plus bouger ma tête. Après de nombreux essais, j'arrivai enfin à la lever. Je vis, en fac de mon lit, Lyria et un infirmier. Ils discutaient à voix basse, quand tout à coup, ils s'arrêtèrent et me regardèrent. L'infirmier sortit du bloc opératoire et Lyria s'avança à côté de moi. Elle me dit d'un voix très douce :

-Alors, ça va ?

-On peut dire ça comme ça.

-Tu as toujours mal à la tête ?

-J'ai l'impression qu'elle va exploser.

-J'ai quelque chose à t'annoncer.

-Vas-y, depuis le temps, j'encaisse.

-A vrai dire... tu vas devoir bien encaisser, alors.

Une minute passa et Lyria n'avait encore rien dit. Alors, je dis :

-Bon, c'est pour quand ?

-Ryan, pendant notre arrivée dans le village, tu te rappelle qu'on a faillit écraser Bastien ?

-Non, je connais pas ce Bastien.

-Si, c'est le nouveau prénom de Borice.

-Ah !

-Tu sais, quand il a utilisé son pouvoir de super-force en Métal, il nous a arrêté mais un choc s'est produit.

-Oui, et... ?

-Tu crois t'être cogné sur la tableau de bord.

-Oui, et... ? m'impatientais-je.

-Tu a remarqué que tu ne me vois pas ?

-Si, je te vois parfaitement.

-En fait, c'est à cause des implants.

-Des quoi ?

-Des implants.

-Et, pourquoi j'ai ça ?

-Car, au lieu de te cogner la tête contre le tableau de bord, c'était contre la boite à gants, et dedans, il y avait des crayons, et...

-Et quoi ?

-Tu t'es crevé les yeux avec, donc tu es aveugle, mais on t'as mis des implants pour que tu puisse voir. Mais tu ne remarque pas que tu as un bandeau sur les yeux.

-Si je résume ma vie en tout, je suis resté seul toute ma vie car mes parents sont morts et c'est à cause de ma profonde tristesse que je suis devenu un Ange de la Mort qui peut se transformer en monstre et je suis devenu aveugle en essayant d'échapper à des personnes voulant nous tuer !

-Oui...

C'est exactement à ce moment là que je regrettais mon existence. La seule chose que je voulais faire, était de regarder mon visage défiguré.

-Lyria, amène moi un miroir.

-Je ne suis pas sûre que...

-Lyria !!

-Bon, d'accord !