Chapitre III

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Pluie, soleil, chaleur, fraicheur, orage, pluie, soleil, chaleur, fraicheur, orage. Notre vie est rythmé selon la météo et malgré le mauvais temps qui est bien moins fréquent que la chaleur, on continue à construire notre chez nous, à l'agrandir et à parcourir le labyrinthe. Déjà deux mois que je le parcours sans relâche, dans l'espoir de trouver une sortie, mais rien. Un sentiment de frustration se faire ressentir tout doucement. J'ai également commencé à apprendre à Newt à chasser, mais c'est très loin d'être son fort, la cuisine, n'en parlons pas, la construction ? Laissez moi rire, si on le laisse faire, tout s'effondre dans les cinq minutes qui suivent. Par moment, Newt va seul dans le labyrinthe pour que je puisse aider Alby, la seule chose qu'on accepte pour Newt c'est soit courir, soit s'occuper des bêtes et du potager. Mais j'ai surtout l'impression d'être une maman, je passe énormément de temps à consoler Newt, côté sentiment, c'est vraiment un coeur fragile, il fait des cauchemars, déprime si on ne l'occupe pas, je suis constamment derrière lui afin qu'il ne fasse pas de bêtise, et régulièrement, il vient me voir pour trouver du réconfort, du soutien. Je le comprends, Alby n'est pas sentimental et encore moins expressif, à part se prendre une douche froide, Newt n'aura rien de sa part.

Alby et moi étions occupé à construire une bergerie quand soudainement, une alarme sonna.

La boite remontait, pour la quatrième fois au total, Alby avait donc raison, tous les mois la boite nous envoyait un nouveau et des vivres plus abondante à chaque fois.

Arrivé près de la boite, Alby ouvrit la grille et je descendis directement afin d'accueillir le nouveau. Ce dernier semblait perdu mais sans plus, il me fixa un moment et c'est le raclement de la gorge d'Alby qui lui fit sortir de ses idées. Le garçon transpirait, il avait la peau clair, les yeux bridés et ses cheveux étaient grossièrement coupé, il se releva, il était à peine plus grand que moi. Il me regarda à nouveau et baissa les yeux comme gêné.

" Amènes toi le nouveau " dit Alby d'un ton autoritaire

Le nouveau le regarda et obéit, Alby lui tendit la main et l'aida à sortir de la boite. Perturbée par ce qui venait de ce passer, je les laissa s'éloigner. Je commença à sortir les caisses de la boite, non sans mal, et je vis Newt me rejoindre.

" Il est déjà si tard ? " lui demandais-je étonnée

" Quoi ? T'es pas contente de me voir ? " fit remarquer Newt en riant " Je peux partir si tu veux "

" Non non, tu tombes à piques, viens m'aider ! "

Newt descendit dans la boite et m'aida à remonter les vivre, cette fois, il n'y avait pas de chèvres, mais des poules. Une fois la boite totalement vie et les grilles fermées, celle-ci se referma et disparu.

" Il est où le nouveau ? C'est pas toi qui t'occupe des nouveaux ? " questionna Newt

" Parti avec Alby, il s'est passé un truc beaucoup trop étrange "

" Ah ouais ? Genre quoi ? "

" Genre super étrange "

" Tu sais que tu es vague comme meuf ? "

" Tu t'en rends compte que maintenant ? " lui fis-je remarqué en riant " Allez, aides moi à ranger tout ça, et les poules laisses les gambader dans la prairie, j'ai pas envie de m'amuser à faire un enclos où elles vont passer leur temps à jouer à "je cours et toi tu cours après moi". "

Newt m'aida à ranger les vivres dans la cuisine et les couvertures dans le dortoir. Non, nous n'avions pas chômé en trois mois, mais étant actuellement la seule fille, j'avais droit à mon intimité, c'est donc moi qui ait hérité de la toute première cabane que nous avions construit deux mois auparavant Alby et moi, dans le fond des bois près de la rivière.

Le commencement : ( The Maze Runner )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant