Chapitre 1

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PDV Kimberly.

Il est déjà bien trop tard, mais je n'arrive toujours pas à m'endormir. Mes pensées ne font que divaguer dans tous les sens, dans ma tête. Affalé sur mon lit, j'observe longuement, en silence mon plafond d'un blanc presque troublant (...) et repense aux souvenirs de ma vie à New York, ma vie d'avant.

Mes parents se sont divorcés, il y a encore peu de temps. Et ma mère s'est décidée à emménager ici, avec moi, à Beacon Hills. Mais, avant, il m'était impossible d'abandonner tout ce que j'avais construit là-haut. Mes amies, mes souvenirs... Et comme vous l'auriez sûrement deviné, je n'ai même pas eu le choix dans cette histoire.

Lui, mon père vit toujours, là-bas. Il est complètement pris par son travail et il enchaîne sans cesse les voyages d'affaires. De New York à Los Angeles, de Washington à Chicago... C'est toujours la même chose au final.

Je scrute un instant mon téléphone et traîne un moment sur ma page Instagram. Je défile, avec nostalgie, les photos de mes deux meilleures amies et moi dans notre ancien bahut. Elle me manque déjà terriblement et j'aurais vraiment aimé rester avec elle pour la fin de cette année, à New York.

Il est maintenant deux heures et trente-sept minutes du matin et il se fait déjà bien tard. Je me redresse et enclenche rapidement mon réveil pour demain matin. Je me jette sur mon lit, crevé. Je m'enroule sous la couette et ferme doucement les yeux.

BIP ! BIP ! BIP !

Mon réveil sonne, j'entrouvre progressivement mes yeux, encore bien trop fatigué. Je me frotte les paupières un moment puis gesticulent mes mains dans les airs, pour m'étirer. Je laisse échapper un long soupire de mes lèvres, en m'extirpe de mon lit. Me gratte l'arrière du crâne et bâille bruyamment de quoi faire réveiller un immeuble entier. J'ouvre mon armoire en grand, essaye de trouver une tenue convenable pour cette première journée de cours. Je finis par sortir un simple t-shirt noir et un jean bleu marine que j'enfile à la hâte.

Je file dans la salle de bain, avant que ma mère y passe une heure, encore. Et face au miroir, j'arrange désespérément mes cheveux déjà bien ébouriffés par la nuit que je viens de passer. Puis me brosse rapidement les dents, enfile ma veste, récupère mon sac dans ma chambre et descends vivement les escaliers. Je laisse mon smartphone glisser dans ma poche et sors en vitesse de la maison.

J'enjambe la ruelle, en direction de mon nouveau lycée, en route face à ma nouvelle vie. Les écouteurs dans mes oreilles, la musique jouée me donne presque envie de danser tellement elle est dynamique, tellement elle est aussi puissante qu'un électrochoc reçu en plein dans le cœur. J'arrive assez rapidement devant l'établissement, malgré moi.

J'entre lentement dans le bâtiment, cherche tant bien que mal à trouver le bureau du directeur. Et c'est avec sans grande difficulté que je le trouve. Je frappe à la porte et une voix grave et autoritaire me donne l'autorisation à d'entrer dans la pièce.

Directeur : Bonjour, prenez place je vous en prie. Me lance-t-il.

Je m'installe timidement sur l'une des deux chaises, face à lui. L'homme en face de moi me regarde, pose ses deux coudes sur le bureau, et joint ses mains. Il a les cheveux grisonnants, plaqué de gel qui est ramené sur arrière sur son crâne. A mon avis, il a tout l'air d'avoir une quarantaine d'années.

Directeur : Alors que puis-je faire pour vous, mademoiselle ?

Moi : Euh... Oui excuse-moi Monsieur. Je viens tout juste d'arriver, je n'ai eu aucune information sur ma salle et mon emploi du temps. Je suis totalement perdu !

SURVIVRE                            TEEN WOLFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant