la fiancée

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Je crois que je vous ai assez fait poireauter sur l'identité de la fiancée de Shikamaru. ..

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Le soleil  commençait à poindre ses rayons chauds sur le village caché du sable. Lentement, Suna émergeait de la torpeur de la nuit. Dans certaines habitations, des personnes, le visage encore endormie , le pas chancelant, émergeait des ténèbres afin de se consacrer aux activités diurnes. Mais dans la chambre de Temari No Sabaku, ce n'était pas le cas. La jeune femme semblait être la seule déjà debout à cinq heures du matin. Elle affichait un sourire radieux, comme si l'idée d'un mariage arrangé l'enchantait plus que ne la dérangeait. Cette bonne humeur apparente trouvait son explication dans le rêve que la jeune femme avait fait durant la nuit. Après avoir discuté jusqu'à très tard avec Daimaru, l'irrépressible besoin de retourner dans les bras de Morphée avait saisi la kunoichi, qui étai retournée dans son lit. Au cours de son sommeil elle se souvenait s'être revue, enfant, lorsqu'elle discutait avec le yondaime kazekage, son père, sur le pourquoi elle ne devait faire confiance à personne d'autre qu'elle même.

flashback

Une petite fille d'environ sept ans marchait dans les couloirs, déserts à cette heure, du bureau du kazekage. Une missive à la main, elle arriva finalement devant la grande porte imposante en bois, derrière laquelle se trouvait son géniteur. Elle n'avait pas besoin de frapper à la porte avant d'entrer. Être la fille du kazekage quatrième du nom lui donnait accès à toute les pièces du bâtiment.

<< - Bonjour , Père. Vous avez demander à me voir ? dit elle après être entrée, sans prêter attention aux autres personnes de la pièce, qui s'inclinèrent respectueusement dès qu'elle eût pénétrée la salle.

-Ne t'ais - je donc pas appris que lorsque tu t'adresses à moi en public, je ne suis pas ton père mais le kazekage, Temari ? Et lorsque tu parles à tes aînés, tu dois impérativement...

-Papa, arrête ton char. Tu m'as demandé de venir à ton bureau, c'est pour quoi ? le coupa -t-elle

-Petite insolente ! s'outra Rasa

-C'est de famille, ça, papa. Oh, et vous autres, dehors . rajouta-t-elle à l'intention des autres personnes présentent dans la pièce. >>

Lorsqu'elle eurent toutes quittées le bureau, la fillette s'installa dans le fauteuil en face de son géniteur. Une tierce personne n'aurait probablement jamais montré autant d'insolence au plus haut dirigeant de Suna sans mourir dans les secondes qui suivent. Mais il s'agissait de Temari.

<<-Tu as décidément hérité du sal caractère de ta mère, quand elle se mettait en colère. soupira le kage. Bref. Entrons dans le vif du sujet. As-tu réfléchi à la question que je t'ai posée il y a quelque jours

-Celle sur la confiance ? Oui. Et ma réponse est la même. Papa, je suis sûre que je pourrais accorder ma confiance à n'importe qui. Tout le monde à droit à une chance !

-Alors tu n'as décidément rien compris, Temari. Sur ce point là aussi, tu ressembles beaucoup trop à Karura. Tellement naïve ! Tu as beau être beaucoup plus mature et intelligente que la moitié des habitants de Suna, et pourtant , dès qu'il s'agit de toi-même tu es complètement abrutie ! Imagine deux secondes que je te laisse seule avec Gaara au beau milieu d'une nuit de pleine lune. Est-ce que tu pourrais lui faire suffisamment confiance pour marcher à côté de lui sans avoir peur de mourir ?! Demanda t-il, en se levant de son fauteuil.

-Ne mêle pas mon petit frère à cette histoire, tu veux ? Son cas est différent ! plaida la fillette, se levant à son tour.

C'est vraiment galère d'être amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant