Chapitre 5: "mes amis"
Flash back *je venais de faire sortir une deuxième personne de ce sous sol, la jeune fille en question m'avait l'air plus jeune, pas le temps d'y penser, tout son avant bras était ouvert.
Elle n'avait plus la force de prononcer ne serait ce qu'un mot, alors je décidai d'hurler à l'aide pour elle. Beaucoup de monde était déjà hors de danger.
Les flammes jahissaient de l'intérieur, le bruit des sirènes était insoutenable, j'entendais des pleurs, des cris,....
Tout était flou dans ma tête, je ne sentais plus mes pieds, mes jambes ni même mes bras. Mais soudain, je pensa à Louise où était-elle?
C'était comme si mon instinct m'indiquait que quelque chose n'allait pas. Alors je chercha parmi les gens, je n'arrivais pas à la trouver !
Et, j'entendis des cris, des cris qui venaient encore de l'intérieur. Sans même me poser une seule question je partis en courant vers le sous sol criant Louise, Louise!
Et puis... Je tomba au sol, une poutre s'écrasa sur ma jambe et malgré une lutte acharnée afin de rester éveillée, je perdis conscience.....*Je me réveilla en sursaut.
Je regarda autour de moi, toujours pareil rien n'a changé je suis toujours dans cette chambre où j'y passe la plupart de mon temps depuis ces derniers mois...Je fais toujours le même rêve, si on peut appeler cela un rêve.
J'opterai plus le mot cauchemar.
Il me semble d'ailleur être plus un souvenir de cet incendie de malheur plutôt qu'un simple cauchemar.Mais, à chaque fois je me réveille à cet instant précis. Je n'ai jamais connue la suite. Bien-sûr on me l'a racontée, un jeune homme pompier m'a sauvée, moi.
Et Louise, elle, qui l'a sauvé ?
Personne bien évidemment, elle a périt dans les flammes....Je jete un coup d'œil à mon réveil et je vois qu'il n'est que 4h du matin, il faut que je dorme encore.
Aujourd'hui, c'est décidé, il faut que je rende visite à mes démons, plus précisément mes amis.
J'ai peur, peur de voir comment ils vont réagir et surtout peur, peur de voir comment moi je vais réagir face à eux.Bon aller, il faut que je me rendorme et quand me me réveillerais j'irai leur rendre visite.
Bip, bip, bip.
[ 8:00 sonne ]
Je me leve en douceur, prend mes béquilles, me leve de mon lit et me dirige vers la cuisine de mes parents.J'arrive enfin à la dernière de cet escalier à n'en plus finir.
Ma mère est installée sur la table de la salle à manger, elle est occupée à recoudre un vieux jean, le jean de mon père je suppose.Leur maison est spacieuse, le quartier plutôt très chics, nous avons toujours vécus dans cette ville, enfin je crois.
Mon père est le co-directeur de la maison "L'Oréal" alors autant vous dire que nous avons les moyens.
Ma mère quand à elle n'a jamais travaillée, c'est une femme au foyer elle passe ses journées à coudre, dépenser l'argent que mon père gagne pour ce qui peut bien lui plaire et aller voir des amies qui, comme elle, sont des femmes au foyer dépendantes de leur mari.
J'aime ma mère, mais je ne comprends pas comment elle peut passer ses journées comme ceci, à attendre le retour de mon père.
Bien-sûr, en ce moment je suis là, donc elle s'occupe de moi sans arrêt, je dirais même qu'elle ne me lâche pas d'une semelle.
Mais une fois que je serais rétablie je vais reprendre le cours de ma vie.
Ou du moins essayer...
Je dis alors bonjour à ma mère, déjeune et lui explique qu'aujourd'hui je vais aller voir mes amis et qu'il faut qu'elle me donne leur coordonnées, ou bien qu'elle me rende mon téléphone, mon ordinateur et tout ce qui peut bien m'appartenir et qui me soit utile aujourd'hui.
Elle eu tout d'abord une réaction très étrange, un air soucieux, très soucieux même, puis réfléchi.
Et de cet air toujours aussu soucieux, elle finit par me dire:
"ma chérie, tu sais bien ce que le médecin a dit. Tu ne peux pas voir tes amis, cela va te faire du mal, ce n'est pas bon pour toi. Je suis vraiment désolée.Mais maman ne t'inquiète pas je me sens bien, je suis enfin prête et je sais que ça ne pourra me faire que du bien de sortir un peu, lui répondis-je.
Non vraiment, chérie tu ne peux pas, je suis navrée, tu sais je ne veux que ton bien...
Mais ça ce n'est pas bon pour toi, s'offusqua t'elle."J'ai du mal à comprendre sa réaction, c'est vrai après tout, voir ses amis, se changer les idées ou alors parler de l'incident avec eux, se soutenir mutuellement, rien ne peux me faire de mal.
Alors je lui demande encore une fois.Elle réfléchi longuement, très longuement même.
Puis elle finit par me dire un sourire que je n'avais encore jamais vue auparavant en coin:
"d'accord je te passe l'adresse tout à l'heure, je m'occupe de les contacter et tout le tralala"Je suis contente, je n'ai plus peur comme ce matin, je vais enfin les revoirs après des mois...
Peut-être qu'un sourire arrivera à enfin refaire surface sur mon visage?En début d'après midi, ma mère me donne l'adresse de mon rendez vous avec mes amis.
C'est étonnant, c'est l'adresse d'une cafétéria dans laquelle je n'est pas le souvenir d'y être venue avec mes amis.
Saluut, ça fait comment dire?
Très longtemps, je suis désolée pour toutes les personnes qui avaient commencées à lire mon histoire mais qui n'en ont jamais lues la fin.
C'est décidé je suis de retour et je vais finir cette histoire, oui oui oui!
Je prévois de poster un chapitre une fois par semaine minimum.
Si j'arrive à faire plus et bien tant mieux.En espérant que ça vous plaira, la bise😋
VOUS LISEZ
Il suffit d'un regard
Teen FictionC'était le jour d'anniversaire de ma meilleure amie Louise. On lui avait préparé une fête surprise dans son sous sol. J'avais due l'occuper toute la journée pour que tout le monde prépare ce superbe anniversaire. On avait passé une superbe journée...