Texte n°3

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Le monde est tellement fait d'imperfections. Mais pouvoir les observer est un privilège. Regarder le monde changer est une chance. Observer les personnes partout, dans les bus, les trains, les avions, dans la rue même. Ce demander si ils sont heureux dans leurs vies, si ils ont des frères et sœurs, ce demander si quelqu'un pense à eux au moment où  mon regard ce pose sur eux. Les sourires par politesse quand ils me remarquent. Les regarder ce presser par peur de rater leurs trains, ou juste par peur d'arriver en retard. De ce dire que tout ça n'est rien, mais qu'au fond on se ressemble tous. Nous sommes tous ici, sur cette fichue terre pour exister jusqu'à notre fin. Et ce soir, me voici encore entrain d'observer ce monde, ce soir je l'observe s'éteindre. La lune prend tout doucement sa place dans le ciel, le soleil lui la laissé. Et moi je suis encore là dehors, assise, l'air frais frappant contre ma peau. Et je regarde ces gens rentrer chez eux, des pères de familles qui sont accueillis par leurs enfants heureux, d'autre par leurs chiens ou encore cette vieille dame arrosant ces fleurs alors que ce n'est plus l'heure. Observer tout ce monde rentre chez eux, après avoir passé une journée de boulot, prêt à passer un moment en famille avant d'aller ce coucher et tout recommencer le lendemain. Où encore regarder ces jeunes aller vers une destination inconnue, sûrement pour s'amuser de leur jeunesse, faire la fête ou encore plein de belle chose. Nous sommes à un jour de l'été. Cette période où tout le monde semble si heureux, la période où l'école s'arrête, où les piscines sont blindés de monde. Cette période que tout le monde attends , le soleil, le beau temps, le bronzage, les sortie et bien plus encore. Observer les gens en été est fabuleux contrairement en hiver, cette période où la misère ce fait ressentir, ou personne ne veut être dehors, préférant rentrer vite au chaud dans son petit logement. Ce soir j'observe la vie comme chaque jour. Et j'essaye de mon convaincre que cette vie est une chance, que je devrais l'apprécier comme tout ces gens ! Mais quand on observe réellement, on remarque que personne n'aime réellement la vie.

Mon RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant