Improvise - Newtmas [TERMINÉ ]

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J'espère que ceux qui passent le bac sont sereins (:
Perso j'ai brevet dans mm pas une semaine et j'me sens pas du tout concernée jsp c'est quoi mon problème mmmdr

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"Je suppose que tu l'as remarqué mais ma maison est super grande donc on a plusieurs chambres d'amis. Tu peux choisir celle qui te plait. Tu as des critères ?
-Euh, je me met à rougir, c-celle qui est la moins éloignée de la tienne."

Je le vois sourire et j'ajoute immédiatement :

"Je ne me sens juste pas serein dans ta maison, elle est trop ... grande.
-C'est sur que comparé à ton appartement, rigole-t-il, sinon il y en a une à côté de la mienne, suis moi."

Il me guide à travers les couloirs et se pose juste devant une porte grise, il l'ouvre et nous débouchons sur une chambre simple à la décoration blanche et beige. Un lit, un bureau, une large bibliothèque, une armoire ... elle est totalement équipée. Il y a aussi une baie vitré en aluminium blanc qui mène jusqu'à a un balcon qui lui même donne sur le vaste jardin.

"Ça te plait ? me demande Thomas.
-Très, c'est superbe.
-Et le petit bonus, dit-il en se dirigeant vers une porte que je n'avais pas vu, c'est que cette porte communiqué directement avec ma chambre !"

Il l'ouvre et j'aperçois effectivement l'intérieur de sa chambre.

"Ne t'inquiètes pas, je ne viendrais pas te violer pendant la nuit. Si ça te dérange je te donnerai la clé qui la verrouille, m'explique-t-il.
-Ça ira."

Il me sourit et s'assoit sur ce qui va dorénavant être mon lit.

"Quand j'étais petit j'utilisais cette chambre quand j'invitais un copain à dormir. Mes parents étaient souvent absent alors il m'arrivait d'y dormir quand je me sentais seul, j'imaginais que nous étions plusieurs et ça me réconfortait un peu."

Je m'assois à côté de lui et pose ma tête sur son épaule.

"Quand j'étais petit je dormais dans un lit en hauteur avec neuf autres garçons. Ça sentait mauvais parce que la chambre était petite et sans fenêtre mais à l'époque on s'en foutait parce que les moments dans la chambre étaient les meilleures. On pouvait parler, sourire, rire sans se faire engueuler. Alors on profitait au maximum de ces moments.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ensuite ? demande Thomas en caressant doucement mes cheveux.
-Des gens ont découvert ce qu'il s'y tramait, alors l'orphelinat s'est fait démantelé discrètement. Des enfants ont été adoptés, les autres ont été lâché dans les rues sans que ça gêne personne. Ils n'avaient pas prévu de quoi nous reloger.
-Et ensuite ?
-J'ai fui, loin de ce cauchemar. Je me suis débrouillé seul pour arriver jusque là, lui expliquais-je en fermant les yeux pour essayer d'oublier mes années dans cet enfer.
-C'est quand j'entends cette histoire, commence-t-il, que je me dis que tu es tout sauf une personne faible. Beaucoup auraient déjà abandonné.
-J'ai essayé, une fois. Mais j'ai échoué. Mais maintenant je me sens plus ... heureux."

Thomas me fait basculer sur ses genoux et me serre dans ses bras comme il le fait si bien. Je sais qu'il a de la peine pour moi, bien que j'ai horreur de faire pitié aux gens, je me laisse faire. Parce que j'en ai besoin. Parce que sa chaleur me réconforte et me fait du bien.

"Je suis là maintenant, dit-il en prenant la main, tu n'es plus seul.
-Toi non plus Tommy."

*

Thomas me faisait visiter sa grande maison histoire que je m'y retrouve un peu. Du premier salon à la troisième salle de bain, cette pièce compte autant de pièces que Thomas n'a de tâches de rousseurs sur le visage. Tâches que je trouve au passage adorables. La visite se poursuit jusqu'à une bibliothèque remplit de dizaines de livres.