Les Cullen Tome III Rosalie

Chapitre 3 : ma transformation

Je voyageais soudainement à la vitesse de la lumière. Tout ce que je peux rapporter de cette nuit-là outre la douleur, ce ne sont que des bribes de conversation entre Carlisle et Edward, son fils. J'était apparemment chez eux et non à l'hôpital.

- Où est Esmé ? demanda Carlisle avec énervement.

-Rosalie Hale ?!!!! ...... Bien joué ! répliqua Edward.

-Edward ! J'ai fait au mieux ... elle allait mourir ! Où est donc Esmé ?

-Elle est sorti ....

- aide moi Edward je t'en prie ! Je vais aller la cacher dans la pièce prévue, ses cris deviennent insupportables. Va chercher ta mère de tout urgence!

Était -ce de moi qu'il parlait?!! J'avais si mal!! tout mon corps me brûlait! pourquoi ne m'amenait -il pas à l'Hôpital?

-Carlisle es-tu sûr que tu vas y arriver? Ces cris sont beaucoup trop fort et les voisins si près! Nous n'étions pas prêts pour cela, c'était vraiment une mauvaise idée d'emménager ici!

-Je sais, je n'avais pas beaucoup de temps, fils..essaie de comprendre...

Edward semblait fou de rage et me lançait des regards pleins de haine. Que pouvais je avoir bien fait pour l'énervé de la sorte ! j'avais si mal, il était si dur avec moi!! je ne comprenait rien à ce qu'il se passait et continuait à me tordre de douleur.

Je criai si fort, je m'en apercevais à présent, la douleur se faisait de plus en plus intense, et je me mis à m'agiter dans tout les sens comme un diable.

-Ca va aller...déclara Carlisle à Edward en essayant de le rassurer.

Carlisle dû me transporter dans une pièce au sous sol car il faisait très sombre et il n'y avait aucune fenêtre? On aurait dit un bunker. Carlisle me laissa quelques secondes toute seule.

Je l'entendais revenir et marmonner : il faudrait plus d'isolant.

Carlisle s'empara d'un morceau de bois et essaya tant bien que mal de me l'enfoncer dans la bouche. Edward semblait ne plus être là et le docteur commença à m'attacher tout les membres un par un contre la table afin d'éviter tout mouvements brusque. Je continuait à me tordre de toute part ce qui desserrait les liens. Je me mis à me contorsionner, selon Carlisle mes yeux se révulsèrent et ma tête se penchait de plus en plus vers l'arrière. Malgré les harnais que Carlisle resserraient continuellement mon corps formait des angles incroyables. Tout le poids de mon corps était supporté par ma tête et mes pieds. L'on aurait dit que j'allais me briser en deux mais je retomba sur la table d'opération de Carlisle pour gémir et pousser des cris épouvantables. Un grognement puissant et guttural s'échappa de ma gorge comme si j'avais voulu expulsé la douleur hors de mon être. Mon corps à ce moment là ressemblait à un pantin désarticulé. Carlisle fut ce qu'il pu pour couvrir ma bouche sans m'étouffer, il semblait affligé. Je le regardait en le suppliant d'en finir. C'est à ce moment-là que la voix douce et inquiète de sa femme se fit entendre dans la maison. Elle apparut dans le chambranle de la porte, hésitante, surement effrayée de réaliser l'ampleur de ce qui l'attendait dorénavant.