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- Je crois qu'elle sait quel honneur vous lui faites en l'épousant, lui fit à nouveau l'homme. Devenir la première épouse d'un homme tel que l'acier et le pétrole ne peut qu'être un honneur.
- Je ne compte pas du tout prendre d'autres femmes monsieur, déclara Zayad d'un ton calme et déterminé. Zayra me suffit amplement.

   Le cheikh éclata de rire, il dit avec le rire dans sa voix:

- Vous avez bien raison, votre propre demeure pourrait devenir votre enfer personnel, surtout avec quatre épouses qui seraient comme Zayra.

   Zayad regretta le fait qu'on ne buvait pas à Abu Dhabi, même si il était sûr de trouver de l'alcool chez son beau - père vu que celui - ci devait en réserver pour ses associés occidentaux non musulmans pourtant il n'essaya pas d'en trouver. Sentir l'alcool serait mal vu peut-être par sa fiancée...non sa femme, qui était sûrement fidèle au coran. C'était leur première nuit ensemble, leur première fois en tête à tête. Bien que pour rien au monde Zayad ne l'aurait avoué mais sa nuit de noces lui donnait des battements de cœur accélérés.

- Ne pourrions nous pas avancer un peu l'heure de partir? S'enquit Zayad en croisant les bras.
- Vous êtes bien impatient, non?
- Qui ne le serait pas en de telles circonstances? C'est la première fois que je me marie.
- Bon! Nous pouvons peut-être faire quelque chose, sourit le cheikh, frère de l'Emire de l'Émirat arabe- unie.

   Zayra entra dans la chambre de la suite ultra luxueuse de l'hôtel nouvellement cinq étoiles, avec un peu d'appréhension. Elle avait fait ses adieux à sa mère avec les larmes aux yeux, dire aurevoir aux autres personnes fut une tâche facile. Même Rahma qui était pourtant sa meilleure amie, elle n'a pas eu de difficulté à lui faire ses aurevoirs. Elle avait voyagé dans une autre voiture que celle où était Zayed, elle ne l'a même pas vu.
   La chambre était dans une semi obscurité, il n'y avait qu'une pale lumière diffusée par les trois bougies allumées. Elle regarda la grande chambre autour d'elle pour faire connaissance avec le lieu où Zayed dormait. Jamais elle ne l'avait connu aussi intimement.

- Zay..., commença la jeune-fille.
- Me voici, murmura t-il à son cou.

   Zayra eut un frisson agréable et étranger pour elle qui sortit de là où le souffle tiède de Zayed l'effleurait jusqu'à son bas ventre. Jamais jusque là aussi Zayra n'a été touchée par un homme là où Zayed la touchait, ses paumes larges étaient plaquées sur ses hanches et il avait la tête sur son épaule, ce qui la décontenançait c'était plutôt la tempête tumultueuse qui se manifestait dans son bas ventre. Le souffle de Zayed était sur le cou de la jeune-fille de sorte que Zayra rougissait du fait qu'elle ressente un si brûlant désir à ce simple contact.
    Que lui prenait - il? Était - elle devenue une sorte de nymphomane? Pourquoi ressentait -elle ce besoin si pressant du contact de Zayed?

- La tradition voudrait que je lave les pieds de ma femme pour notre première nuit, chuchota Zayed à son cou.
- Alors fais le, souffla Zayra submergée par son désir.

   Zayed la souleva contre lui et la déposa sur le lit, Zayra était assise sur le bord du lit à regarder Zayed debout maintenant devant elle. Il était si beau, même plus encore qu'à leur dernière rencontre. Le bisht lui allait encore plus que les chemises et pantalons qu'il arborait si souvent.
     Zayed s'agenouilla à ses pieds, il lui prit son pied dans sa paume ce qui déclencha une décharge éléctrique accompagnée d'une autre montée renversante de désir en elle. Elle ferma les yeux pour retenir un gémissement de volupté en sentant le souffle de Zayed glisser sur son pied. Zayra fut envahie par une flamme gigantesque. Son pied n'a pourtant jamais été sensible, son corps semblait attirer comme un aimant.

- Ta peau est d'une douceur sans égal, fit Zayed en Arabe.

   Zayra ne put s'empêcher de trouver sa voix dure et si chaude dans cette langue. Il lui a toujours parlé en Anglais avant cet instant. Il était diablement doué pour lui donner des excès orageux de désir, Zayed monta un peu plus haut avec sa langue en laissant des sillons enflammés sur chaque parcelle qu'il a touché ou même effleuré.
    Il prit l'autre pied et lui prodigua le même lavage qu'à l'autre pour rendre Zayra plus folle de désir qu'elle ne l'était déjà, Zayra gémit quand Zayed déposa sa bouche à l'intérieur de sa cuisse et mordilla doucement la peau sensible.
  - Je te donnerai me maison, je t'emmènerai partout avec moi, je fais la promesse de te protéger envers et contre tous, tu es désormais ma seule famille, l'être pour qui j'aurai le plus grand estime, je ferai de toi ma femme sur tous les ses du terme, je ne me remarierais plus jamais tant que tu vivras sur cette terre et je jure de t'être fidèle à chaque seconde de ma vie...

Un mari pour un autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant