Chapitre 1

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Davy Jones était un marin. Il naviguait à bord du Hollandais Volant avec le reste de l'équipage. Il était respectable, honnête et loyal. Il avait grandit en Écosse, où grand nombres de personnes le connaissaient tel qu'il était. Pour lui, l'Ecosse est le plus beau pays du monde et il est très fier de ses origines. Mais ce qu'il aime par dessus tout, c'est l'océan. Ses larges horizons de possibilités, des petites vagues de calme comme des grandes vagues de tempête, mais encore la douceur de l'eau claire, dans laquelle il aimait naviguer. L'océan était pour lui une source de réconfort, de chaleur, de calme et d'apaisement.
C'était un homme tout à fait banal. Grand, costaud, des yeux noisettes et des cheveux et une barbe mal coiffée. Il n'était ni beau ni laid, simplement lui même. Il portait tout le temps des vêtements noirs et un chapeau. Personne ne l'avait encore jamais vu sans. Certains matelots disent qu'il dort même avec.
Il n'avait encore ni femme ni enfants. Ça ne l'intéressait pas. Bien trop de complications.
Et puis, aucune femme ne partageait sa passion de l'océan, elles trouvaient toutes cela effrayant. Donc, elles ne l'intéressaient pas le moins du monde. Mais après tout, il était mieux seul.

Un soir d'automne, il s'assoupit dans sa cabine après une dure journée. Mais ce soir là il fit un rêve étrange, alors qu'il n'en faisait habituellement jamais. Il était dans sa cabine, comme actuellement, mais devant lui se tenait une femme, splendide, des cheveux noirs en dreadlocks, la peau café au lait, les yeux et les lèvres noirs, et de l'eau semblait émaner d'elle.
Il voyait trouble. Elle s'approcha de lui, et lui chuchota à l'oreille : « Des pirates, Davy Jones, des pirates, juste devant vous. Prépare toi. ». Il n'eut pas le temps de lui poser des questions qu'elle disparut et il se réveilla. Cela semblait si réel. Mais il repensa à ces paroles et alla voir sur le pont. Il y vit au loin un bateau sans drapeau. Et tout marin sait qu'un bateau sans drapeau signifiait un bateau de pirates. Mais il était encore loin, ils pouvaient agir.
Sans hésitation, il redescendit aux dortoirs et réveilla tous les marins endormis.

- Réveillez vous ! Réveillez vous ! Cria-t-il, des pirates, ils approchent ! Préparez les boulets de canons et prévenez le capitaine, vite !

Ils se réveillèrent, affolés. Ils sortirent dehors, et le capitaine ordonna de prendre la fuite, car ils étaient encore loin et un combat serait inutile. Il consulta ses cartes et annonça :

- Il y a une île non loin d'ici nommée Tortuga. Nous allons nous y rendre, la terre ferme nous fera le plus grand bien. À tribord ! Ordonna-t-il. Quand à toi, Jones, je te nomme second. Pour ton courage, ta rapidité d'exécution et tes réflexes primaires indispensables.
- Merci capitaine. Et merci, jeune femme dont j'ignore le nom, dit-il tout bas.

                                        •••

Ils s'approchèrent des côtes. Davy Jones était toujours troublé par ce rêve. Il n'en avait jamais fait, et celui ci semblait si réel... comment était-ce possible ? Tout les rêves sont ils comment celui ci ? Mais le plus troublant est le fait que cette femme l'a avertit du danger. Il ne croyait pas à l'hypothèse du rêve prémonitoire. Il eut beau chercher, il ne trouva aucune explication logique.

- Allez les gars, quittez le navire, on est arrivé à Tortuga ! S'écria le capitaine.

Calypso & Davy Jones : Un amour éternel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant