III : C'est fini.

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                Kyle tournait en rond dans sa chambre pendant une dizaine de minutes, et finalement, il vînt se placer en face de moi. Je continua à pleurer. Il venait de trouver ma faiblesse, la partie sombre de ma vie.

-Qui t'as fait ça, dit-il en essayant de garder son calme.

-Je suis tombée dans les escaliers, sanglotais-je.

Mais ce n'est pas le moment de mentir.

-Putain, mais tu me prends pour un con! cria-t-il.

Il colla son front au mien. Je le regarda dans les yeux mes larmes n'arrêtaient pas de ruisseler toutes seules. Ses yeux bleus étaient plein de rage et de mépris. Sa mâchoire était contracté. Je sais ce qu'il essayait de faire, lire en moi. Il essaye de lire en moi. Mais vous savez ce qui m'étonne c'est que j'ai l'impression qu'il y arrive. Il lit en moi comme dans un livre. Une once de tristesse traversa ses yeux, il retourna et donna un deuxième coup au mur. J'en profita et je me mise à courir hors de la maison. Il cria mon prénom mais je réussis à le semer. J'arriva chez moi après quelques minutes.

-Jessica vient! me cria ma mère du séjour.

J'entra dans la pièce et je la vue affaler sur le canapé avec mon père.

-Va nous acheter du whiskey, me dit-elle.

-Non, répondis-je.

-Pardon, dit ma mère.

-J'en ai marre d'être votre esclave! Merde! Laissez-moi vivre!

Mon père se leva et il me fout une énorme gifle. Ma mère pouffa de rire, elle prit une barre en fer et vint aussi se mettre en face de moi.

-Vivre? Tu es pourrie de l'intérieur tu ne serres à rien! dit-elle en me giflant elle aussi.

Mon père sortit de la pièce.

-T'es qu'une salle pute, murmurais-je.

-Pardon?! cria-t-elle.

-T'es une personne sans cœur qui rigole du malheur des autres. T'es qu'une salope!

Elle me frappa le ventre avec cette barre en fer, je cria de douleur et je tomba par terre. Elle enchaîna les coups tandis que je commença à cracher du sang. Elle se marra deux fois plus fort.

-Jessica!

Ma mère fut poussée au sol. Ma vision devint floue.

-Jess, reste avec moi.

C'était Kyle.

-Kyle, chuchotais-je.

Je n'entendais plus rien. Mes paupières devint beaucoup trop lourdes. C'est fini.

PDV KYLE

Elle vient de sortir de chez moi en courant. Je ne sais pas quoi faire, je suis perdu. Je tourne en rond chez moi.

-Kyle qu'est-ce qui se passe, on a vu Jessica sortir en courant de chez toi, dit Brian accompagné de Tyler.

Je ne peux pas l'abandonner.

-On doit aller chez elle maintenant, dis-je.

-Pourquoi? demanda Tyler.

-Maintenant!

On sortit de chez moi, on arriva chez elle et je toqua à la porte. Un homme nous ouvrit, sûrement son père.

-Où est Jessica? demandais-je en colère.

-Kyle calme-toi, me dit Brian.

-Elle n'est pas là, dit-il sans aucune émotion:

-Ne vous foutez pas de moi!

Un cri retentit, je poussa l'homme et je me précipita à l'intérieur. Une femme était en train de frapper avec une bar en fer Jessica.

-Jessica! criais-je poussant la femme à terre.

Je me précipita sur elle, elle crachait beaucoup de sang.

-Jess, reste avec moi.

-Kyle, chuchota-t-elle.

Elle ferma ses yeux et ne bougea plus.

-Jessica!

-Merde, dit Tyler en sortant son téléphone.

Il appela des secours ainsi que la police. Quelques minutes après la police arriva, ils arrêtèrent les parents de Jessica. L'ambulance ne tarda pas non plus, je monta dans l'ambulance avec Jessica. Je lui chuchota des mots doux jusqu'à l'hôpital. Après une trentaine de minutes, Brian et Tyler arrivèrent avec les deux meilleures amies de Jessica à l'hôpital.

-Comment est-ce qu'elle va? se précipita sur moi Thalia.

-Je ne sais pas. Ça fait au moins une heure que j'attends, répondis-je.

-Excusez-moi, vous êtes les amis de mademoiselle Davis? nous interpella une infirmière.

-Oui, dis-je en me levant.

-Mademoiselle Davis vas bien. Elle est juste un peu fatiguée.

Nous étions tous soulagés face à cette nouvelle.

-Est-ce qu'on peut aller la voir? demanda Sabrina.

-Bien sûr.

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