Je réfléchissais, en regardant par la fenêtre les yeux dans le vague. Delà où j'étais , je voyais très loin en direction des terres inconnus. Je voyais même le lac turquoise. Un serviteur entra pour me dire que le roi m'attendait . Je me levais en soupirant
-j'espère qu'il ne me dérange pas pour rien.
Il me regarda choqué que je parlais du roi en ces termes. Ça allait encore alimenter les commérages sur moi au palais mais bon j'y étais habitué. Je lui demandais où le roi m'attendait.
-Le roi est dans ses appartements où il vous attend dans le salon, monseigneur Ariki dit-il tout en s'inclinant.
Je lèva les yeux au ciel. Moi qui détestais les formalités. J'avais hâte de rentrer dans mon domaine, au moins là bas personnes ne faisaient de formalité avec moi. Celui-ci se situait en périphérie du royaume, à la limite du désert qui marquait les frontières du royaume. J'en étais le comte mais personnes ne me traitaient comme tel, j'étais plus un chef de village qui s'occupais des formalités mais qui remplissais ses tâches quotidiennes comme tout le monde. J'avais juste une maison un peu plus grande que les autre sinon je considèrais que nous étions tous égaux. Je parcourais les couloir vers les appartements du roi. Sur mon passage, tout les nobles et les serviteurs présents se retournèrent. Je les fusillais du regard. J'avais hâte que la crise soit terminer. Lors de ces cas là, j'étais obligé de retourner au palais pour soutenir le roi qui était un ami d'enfance. J'étais aussi le plus grand stratège du royaume sans me vanter mais c'était parce que j'avais appris avec le meilleur pensais-je tristement.
Je toqua à sa porte et rentra. Bélénos était en train de discuter avec un de ses garde personnelle. Je l'avais toujours respecté pour cela, il ne faisait pas de différence et traitait tout le monde avec la même égalité, que ce soit un noble ou un homme du peuple. Il étais très respecté dans tout le royaume, c'était le roi le plus aimé depuis très longtemps. Il était aussi très beau, il avait un visage sans aucun défaut, les cheveux châtain mi-longs et des yeux vert comme les arbres en été. Il avait le même âge que moi, une trentaine d'année mais il faisait beaucoup plus jeune , était-ce parce que j'avais une plus forte carrure et la peau plus abîmé à cause du travail que je faisais dehors.
Il me vit et congédia le garde.
-J'espère que c'est important, j'ai plein de chose a faire avec cette crise dit-je en m'asseyant sur un fauteuil.
-Tu sais se qu'on dit sur toi a la cour en ce moment Ariki ? Dit il en me souriant.
-Oui, que je suis un noble irrespectueux qui abuse de notre amitié pour faire ce que je veux et que je passe plus de temps dans ma chambre qu'un vieil ermite et que je vais finir au cachot, mais que veut-tu, je n'aime pas venir ici ni les voir, eux ces nobles prétentieux qui ne font rien, je redevient sérieux mais ce n'ait pas pour ça que tu ma fait venir je me trompe.
-Hélas non, ce n'est pas pour parler de tes manières mais de la crise de ce moment. Tu sais que mon premier ministre a été assassiné. Il dînait avec sa famille en ville. Il y avait beaucoup de témoins mais personne n'a vu le tueur, ça s'est passé si vite que sans la longue balafre qui lui barrait la gorge,on aurait pu croire qu'il était mort de façon naturelle. D'après les archives, cette méthode de faire est celle du « fantôme noir », il agit toujours de nuit et personne n'a jamais pu l'identifier, d'où son surnom. C'est la première fois qu'ils'attaque a une personne haut placée. Il me passa les notes sur ce fameux assassin. J'en avait déjà entendu parler par les nomades qui venaient parfois nous rendre visites. Il était surtout craint au royaume de la lune où il frappait le plus souvent. Je regardais attentivement ces notes.
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le fantôme noir
Acţiuneun monde où il y a deux royaumes. Un jeune assassin célèbre appelé le "fantôme noir", la seule personne qui se soucie de lui est Darwin son coéquipier jusqu'au jour où il apprendra la vérité sur son passé. Publication lente.