It's so hard to say it - A One Direction & Ed Sheeran fanfiction (French) [editing]

Chapitre 12: "Tu ne peux pas m'aimer !"

Au même moment / PDV Laura Bell

Je n'osais plus bouger, ne sachant pas comment faire face à cette dernière phrase. Je baissai les yeux pour éviter le regard pénétrant de Louis et maudissai mon cœur de battre aussi fort. Une partie de moi souhaitait plus que tout se laisser bercer par sa voix douce et suave, et son regard azur ; tandis que l'autre moitié avait peur. Tellement peur. Peur de succomber, et de souffrir encore. Car je connaissais parfaitement bien ce sentiment qui naissait petit à petit en moi, me serrant la gorge et me nouant l'estomac. Je fus traverser par une vague de chaleur insupportable et je n'avais désormais qu'une envie : fuir très loin. Pourquoi fallait-il toujours que l'organe dont le rythme ne faisait que s'accélérer dans ma cage thoracique me joue des tours ?

- Tu-tu racontes n'importe quoi ! Lançai-je en désespoir de cause, tandis que je sentais son souffle chaud sur mon visage. Des millions de frissons me parcoururent alors.

- Non. Je n'ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie. Souffla Louis, alors que je pouvais sentir son regard me transpercer un peu plus à mesure qu'il parlait.Quand tu n'es pas auprès de moi, je ne peux m'empêcher de me demander ce que tu fais, où tu es, et surtout avec qui. Dès que je t'imagine avec un autre garçon, c'est comme si on m'arrachait le cœur de la poitrine et qu'on sautait dessus à pieds joints. Quand tu souris, c'est comme si le monde alentour disparaissait, et quand tu ris, je pourrais passer toute ma vie à t'écouter et faire en sorte que tu n'arrête jamais. Pour la première fois depuis le début de son discours, je levais les yeux vers Louis et pus constater que des larmes lui brouillaient désormais la vue. Je veux passer le restant de mes jours à tenter de te rendre heureuse et à réparer tout le mal que je t'ai causé. J'ai été tellement con putain ! Il essuya les parles salées qui dévalaient ses joues d'un revers de la main et poursuivis, alors que plus aucun son n'osait franchir la barrière de mes lèvres. Mais la vérité c'est que jamais personne ne m'avait fait me sentir comme ça. Personne avant toi.. Ma plus grosse erreur a été de me voiler la face et vouloir refouler mes sentiments. Mais malgré tous mes efforts je n'ai pas réussi, et même si je sais que je vais sûrement souffrir, je prends le risque. Pour toi.. Il effleura ma joue du bout des doigts tandis que j'eus l'impression soudaine que mon cœur avait cessé de battre. Je t'aime Laura. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé qui que ce soit.. Il eut un léger rire. Je me rends compte à quel point c'est con ce que je te dis.. On se connaît depuis à peine deux semaines et pourtant j'en suis sûr : je t'aime. Ces derniers mots me firent l'effet d'une bombe et je sentis mes jambes se dérober sous moi. Louis parvenait petit à petit, à travers des mots, des gestes ou encore des regards, à anéantir la carapace que je m'étais forgée ces derniers mois. Cette carapace pourtant si efficace jusqu'à présent.. Mon cœur me signala soudain par de nouveaux martèlements que je devais réagir, et vite. Je me sentais tellement faible à cet instant, que je ne parvenais plus à réfléchir. Que faire ? Me laisser aller et prendre le risque de souffrir ? Lui apparemment était prêt à lâcher prise. Mais pas moi.. Il fallut que ses lèvres s'approchent dangereusement des miennes pour que je réagisse enfin. Des flots de larmes se mirent à dévaler mes joues et je le repoussais violemment.

- Tu ne peux pas m'aimer ! Hurlai-je, tandis que le visage de Louis se décomposait.Tu n'as pas le droit tu m'entends ?! Je te l'interdis ! J'étais désormais en train de frapper son torse de mes poings avec rage. Je sentais toute la douleur de ma rupture avec Julian me revenir en mémoire. Mes larmes s'intensifièrent, mon énergie me quitta, mes jambes vacillèrent et je m'écroulai, continuant à crier. Tu n'as pas le droit ! Ce n'est pas possible ! Louis s'était agenouillé à côté de moi et tentait de me prendre dans ses bras mais je le repoussais, alors qu'il me lançait des regards affolés. Je n'arrivais plus à me contrôler. La peur s'était emparée de moi et toute la colère que j'avais accumulée et refoulée remontait brusquement à la surface. Je ne me reconnaissais plus.