It's so hard to say it - A One Direction & Ed Sheeran fanfiction (French) [editing]

Chapitre 20: "Je ne me souviens pas.."

Royal London Hospital / 19h00 / Narrateur externe

Liam se redressa brusquement dans son siège, clignant plusieurs fois des yeux en se demandant s'il n'avait pas rêvé. Il fixa Niall un moment. Celui-ci était toujours allongé, respirant paisiblement. Cependant, sans trop savoir quoi, le brun aurait pu dire que quelque chose avait changé chez l'irlandais. Il s'apprêtait à se relever pour appeler une infirmière mais une poigne le retint. Le chanteur sentit son cœur bondir dans sa poitrine lorsqu'il baissa les yeux pour rencontrer deux prunelles bleues le scrutant anxieusement. Le blond semblait vouloir lui dire quelque chose mais aucun son ne franchit la barrière de ses lèvres. A la fois euphorique et paniqué, Liam porta un dernier regard à son ami et courus vers la porte de la chambre qu'il ouvrit à la volée.

- S'il vous plaît ! S'il vous plaît ! S'époumonna-t-il dans l'espoir d'attirer l'attention de l'une des infirmières qui étaient de garde en ce début de soirée. Il n'eut pas à attendre longtemps avant qu'un groupe de personnes en blouse ne fasse irruption dans le couloir, son statut de superstar lui valant d'être surveillé à chaque instant. Niall se réveille ! Sur ses paroles, le petit groupe pénétra dans la chambre, s'affairant bientôt autour du patient. Liam les observa faire depuis le pas de la porte en se rongeant les ongles, s'interrogeant sur la tournure que prendrait bientôt les événements.. Certes, Niall sortait enfin du coma et c'était la fin d'une longue angoisse. Cependant, le chanteur ne pouvait s'empêcher d'être tourmenté quant à l'avenir du groupe et donc de sa carrière. Le brun soupira longuement avant de focaliser à nouveau son attention sur le seul médecin qui demeurait désormais dans la chambre, conversant d'un air sérieux avec l'irlandais. Au bout de quelques minutes, l'homme d'une quarantaine d'années hocha lentement la tête avant de se lever pour rejoindre Liam, qui se redressa à son arrivée.

- Nous devons encore faire quelques examens, commença le médecin d'une voix calme, contrastant avec la mine soucieuse qu'il arborait, mais a priori votre ami est tiré d'affaire. Un large sourire éclaira le visage du jeune chanteur suite à cette annonce. Il s'apprêtait ainsi à remercier chaudement le médecin, mais un étrange sentiment le retint, une impression désagréable que cette conversation n'était pas terminé. Il fronça les sourcils et sollicita le médecin du regard, l'invitant implicitement à continuer. Il demeure cependant un problème, annonça alors le vis à vis de Liam, l'entraînant doucement vers le couloir avant de refermer la porte de la chambre de Niall. Lorsque j'ai demandé à votre ami la date d'aujourd'hui, il m'a répondu que nous étions en janvier 2010..

Quelque part dans Londres / au même moment / PDV Laura Bell

Je pénétrai précipitamment dans l'immeuble et montai les escaliers en hâte, la colère s'emparant petit à petit de mon corps, m'empêchant de réfléchir clairement. Parvenue à l'appartement désiré, je tambourinai de toutes mes forces contre la porte, m'attirant bientôt les regards curieux de deux jeunes filles qui venaient d'atteindre le palier. La porte s'ouvrit enfin au bout de plusieurs secondes, me confrontant à un Julian soucieux. Je le dévisageai d'un air volontairement mauvais, déglutissant avec difficulté.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Crachai-je en serrant les poings.

- Kate avait besoin de moi. Répondit calmement mon ex petit-ami. Au fait, comment va Louis ? Demanda-t-il soudain, un rictus se formant sur ses lèvres pincées. Je dus me retenir violemment de lui expédier ma main dans la figure.

- Julian, laisse tomber. L'interpella Kate d'une voix fébrile. Elle venait d'apparaître sur le pas de la porte et m'adressa un regard désolé. Je la scrutait des yeux un moment avant de pousser Julian pour me frayer un chemin à l'intérieur de la suite, Kate sur mes talons. Tu veux boire quelque chose ? Demanda-t-elle soudain, m'arrachant un rire nerveux qu'elle s'appliqua à ne pas relever. Un café peut-êt-