Vengeance

Chapitre 4

Jaden Brown

"On dit que le Phoenix renait de ses cendres mais je pense qu'à chacune de ses morts il perd une partie de lui"

Fatiguée de regarder les programmes ridicules de sa télévision , je l'éteignit puis observais encore un peu son visage . Je finis par réussir à le déplacer et je me rendis à la cuisine afin de me servir un verre d'eau . En longeant le couloir , je remarquais une photo sur le mur représentant Harry et Jahron. Mais qu'est ce que cette photo signifiait alors qu'il m'avait clairement défendu tout contact avec ce gars? Je retournais dans le salon mais il n'était plus là . Je dis son prénom plusieurs fois sans aucune réponse de sa part. Commençant à me demander dans quoi je m'étais fourrée, je ramassa mes affaires et entrepris de partir . Au moment d'ouvrir la porte une main aggripa mon épaule et je sursauta
_ Où vas tu sans me prévenir? Dit Harry sur un ton froid
_Je rentre chez moi il se fait tard. Répondis-je sur le même ton
_ Laisse moi au moins te raccompagner. Sourit-il

_Ta gentillesse tu peux te la garder.

Je retirai sa main de mon épaule et sortis directement dans la rue . Je marcha jusqu'à un arrêt de bus et attendu pendant une vingtaine de minutes avant de voir un bus pointer à cet arrêt isolé. Je montais et pris un autre bus afin d'arriver près de chez moi . Une fois rentrée, je montais directement dans ma chambre sans saluer mes géniteurs qui étaient à la cuisine .

Un grand bruit sourd se fit entendre au rez-de-chaussée et de nombreux bruits de pas firent leur apparition dans l'ensemble de la demeure puis plus rien . Je m'avançais prudemment jusqu'à ma porte et elle fût défoncée dans une grande brutalité . Plusieurs policiers se mirent à tout retourner dans ma chambre tandis que je restais stupéfaite . Mon père apparût alors dans l'encadrement de la porte et hurlait d'arrêter de fouiller mais ils continuaient sans broncher , je ne savais même pas ce qu'ils cherchaient . Quelques minutes plus tard , je sortais de ma chambre et constata que toute notre maison avait été retournée .Les policiers sortirent un à un et de notre demeure puis j'entendis l'un d'eux dire à son micro que la drogue n'était pas chez mon père . Mon père était donc un narcotrafiquant ? Où ils avaient eu une fausse information ?Tant de mystères.

Mon père hurla sur le chef de la police au téléphone quelques instant plus tard et je cru savoir qu'il se confondit en excuses auprès de mon géniteur . A la cuisine , ma mère pleurait de toutes ses larmes puis monta dans leur chambre . Je tentais de la retenir pour la soutenir mais elle me repoussa .
_Il se passe quoi papa ?
_Rien ma chérie , quelqu'un a appelé la police pour leur dire que je cachait de la drogue dans la maison et la police est venue immédiatement .
J'acquiesçais puis entreprit de ranger ma chambre mais un autre bruit sourd vint de ma terrasse . Cette fois ci je l'ignorait et continuais de ranger jusqu'à ce que je sente une main sur ma bouche puis Trou noir .

Et là je sentis le noir m'installer petit à petit

Quelqu'un m'assenait des coups sur les cuisses et j'ouvris faiblement les yeux . La lumière m'aveuglait fortement .Debout devant moi se trouvait Jahron munit d'une barre de fer avec un regard loin d'être innocent . J'observais les alentours et je me rendis compte qu'on était dans un hangar désaffecté et que l'air était empli d'humidité et d'odeur d'urine.
_ Où ton père cache sa marchandise ? Demanda Jahron calmement
Je ne répondis pas et il me frappa durement la barre de fer contre ma tempe. Le choc fût tellement rude que je tombais littéralement de la chaise sur laquelle j'étais attachée. Il me releva puis répéta sa question mais à quoi bon répondre si je ne connaissais pas la réponse ni même le sens de la question. Il m'assena encore un autre coup quelques instants plus tard puis je tombais encore dans les vapes .

Mon corps était engourdis à ma reprise de connaissance . J'étais à présent dans une sorte de chambre . Allongée à même le sol dans ce qui semblait être de la pisse . Je tentais de me relever vainement mais je n'avais aucune force afin d'y parvenir . Je réessayais plusieurs fois jusqu'à ce que je puisse m'asseoir et m'adosser sur une sorte de pneu. La lumière était faible et provenait du bas de la grande porte . Au moment même où j'observais cette porte , un homme blanc très grand ,costaud au crane chauve ouvrit la porte avec un sourire de carnassier prêt à ne faire qu'une bouchée de sa proie .
_ Prête à t'amuser salope ? Je vais te faire hurler jusqu'à ce que tu nous dise tout ce qu'on veut savoir . Dit-il avec un accent russe prononcé
La porte se referma lourdement derrière lui et je savais que j'allais sûrement périr au vu de ce qui m'attendais avec cet être ignoble

La mort arrive muette comme une tombe,  bruyante comme une arme.