Chapitre 2 : Découverte

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J'ai tout de suite remarqué, la poignée qui avait l'air d'avoir tout au plus deux ans. Pour quelle raison une porte vielle de plus de 75 ans est si bien gardee ?

- Jane, James descendez s'il vous plait ! Votre tante veut vous voir.

La voix de Laten en bas de l'escalier me sortit instantanément de mes pensées et je pris peur, j'étais à un endroit où je n'avais certainement pas le droit d'être.

Je rebroussais donc rapidement chemin en me promettant de revenir et de trouver pourquoi cette vielle porte est fermée par une serrure neuve ainsi que par un cadenas de très bonne qualité.

- Coucou Jane, tu as bien dormi ? me demanda James d'une voix encore un peu endormis

- Oui assez bien et toi ?

- Oh oui très bien, mon lit est très confortable.

En bas de l'escalier Laten nous montra une pièce, nous entrâmes dans le salon, et apercûmes une dame, très élégante et âgée de la cinquantaine.

- Bonjour mes enfants. J'espère que vous avez fait bon voyage et que vous avez passé une bonne nuit.

- Merci ma tante le voyage c'est passé sans embuches merci de nous accueillir. Lui répondis je, tout en jetant un regard vers James qui me demanda du regard s'il fallait lui dire pour le train ou pas. Je lui répondis que pour l'instant on ne lui dirait rien.

Puis elle reprit la parole

- Bien ! Vous êtes ici chez vous. Mais cela ne vous dispense pas de devoir respecter certaines règles : Ce manoir est grand, je suppose que vous l'avez remarqué. Evitez de crier a tût-tête. Vous pouvez passer autant de temps que vous voulez dans le jardin, mais soyez rentrés pour le crépiscule. Et dernière règle : Vous pouvez explorer le manoir à votre guise mais n'aller jamais dans les endroits sombres et froids.

Même si il est déjà 14 h, profitez de cette après-midi pour vous installer dans vos chambres.

- Ma tante ! Savez vous pour quelle raison notre mère nous a éloignés de Birmingham ? demandais-je d'une voix mal assurée.

- La seule information que je peux te donner est que la guerre frappait de plus en plus la ville, cette dernière étant presque en ruine, elle vous a éloignés pour que vous puissiez vivre et non survivre. Ma sœur à toujours voulu protéger et sauver les personnes qu'elle aimait.

Sur cette réponse très évasive je suis montée dans ma chambre. Quand a James, il était monté dans sa chambre tel une fusée. Une fois fois dans ma chambre je mis mes affaires dans le placard.
En ouvrant ce dernier, j'apercu un uniforme d'école :chemise blanche, cravate noir, un pull vert avec le blason doré à tête d'aigle avec une banderole au dessus de sa tête avec écrit : St Matthew High school. Il y avait ensuite une jupe verte et noir et des chaussures noirs.

Une fois que toutes mes affaires fut rangées, je decida d'aller aider James a terminer son rangement.

Quand tout fus finis James se laissa tomber sur son lit

-Jane, j'ai peur. Peur de ne jamais revoir maman et papa, j'ai peur de ne jamais revoir notre ville, dit James d'une voix remplie de larmes

-Chuuuut je suis là tout va bien, la guerre va bientôt finir et tout redeviendra comme avant. Tu reverras les magasins oú tu achetais tes bonbons, les enfants qui jouaient au ballon. Mais pour l'instant nous devons rester ici pour notre sécurité, tu comprend? A cet instant ce que je souhaitais le plus était que ma voix ne trahisse pas la tristesse et la peur que j'éprouvais

- Oui, mais si nous on est en sécurité, papa et Maman le sont aussi?

A ce moment la je ne savais pas quoi dire, devais je lui dire la vérite ou lui embellir cette derniere?

- Et bien, Papa protège le pays en se battant contre les Allemands et maman.. soigne les bléssés. Ils vont bien ne t'en fais pas. Mais je ne peux pas te dire qu'ils sont en sécurité. Leur travails peuvent parfois être dangeureux mais tout ce passera bien. En disant cela je priais pour que papa soit encore en vie et pour que maman ne soit pas trop près du front.
James, ça te dirais d'aller jouer dans ce tres grand jardin?

- Ho Oui!!!
James me précéda dans les escaliers et se rua dehors. Le jardin était très grand et très fleuri, on pourrait se croire dans les jardins de Versailles.

Pendant plus d'une heure nous joués à chat, à épervier sorter et à cache cache.
Cinq parties de cache cache plus tard, la nuit commençait à tomber, et James était introuvable.

-James!! James, oú es tu ?? Sors maintenant, tu a gagné!! Criais je à plein poumons
Cela faisait une heure et demie que je le cherchais quand tout à coup... Au fond d'un chemin, se dessinait une petite Chapelle. James aurait très bien pu rentrer dans cette chapelle sachant que là je ne le trouverais pas de si tôt. Je me suis donc approchée de la porte en bois moisie et dès que mes deux pieds furent à l'interieur je senti un vide m'aspirer vers le sol .

Enquête au CommonwealthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant