Chapitre II - Un endroit ou la violence n'existe pas...

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(EN COURS DE CORRECTIONS ) 


Avellana avança dans les couloirs, l'esprit chamboulé par la venue des trois étrangers. Qu'allait-elle bien pouvoir faire de ces trois âmes perdues, étaient-ils vraiment dignes de faire partie de la meute ? ou allaient-ils trahir ceux qui venaient de leur offrir le logis. Bien qu'aillant été attendrit par la détresse des enfants, Avellana se mit à regretter ce geste de charité. D'habitude, elle n'offrait que le couvert aux malheureux qui venait frapper à sa porte, mais aujourd'hui elle avait cédé à ses enfants un toit sous lequel dormir et l'espoir d'un avenir glorieux duquel elle était le pilier. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Quand bien même ils n'étaient que des enfants, elle craignait, qu'en grandissant, que les murmures des fomenteurs n'aient raison de leurs reconnaissances et les pousses à la trahissons. Ce schéma elle l'avait si souvent vu qu'elle ne pouvait plus l'écarté de ses pensées. «La nuit porte conseil» se dit-elle.

En ouvrant la porte elle fut éblouie par les rayons du soleil, elle plissa ses yeux glacés et plaça une main devant son regard le temps que ses pupilles s'adaptent à la lumière aveuglante de la planète de feu, qui n'allait pas tarder à aller se coucher.

Elle descendit quelques marches et avança dans la cour. Celle-ci était le centre d'entrainement, on pouvait voir des mannequins fait de bois et de pailles, des épées en bois. La cour abritait aussi les écuries, justement c'est là-bas que la jeune femme se dirigeait.

Là-bas c'était son cocoon, enfant elle adorer passer des heures là-bas, à brosser son poney préféré.

Alors qu'elle avançait vers les portes du bâtiment, une ombre apparut, celle-ci était appuyée contre l'une des poutres se trouvant devant l'entrée de l'écurie, elle était habillée tout de noir, la capuche d'une veste cachée son visage, mais sa carrure indiqua que l'ombre était masculine.

La jeune femme ne s'inquiéta pas de la présence de l'homme mystérieux. Cet homme elle le connaissait très bien.

En voyant la jeune femme arrivée celui-ci releva la tête et la salua d'une révérence moqueuse, ce qui fit rire Avellana.

- Tient donc regardé moi ça, un revenant

Dit-elle d'un ton moqueur.

- C'est ça moque-toi de moi Avellana.

- Que deviens-tu Zedkiel ?

Dit-elle tout en rentrant dans les écuries avec Zedkiel sur ses pas.

- Et bien pas grand-chose je croque quelque jeune femme par-ci par-la et je chasse quelques brigands pour certains de tes bêtas. Je passais justement dans le coin et je me suis dit « eh si je passais voir la plus belle des femmes que j'ai rencontrées »

Avellana lui lança regard en coin tout en s'approche de l'un de ses chevaux : un magnifique étalon noir typé Espagnol.

- Tes paroles ne charment que les vierges Zed', dit-moi ce que tu veux vraiment ?

La jeune femme sourit au vampire, elle avait compris son petit jeu et savait très bien qu'il était ici pour quelque chose.

- Eh bien alors que je me reposais à l'ombre d'un arbre pour éviter de cramer au soleil, j'ai entendu tes hommes qui cherchaient un certain marchand d'esclave, voyant leur discrétion magistrale je ne pouvais laisser faire ça alors je suis venu te voir pour te proposer mes services qui sont, au moins, mille fois meilleurs que ceux de ta petite troupe de fantassin.

EN PAUSE - Xenasias - Tome 1 : This is my Domain !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant