Vengeance d'une vie ( Terminée)

• CHAPITRE 41 •

Je me réveille après une bonne nuit de sommeil qui a été bien reposante. Je cligne plusieurs fois des yeux et regarde Jake. Il dort paisiblement, la bouche légèrement ouverte. Je me redresse doucement sur le lit, tenant la couverture pour cacher ma poitrine nue. Je reste là, quelques instants, assise sur le lit, au milieu de cette chambre silencieuse avant de me lever.

J'attrape mon peignoir qui est resté au bout du lit et le porte. Je marche sur la pointe des pieds jusque ma valise et en sors mon cahier tout en regardant vers Jake pour vérifier s'il dort toujours. Je me faufile derrière le rideau et ouvre discrètement la porte fenêtre pour atterrir sur la terrasse.

Je m'assois au même endroit qu'hier soir et ouvre mon cahier. Je relis d'anciens poèmes que j'ai écris et réfléchis pour en écrire un nouveau, concernant la soirée d'hier passée avec Jake. Après plusieurs ratures et gribouillages, je termine enfin ce poème.

« Prenons notre temps ce soir bébé,
Tout va bien se passer.
Un verre de champagne à la main,
Nous nous regardons sans penser au lendemain.

Le vent frais du soir,
Me fait frissonner sous mon peignoir.
Seuls toi et moi enlacés,
Pourrait m'aider à me réchauffer.

Tu t'approches vers moi et pousse nos verres sur le côté.
Je m'approche à mon tour et commence à t'embrasser.
Mes deux mains accrochées derrière ton cou,
Je sais comment te rendre fou.

Augmente le son de la radio,
Ferme les rideaux.
Éteignons les lumières,
Et célébrons mon anniversaire.

La nuit est tombée depuis bien longtemps sur cette terrasse.
Et tout ce que j'attendais était que l'on s'embrasse.
À travers nos baisers, ton sourire...
M'aide à deviner ce que tu aurais toujours voulu me dire.

À cette soirée, tu m'as dis que tu voulais te déchainer.
Je t'avais répondu que nous pourrions essayer,
Dans la chambre de cet hôtel privé, sur ce lit bordé.
Qui n'aurait pas mit longtemps à être défait.

Dansons comme si nous faisions l'amour,
Comme s'il n'y avait plus rien autour.
Nos deux corps en ébullition font monter la température.
Nous nous embrassons sans nous détacher de ce mur.

On l'a fait toute la nuit jusqu'à ce que nos corps s'abandonnent sur le lit.
Nous nous sommes enfin endormis lorsqu'il n'y avait plus de bruit.
Quand je me suis réveillée le lendemain matin, la réalité est venue se cogner à la fenêtre.
Comme si cette nuit avec toi n'était qu'un rêve qui venait de disparaitre.

J'aurais voulu que tu me prennes dans tes bras...
Et que tu me dises: ''Je serai toujours là pour toi''.
J'aurais encore voulu que tu me dises ''Je t'aime'',
Mais ces mots m'auraient fait trop de peine.

Nous aurions pu mourir de ce doux plaisir,
Et souffrir de ce désir.
Je me disais que pour moi tu étais une cible.
Car je savais déjà que notre amour était impossible.

Seuls mes secrets cachaient cette triste réalité.
Je voulais continuer de t'aimer sans te dévoiler la vérité.
Une partie de moi se forçait à me venger,
Pour te faire regretter les erreurs du passé. »

Je referme le cahier et rejoins la chambre. Jake n'a pas bougé, il dort vraiment comme un bébé. Je repose le cahier au fin fond de ma valise et vais me préparer tranquillement dans la salle de bain. Lorsque j'en sors, Jake est en train de se rhabiller. Je m'assois au bord du lit, de l'autre côté de Jake. Je sens son regard se poser sur moi puis je l'entends me demander: