Chapitre 11: sa solitude était si grande

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                Tom Dupin avait ramené Adrien chez son père. Adrien était directement allé dans sa chambre il ne souhaitait pas voir son père et encore moins  devoir s'expliquer devant lui. Il l'aurait souhaité avant mais au vue du comportement de ce dernier ce n'était plus d'actualité. Tom rentra chez lui, indubitablement il n'était pas ravis d'avoir laissé adrien à monsieur Agreste mais ce n'était pas son fils et malgré les mauvais côté de cette homme il devait sans doute l'aime.

                 Marinette quant à elle était dans sa chambre, cahier de croquis à la main mais aucune inspiration en vue. Elle aurait aimé qu'Adrien reste plus longtemps et avait été très touché par son histoire. C'était la première fois qu'il lui dévoilait ses émotions de cette manière. Elle ne s'était jamais douté que la solitude du garçon était Si grande. Durant cette soirée ni Marinette ni adrien ne purent fermé l'œil la nuit d'après, adrien en partis car il s'était deja endormis sur les genoux de Marinette, mais cela ne lui avait pas déplus cette sensation de chaleur. Marinette quant à elle était triste, mais déterminée, oui déterminée a changé les choses, elle refuser de voir son tendre ami triste plus longtemps, et voulait définitivement faire changer d'avis et de comportement monsieur agreste.

Elle attrapa alors sa veste et sa sacoche bien décidée à faire changer d'avis le paternel de son coéquipier.

Des qu'elle vue l'imposante maison Agreste, son courage sembla s'envoler aussitot mais l'image désespérée d'Adrien l'a convaincu, elle s'approcha de l'interphone et son doigt bien que tout d'abord hésitant sonna fort et longtemps jusqu'à ce que quelqu'un réponde.

La voix de Nathalie raisonna bientôt dans l'interphone. La tonalité froide de l'assistante n'était pas non la pour l'encourager davantage.

- " Je souhaiterais parler avec Monsieur Agreste s'il vous plaît " , demanda -t-elle aussi poliment que possible.

- "Il est occupé."

- "Très bien alors je vais restez la jusqu'a ce qu'il soit libre, vous pouvez lui signaler. Merci."

Bien entendu Marinette avait cacher son anxiété en parlant sans respiré, et sans un point. Nathalie, fut quelque temps désorienté par l'excès de confiance de la part cette jeune fille aux cheveux bleus. Elle se dirigea vers le bureau de monsieur Agreste et toqua. Lorsqu'il ouvrit elle lui dit que quelqu'un l'attendait. Gabriel pensa que c'était son rendez vous avec une critique de mode accepta de recevoir ce rendez vous. Nathalie se dirigea vers la porte d'entrée et ouvrit a Marinette. Celle-ci lui fit un regard plein de remerciement. Elle se dirigea dans l'antre de monsieur Agreste, elle regarda cette décoration simple qui désormais lui paraissait anxiogène.

Elle franchit la porte, et monsieur agreste l'attendait il fut surpris en la voyant, mais n'en montra rien.

-"Que fait vous la? à part me gêner et me faire perdre un temps précieux.

-Je viens vous parler de votre fils.

-Je n'ai pas besoin de vos conseils ni de vous entendre parler de mon fils. Je le connais assez bien, alors je vous demanderai de partir. "

Marinette le regarda un instant sans rien dire. C'est comme si aucune émotion ne le traversait. Il ressemblait à une espèce de grande coquille vide sans le moindre sentiment à l'intérieur. Elle fit quelques pas en arrière puis décida que non, elle allait lui dire ses quatre vérités.   

- "Non." elle avait dit sur un ton tellement calme que même Gabriel en fut surpris. 

- Quoi ?

- Je peux vous poser une question ?" demanda-t-elle sur un ton neutre. 

Gabriel hocha la tête sans rien dire. 

- "Vous aimez votre fils ?"

D'abord Gabriel ne sut quoi répondre. La réponse était tellement évidente mais pourtant il resta muet attendant de savoir ce qu'elle allait dire. 

- "Vous êtes tout ce qui lui reste. Adrien ne tourne plus qu'autour de vous. Depuis toujours il fait tout ce que vous voulez dans l'espoir d'attirer un peu votre attention, de vous Faire réagir. Vous répétez sans cesse qu'il est ce que vous avez de plus précieux au monde mais si c'est vraiment le cas, alors prouvez le. Votre fils souffre de la perte de sa mère mais vous ne faite rien pour le consoler. Vous ne lui en parlez jamais et restez toujours discret sur ce sujet. Adrien a besoin de vous Monsieur Agreste, alors réagissez ! 

Cette fois-ci, un silence de mort s'abattit dans la pièce. Personne n'avait jusque la eu le cran de dire au père d'Adrien la vérité qui pourtant crevait les yeux. 

Satisfaite de son petit effet, Marinette récupéra son sac à dos qu'elle avait laissé sur le sol et s'en alla, laissant Gabriel en plein milieu de son bureau. Gabrielle resta silencieux, son corps devint lourd, il était comme paralysé par le poids de la vérité. Il resta la assis longtemps ne faisant que regarder ses papier, il se leva doucement. se dirigea vers sa chambre, et ouvrit une porte qui était rester fermé bien trop longtemps, devant lui le bureau de sa femme adoré. Il le regarda doucement touchant chaque meuble avec un respect presque divin. 

D'un tiroir il sortit la photo d'une femme avec un jeune bébé dans ses bras. Il referma tout doucement laissant la porte entre ouverte, espérant au fond de lui que le fantôme de sa femme ne le hanterais pas la nuit. Calmement, il toqua a la porte d'Adrien qui lui ouvrit presque immédiatement. Sans rien dire Gabriel se mit s'abaissa pour être à sa hauteur et l'étreint, puis toujours sans rien dire il lui donna la photo et attendit sa réaction. 

Adrien regarda la photo, muet. Son père ne lui parlait jamais de sa mère alors lui montrer des photos d'elle était carrément inexistant. Il eu une légère larme qui coula de sa joue, visiblement son stock n'était pas épuisé. 

"-Père...

-C'était la première fois que tu es rentré à la maison avec nous.  Ta mère avait voulu ranger toute la maison pour ton arrivée. Elle a d'ailleurs réussi à me convaincre puisque je me suis mis à faire les soldes le jour même." 

Adrien sourit à cette image. Il ne voyait pas du tout son père sortir faire les boutiques et encore moins pour un bébé. 

- " Mais tu as trouvé le moyen de pleuré chaque fois qu'on te posait quelque part. Tu pleurais dès que tu quittais nos bras on t'as laissé dormir dans notre chambre toute la journée. D'où la photo que j'ai ptise. "

- Père je ... 

- Adrien écoute. Je sais que je n'aurai surement jamais le prix Nobel du meilleur père du monde. Néanmoins je t'aime. Je sais que je ne te le dis jamais mais crois moi je le pense. N'en doute jamais car de tout ce que je possède ici, tu es ce que j'ai de plus précieux sur cette terre. Je serai près à tout laisser tomber pour toi."

Gabriel n'avait même pas eu le temps de terminer sa phrase que son fils fit un pas en avant et l'enlaça. 

Ils profitèrent de cet instant en silence tellement il se faisait rare jusqu'à ce que le fameux rendez-vous sonne à la porte. 




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⏰ Dernière mise à jour : Sep 11, 2018 ⏰

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