Un été en camargue.

Chapitre 2 : Direction la Provence !

Le jour tant attendu est enfin arrivé, ça fait 6 jours que je suis en vacances mais le temps ne passe pas vite quand même ! Ma valise est dans ma chambre depuis un mois et dès que quelque chose me passe par l'esprit je me hâte de l'y ajouter ! Après avoir fini de manger je me lave les dents puis la fourre dans ma trousse de toilette. Je vais me coucher, il est 20h30, j'ai du mal à m'endormir et quand mon réveil sonne à 22h, je n'ai quasiment pas fermé l'œil. Je fourre mon doudou lapin dans ma valise à roulettes bleues puis je descends sans faire de bruit. Je me démêle les cheveux, mes parents se lèvent un peu avant 22h30. Je charge mon sac et ma valise dans la voiture tandis que je garde mon sac à dos. Nous nous mettons en route vers 22h20 et nous arrivons à la gare 10min avant le départ de mon train. Je composte mon billet alors que le train entre en gare, j'embrasse mes parents sur le quai puis je saute dans le train. Je trouve une place, soulève ma valise et la dépose dans le casier. Je m'assoie sur la banquette et fais des signes à ma famille de la main. Lorsque le train démarre, j'ai envie de faire demi-tour, de rentrer chez moi avec eux, eh oui, je sais c'est bête, ça fait plus d'un mois que j'attends ce moment mais c'est comme ça : les au revoir ça a toujours été compliqué. Je laisse couler quelques larmes sur mes joues à la sortie de la gare mais je les essuie tout de suite : je ne vais quand même pas pleurer ! Je pense aux journées fantastiques que je vais passer avec Maëva et je m'endors...

« Arrêt à Paris dans 5 minutes »

Je suis réveillée par cette annonce. Je vérifie que j'ai bien mes billets et je descends ma valise. Le train s'arrête et je descends. Je dois changer de quai et le train est déjà arrivé, j'entre, dépose ma valise à mes pieds et me rendors quasiment aussitôt.

Nous arrivons à Marseille à 5h. J'ai 15 minutes d'attente avant que le prochain train arrive. Je me dirige vers le quai où est prévue l'arrivée de mon train. Le train arrive et ouvre ses portes, je monte à nouveau et sort "Black beauty" de mon sac, je suis allée l'acheter hier. Je commence à lire et, au bout d'un quart d'heure, le jour se lève. Je range mon livre et regarde le paysage, le bonheur m'envahit. La nuit a beau avoir été courte, je suis en pleine forme. Lorsque le train s'arrête, je me rue dehors. Je jette des regards de tous les côtés et j'aperçois Maéva qui accourt vers moi. Nous nous jetons dans les bras l'une de l'autre. Maéva prend ma valise en me lançant d'un ton plus qu'enjoué :

-Ca va ? T'aurais pas pu prendre un train qui arrive plus tard ? Ca fait une semaine qu'on est en vacances et je suis obligée de me lever à 5 heures du mat' !

-Pourquoi est-ce que ça n'irai pas ? Tu vas quand même pas commencer à te plaindre ? Je remonte dans le train sinon ! je m'éclaffe

-Oh non ! Reste avec moi ! Bon allez mes parents vont se demander ce qu'on fait, déjà qu'ils sont à la bourre ! Je leur ai dis qu'on pouvait prendre le bus de ville pour aller jusqu'à la boulangerie ! Mais ils ont dit qu'ils allaient quand même venir t'accueillir !

Maéva m'entraîne vers ses parents.

-Salut Lisa ! Alors, tu as fait bon voyage ?

-Bonjour, oui oui, vous allez bien ?

-Oui, ça va, on est juste un peu en retard mais bon, on n'allait quand même pas vous laisser prendre le bus toutes seules !

Nous nous dirigeons vers le parking où nous prenons la voiture. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la boulangerie où travaille les parents de Maéva. Nous nous installons dans un coin et nous discutons joyeusement pendant plus d'une heure. À 8 heures, Maéva m'entraine jusqu'à la caisse où elle dépose 2 euros puis elle me tend un cookie tandis qu'elle mord dans le sien. Les premiers clients arrivent quelques minutes plus tard et nous passons la journée à rigoler et à aider la vendeuse et les parents de Maéva, elle se moque de mon niveau en calcule mental tandis que je rigole de ses talents de cuisinières !