And if we escaped ?

chapter five

Sur le toit ce soir là, nous étions avec notre plaid, en plein mois de novembre on se l'est caillait clairement. Mais on était collées l'une contre l'autre et c'est là que notre premier baiser se fit.

Mais nous étions dans notre bulles. Entre nous, nous deux, juste nous deux, le froid se dissipait peu à peu alors que nos corps se réchauffaient.

Nous étions là, à contempler le ciel dont il nous offrait les étoiles. Il y en avait beaucoup, à mon plus grand bonheur d'ailleurs.
En été, c'est ma petite habitude on va dire. Vers 22-23 heures, je me mets au bord de la fenêtre et je les observe.

J'ai bien l'impression qu'elles sont innocentes, comme un signe de paix, les étoiles ont l'air pures. C'est étrange à dire, mais elles m'apaisent.

« - Je t'aimais comme une folle, et je crois que c'est toujours le cas oui. Mais ce qui est fait est fait tu vois, bien sûr que j'ai envie de toi, de te prendre dans mes bras, de te dire à quel point je t'aime, à quel point je me sens bien avec toi.. »

C'est sûrement la première fois que je me dévoile autant, je ne suis pas une très grande bavarde d'habitude, parfois c'est bien dommage vous savez, ça me met dans des galères pas possible. Mais parfois aussi, je peux exploser et dire tout ce que j'ai sur le cœur, ce qui n'arrive que rarement en fin de compte.

« - C'est vrai qu'on était bien ensemble, une de mes meilleures relations, pour sûr. Mais tu as fini par faire une faute, la seule faute dont je t'avais convié de ne jamais faire, et tu l'as faite. C'était plus fort que toi j'ai l'impression. »

Là c'est différent, je fais une sorte de monologue, elle ne m'interrompt pas et n'a pas l'attention de le faire. Elle m'écoute attentivement, mais son regard se baisse de plus en plus, honteuse.

« - Je ne comprends pas, tout simplement. Tu m'aimais non ? Tu m'aimais..

- Ecoute..

- Non ! J'ai pas finis. »

Mise en situation : imaginez-vous en couple, fou amoureux de partenaire, vous l'aimez comme vous n'avez jamais aimé personne auparavant. Cette personne vous trompe, comment réagissez-vous ?

« - J'y repense tout le temps tu vois, la cause. Le petit truc qui, paf ! Te fais dire que c'est à cause de ça, de ce petit détail dont tu n'aimais pas sûrement. »

Ressentiriez-vous de la tristesse ?
Ressentiriez-vous de la honte ? Ou peut être bien de la culpabilité ?

« - Maintenant. Tu me dis clairement ce qui s'est passé ok ? Et pas de mensonge. »

De laisser votre partenaire trop libre, jusqu'à ce qu'elle fasse ce faux pas ?

De vous apercevoir que vous ne lui plaisez plus ?

De vous dire qu'elle ne vous aime plus, qu'elle en a assez de votre relation, qu'elle se dit qu'elle voudrait du changement ? Et la voilà la meilleure solution.

C'est si évident.

« - Je.. »

Tromper est la meilleure chose à faire quand vous voulez quitter quelqu'un mais que le courage n'est pas à disposition.

« - C'est délicat.

- Evidemment que c'est délicat Maëva, tu crois quoi ?

- Et si on laissait tomber, hein ?"

Elle glissa ses mains de mes avants-bras à mes épaules, effleurant mon épiderme, et les posa sur mes épaules et me poussa légèrement en arrière mais assez pour atterrir sur le matelas. Me regardant d'un air doux, du bout de ses doigts elle caresse mon cou. Je ferme doucement les yeux en soupirant d'aise. Je sentis soudainement ses lèvres sur mon cou, remonter lentement et sensuellement jusqu'à mes lèvres. J'ouvris directement mes paupières et recula ma tête.

" - Je sais pas si je suis prête. Comprends-moi je.."

Mais elle n'écouta pas la fin de ma phrase, bien trop concentrée sur ma bouche qu'elle fixait déjà depuis quelques secondes. Elle effleura ses croissants de chair rosées sur les miens puis étonnement ma main vient se nicher dans sa nuque.

Maëva s'allongea sur moi puis m'embrassa d'abord avec douceur. Mais l'excitation se fit de plus en plus grande en nous, alors le baiser s'intensifia, nos langues franchirent les barrières et se rejoignirent pour une danse endiablée. Sa main se posa sur mon bassin puis souleva petit à petit ma chemise, elle se posa sur mon ventre puis remontait dangereusement vers ma poitrine.

J'y pris mon pied et changea d'avis. Je cède malheureusement à la tentation, c'est plus fort que moi.

- nekoweb