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Ma sœur et moi avons le même caractère et le même désir d'aider les jeunes en difficultés familiales. Sans le savoir, notre malheur nous a lié et nous a permis de nous retrouver. Elle me raconte ensuite la rencontre avec son mari, à la crèche où elle déposait de temps en temps son petit Théo...

On frappe à la porte. Benjamin pousse la porte, nous regarde, pour juger si il peut entrer. Les bras chargés de trois cartons de pizzas, il les dépose sur son bureau.

- Servez vous les filles.

- Merci à toi Benjamin, dit Alice.

- Oh oui merci, je meurs de faim, avec toutes ces émotions. Je n'en reviens toujours pas que tu sois là, tout près de moi. Tu m'as tellement manquée.

Elle me prend dans ses bras, nous restons encore comme cela quelques instants puis on se jette sur les pizzas. Je sens mon Ben nous observer avec un petit sourire aux lèvres.

Après avoir discuté encore un peu sur la vie de ma sœur, nous devons reprendre le travail. Mon beau gosse est resté avec nous tout le long de nos échanges, il s'est fait discret mais attentionné. Cet homme me plaît de plus en plus.

L'après midi passe à une vitesse folle. Quand je passe le pas de la porte du centre, je suis stoppée dans mon élan par une main qui se pose sur mon épaule. Ma colonne vertébrale est parcouru par des frissons. Sans même me retourner je sais qui est derrière moi.

- Excuse-moi de te retenir après le travail, mais je voulais savoir si tu avais le temps de venir prendre un café, nous devons nous parler. Je n'en peux plus de cette situation.

Me retournant, je plonge directement dans son regard, qui me supplie de lui accorder ce rendez-vous.

- Ok, allons-y.

Un sourire apparait sur ses lèvres. Je suis nerveuse à l'idée de me retrouver face à lui. En plus, arrivés devant nos voitures, il me propose d'aller chez lui pour être au calme. J'accepte quand même parce qu'une partie de moi est curieuse de voir où il vit et malgré tout m'isoler rien qu'avec lui.

Nous arrivons devant une charmante maison. Il m'ouvre la porte, me débarrasse de mon manteau et de mon sac. Il m'invite a passer dans le salon, où un magnifique canapé d'angle occupe l'espace. Je regarde autour de moi, tous est sobre et de bon gout. Il y a une magnifique cheminé a l'angle de la pièce. Je fini par m'installer, lorsqu'il arrive avec le café qu'il dépose sur la table basse, puis viens s'installer près de moi.

- Comment vas-tu ?

- Ça va, je suis encore un peu chamboulée de nos retrouvailles avec Ali, et surtout de cette façon. C'est un sacré coup de chance pour nous. Au moment où j'allais baisser les bras le destin nous a permis de nous retrouver.

Son corps se crispe lorsque je fini ma phrase, une tension palpable ce fait sentir. Que lui arrive-t-il d'un coup, est ce que j'ai dis quelque chose de mal ?

- Ce n'est pas un coup de chance Chris'.

- Pardon, comment ça ?

- Quand tu m'as raconté ton histoire, j'ai assez vite pensé à Alice, même si je ne connaissais pas son nom de famille, votre passé était similaire. Après certaines recherches dans mes dossiers et quelques renseignements soutirés au près d' Henry, j'étais sûr de moi. Je savais que l'on cherchait un remplacement pendant les vacances de notre éducateur et j'ai fait en sorte que ce soit elle qui vienne. Je suis désolé de ne pas t'avoir dit la vérité mais vous deviez le comprendre par vous-même l'une comme l'autre.

Mon cœur bat à toute vitesse, trop d'émotion en cette journée. Comment a-t-il fait pour me cacher ça, il m'a menti, trahi même. Il savait dans quel état j'étais... Je m'éloigne de lui, j'ai besoin d'air.

- Attend !!!

Je sens sa main accrocher mon poignet et me retenir. Je m'arrête net, son corps vient se coller au mien, une chaleur immense m'envahit. J'ai beau essayer de repousser cette sensation, rien n'y fait. Son souffle chaud dans mon cou m'apaise et son « pardonne-moi » susurré à mon oreille me liquéfie. Je m'éloigne légèrement, me retourne et lui tape sur la poitrine.

- Tu aurais dû m'en parler. Je comprends et je te remercie de l'avoir mis sur mon chemin. Mais tu n'avais pas le droit de me cacher ça pendant des semaines...

Son regard est triste. Je prends son visage entre mes mains et je lui caresse ses joues couvertes d'une petite barde naissante, puis mon pousse passe sur ses lèvres je me rapproche pour y déposer un tendre baiser. Ce premier était plutôt timide, le suivant l'est beaucoup moins. Nos corps sont comme aimantés, en manque l'un de l'autre. Son torse se colle à moi pour m'allonger sur le canapé, il pèse sur moi mais je ne veux pas qu'il s'éloigne. Nos bouches sont toujours sellées, nos langues dansent comme si nous devions rattraper le temps. Ces doigts commencent à se balader sur ma poitrine, il se relève, ses mains sont de plus en plus pressantes. Il commence à défaire un à un les boutons de mon chemisier, son regard planté dans le mien est rempli de désir et d'envie. Sa bouche se pose enfin entre mes seins, je me cambre tellement j'en voudrais plus. Il descend jusqu'à la ceinture de mon pantalon, pour me l'enlever tout en laissant mon sous-vêtement. Il continue de m'effleurer le corps me rendant complètement folle. Lorsqu'il passe sur ma culotte je sens son souffle chaud se répandre sur mon intimité déjà très humide.

- Tu es magnifique !

Le rouge me monte aux joues directement, je n'ai pourtant fait aucun effort sur ma lingerie ne pensant pas finir ma soirée ainsi. Heureusement pour moi quand même que j'entretiens toutes mes zones sensuelles... j'en souris intérieurement.

Il se lève commence à enlever son tee-shirt et son pantalon. Je découvre enfin ces jambes ferment et musclées, comme je les imaginais. Pour admirer le spectacle qu'il m'offre en se déshabillant, j'en profite pour m'assoir et dégrafer mon soutien gorges. Nous sommes à égalité mais plus pour longtemps, il se débarrasse vite de son caleçon qui devait énormément le serrer vu la bosse qui s'était formée. Je me relève, m'approche de lui pour le toucher enfin. Il a un corps de rêve et la nature la plutôt bien gâter. Me plaçant devant lui, je le fais reculer pour qu'il s'assoie sur le canapé. J'en profite pour ôter ma culotte.

- Tu as un préservatif ?

- Dans ma poche de pantalon.

Je prends le petit étui, l'ouvre et lui enfile avec douceur. Je monte sur lui pour enfin le sentir de nouveau en moi. L'excitation était si intense que rapidement nous avons atteint la jouissance.

La nuit a été riche en émotion et en plaisir mutuelle. 

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Désolé pour ce petit retard... et encore merci de nous lire.

CoïncidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant