Chapitre 10 Parce que la fin peut aussi être le commencement

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Bonjour mes petits captains,

Nathdawn a eut la gentillesse de corriger ce dernier chapitre avec rapidité. Comme toujours :D Elle est magnifique :D

En vrai je suis angoissé de poster la fin. Parce que justement c'est la fin.

J'espère qu'elle vous plaira malgré tout. Merci a tous ceux qui l'ont aimé, qui ont laisser un mot, qui m'ont supporté dans cette aventure. Merci à vous, car sinon je ne serais jamais arrivé jusque-là. Love sur vous !

 Tous ce qui se passe dans ce chapitre était prévu depuis le début de la fic, on m'avait demander un Dark Steve, donc le voilà :D

Bonne lecture et love sur vous.

Chapitre 9 : Parce que la fin peut être aussi le commencement

Tony courait à en perdre haleine. Il le savait, il en était sûre : Steve allait le jeter comme une vieille chaussette sale, l'oublier et partir. Cela ne pouvait être autrement. Il allait finir seul.

Il cavalait à travers les couloirs. Sans penser à son souffle qui lui manquait. Sans remarquer les murs qui tanguaient à cause de l'alcool qu'il avait bu pour noyer son chagrin. Non, tout ce qui comptait c'était le retrouver et se faire pardonner. Il n'avait pas fait tout ça pour en arriver là. Hors de question, il refusait même cette éventualité.

Il finit par arriver dans la chambre. Leur chambre. Les poumons en feu, les vêtements débraillés, il était là, fixant Steve à juste quelques mètres. Le soldat était proche du lit, un sac à ses pieds mais il regardait par la grande fenêtre comme s'il hésitait vraiment sur son choix.

—Ne fais pas ça, dit aussitôt Tony en s'avançant vers lui. Je ne sais pas ce que tu as en tête mais ne le fais pas.

Steve, droit, les mains derrière le dos, poussa un soupir. Il haussa les épaules avant de se retourner.

—Et qu'est-ce que je veux faire, je te prie ? demanda-t-il de sa voix calme et posée.

—Te barrer, m'oublier. Nous oublier, enchaîna Tony, s'arrêtant de l'autre côté du lit. Elle n'est rien, tu sais. Je n'ai jamais voulu te faire du mal.

—C'est ça le problème avec toi, Tony. Tu sais, mais tu fais mal, interrompit autoritairement Steve.

Tony le fixa quelques secondes, papillonnant des yeux. Il ne s'attendait pas à ce que Steve lui réponde de cette manière. Steve semblait avoir dépassé le stade de la fureur ou même de la tristesse. Il était ce soldat de l'ancien temps, toujours en guerre, le corps aux aguets, les muscles tendus. L'ingénieur ne pouvait s'empêcher de le trouver impressionnant.

—Steve, tu m'en veux ?

—Si je t'en veux ? répéta le blond en s'avançant d'un pas, l'air toujours aussi impénétrable.

Le fier soldat, le chef de guerre se trouvait devant Tony. L'ingénieur comprenait enfin comment il avait pu mettre à genoux un dictateur et sauvé le monde à lui seul tant de fois.

—Tu fais toujours ce que tu veux. Tu t'imposes aux autres. Tu fais comme bon te semble. Et cela suffit !

La voix raisonnait dans la chambre comme si Steve avait crié. Mais pas un mot n'avait été plus haut que l'autre. Et soudainement Tony eut peur. Parce que Steve était différent, qu'il ne s'énervait pas immédiatement ou ne cherchait pas à le réconforter. Une certitude noua les tripes du plus célèbres des milliardaires : Steve allait le quitter.

Il contourna donc précipitamment le lit.

—Steve, ne nous fais pas ça ! Je ne la connais même pas ! C'était pour te faire plaisir, s'affola-t-il en s'avançant vers lui.

La vengeance peut parfois être un plat qui se mange chaud et citronnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant