70

2.6K 102 4
                                    

Selon les infirmières le travail allait réellement bientôt commencer et seulement la joie et l'excitation présente dans les yeux de Ken permis de me calmer. Je sais bien que je suis une grande anxieuse et stressé mais là je crois que je l'ai jamais été autant. Si ça se trouve je ne vais pas réussir à pousser assez, ça sera trop tard et il va partir rejoindre mon père avant de nous avoir connus, ou ça se trouve il a une maladie grave qui ne sait pas vue durant les tests fait pendant ma grossesse. Je fus bien vite sortie de mes pensées par une sage-femme.

-Madame Torres, ça fait plus de cinq heures que vous êtes là et tout est bon pour commencer le travail bientôt, vous avez pas trop mal ?

-Avec la péridurale ça va lâchais-je après avoir grimacé et serrer la main du brun présent à mes côtés à cause d'une contraction

Pour la péridurale j'aurais pu demander une dose plus forte mais si ça aurait été le cas je n'aurais plus rien senti et dans ce cas là je n'aurais pas pu vivre l'accouchement un minimum naturellement disons. La sage femme s'occupant de moi depuis mon arrivée ici me souria doucement en acquiesçant et me promit qu'elle allait revenir bientôt pour voir, en rajoutant que la prochaine fois ça serait sûrement l'heure qu'on attend depuis un peu plus de sept mois. Oui sept mois car je ne comptabilise pas le mois où je n'étais pas au courant.

-On reste sur les mêmes prénoms ? Me souria doucement le brun en passant une main dans mes cheveux

-On va pas changer alors que dans deux heures ton fils aura arrêté de me défoncer le corps soufflais-je rageusement à cause d'une nouvelle contraction

Le brun me fit un léger sourire essayant de cacher le fou rire qu'il était en train d'avoir mais évidemment il craqua bien vite, quel gamin ce mec.

-Pourquoi tu rigoles toi lâchais-je en l'agressant presque, ayant tourné ma tête j'en profita pour l'observer; dans sa chemise blanche et son pantalon cintré il dégage un charme assez fou tandis que je dois ressembler à un torchon. En plus je ressemble à rien à côté de toi claquais-je en croissant mes bras sous ma poitrine; boudant comme un enfant

-Pour rien t'inquiète ricana t-il doucement. Et certes t'as été plus belle mais t'es en train de m'offrir un cadeau unique et à toi aussi, alors on s'en fout de à quoi tu ressembles d'accord ? Le plus important c'est ce qui est en train de se passer il embrassa le dos de ma main et me lança un sourire rassurant mais évidemment Monsieur ne sait pas s'arrêter au bon moment. Puis arrête de faire ça là on voit encore plus tes eins, c'est pas que ça me dérange c'est que je galère à regarder ton visage et à me contrôler après repris t-il affichant un rictus de gamin sur sa gueule d'ange, je vais avoir deux enfants et plus un seul enfaite

Une petite heure passa avant que la sage-femme revienne accompagnée. Elle était déjà revenu entre temps mais apparemment c'était pas le bon moment mais actuellement vu le monde qui la suit ça doit être le moment tant attendu. Une fois en position, le brun à mes côtés qui me tient la main et j'ai l'impression un million de personnes face à moi je poussa lors de la prochaine contraction que je sentie, sous les encouragements de la sage-femme et de Ken, me disant que je "gérais sa race".

Le travail continua encore une bonne trentaine de minutes en essayant de ne pas craquer par la fatigue qui s'accumuler, sans laisser mes émotions prendre le dessus alors que je demandais qu'une chose actuellement : pleurer de nerfs. Mais je n'eu pas le temps de craquer que la voix du médecin me coupa.

-C'est du beau travail votre fils est là souria t-il grandement

Nek refusa doucement de couper le cordon car selon lui il va tomber dans les pommes si il fait ça, mon fiancé un babtou fragile sur les bords ? Totalement.

Lorsque notre bébé fus posé sur mon torse et qu'il attrapa mon doigt et le serra doucement je souria ne pouvant empêcher les larmes de couler et je ricana doucement en voyant que quelques larmes avaient aussi coulées sur les joues de mon brun. Qu'ai-je mérité pour faire naître une boule d'amour comme celle-ci. Je le découvre à peine que j'en suis déjà raide dingue. Le brun m'embrassa lorsque je tourna la tête vers lui avant de glisser un "merci" au creux de mon oreille quand je reporte mon regard sur notre petit. Je pensais avoir atteint un niveau de bonheur incontrôlable lorsque Ken m'a fait sa demande mais je suis encore plus heureuse maintenant, avec Nek à mes côtés et ce bébé j'ai tout ce qu'il faut pour être comblée même si la musique s'arrête un jour.

Je suis en train de vivre un moment unique et je crois bien que je ne m'en rendrais jamais vraiment compte.

-Avant qu'on prenne le petit pour aller le laver et faire des tests pour voir si tout va bien j'aurais besoin de savoir son identité s'il vous plaît nous souria doucement une sage-femme

Je lança un regard à Ken, le poussa à le dire à voix haute.

-Hippolyte Edgar Samaras-Torres

La brune nous souria en nous disant qu'elle adore les deux prénoms qu'on a choisis tandis qu'elle prit le bébé pour aller lui faire faire des tests tandis que Ken la suivit pour rester au près de notre fils.

Ce qui nous a poussé à faire ce choix de prénoms était que j'adore les prénoms grecs et que pour Nek c'est important que ses enfants portent un prénom grec, même si c'est pas le premier mais seulement le deuxième ou troisième il souhaite qu'il y en ait au moins un ce que je comprends et soutiens. Aimant tous les deux ce prénom le choix n'avait pas été difficile et Edgar c'est en référence à mon père sachant que c'était son prénom. Et pour les noms de famille j'ai évidemment décidé que le mien soit présent mais pas au premier plan. Par exemple, à l'école ça sera : Hippolyte Samaras et non Hippolyte Samaras-Torres mais sur ses papiers les deux noms y seront.

Je suis réellement plus que comblée, et dire que y a de ça plus de deux ans je vivais en me disant que la musique était la seule chose pouvant me rendre heureuse alors que juste à côté de moi était présente la personne qui allait me rendre encore plus heureuse que la musique, si on m'aurait dit ça avant je serai sûrement partie en fou rire. Preuve que en peu de temps tout peut changer et qu'il ne faut pas avoir peur de ce changement, il faut seulement l'accepter.

LyhanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant