Mon départ

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Quelques semaines après avoir reçu le courriel confirmant mon admission à Wycliffe School, tout mes affaires comme mes vêtements, mes livres, mes bijoux etc étaient emballée. Mes fournitures scolaire étaient achetées et j'étais enfin prête à prendre l'avion vers ma destination de rêve!

Mes amis m'avaient organisé une grande fête d'adieu. Ils n'arrêtaient pas de répéter que j'allais vraiment leur manquer et qu'ils penseraient à moi tout les jours.

Au fond de moi, je savais que tout ces mots n'étaient que des mensonges.. je ne m'étais jamais sentis à l'aise avec eux et je savais pertinemment qu'ils ne me considéraient pas comme leur amie... À la moindre occasion , ils se retournaient contre moi. Ils avaient répandu tellement de rumeurs à mon sujet! Ils m'avaient humiliée à de nombreuses reprise et bafouaient ma réputation. On m'a répété à plusieurs reprises de m'éloigner d'eux... Mais je savais que si je m'éloignais d'eux, je n'aurais plus personnes et je serais seule.

Et il n'y a rien qui m'effraie plus que la solitude.

...

-Chérie reveille-toi!

Ma mère cognait à la porte dans l'espoir que je me réveille et que j'entame ma routine matinale qui ne consiste pas en grand chose. Un petite douche, un coup de peigne et de brosse à dent et le tour était joué! Je ne me soucis pas vraiment de mon apparence. Plusieurs pensent que c'est du à une grande confiance en moi mais c'est tout autre chose. J'ai seulement peur de mettre beaucoup d'efforts sur mon apparence et d'au final être rejeté... J'ai peur de me dévouer à quelque chose et de ne pas me faire accepter . En ne mettant quasiment aucun effort sur mon apparence j'ai l'assurance qu'en cas de chute, je ne tomberais pas de bien haut.

...

-Tu vas vraiment nous manquer ma puce!

Mon père s'installait la larme à l'œil à table pour ce qui était vraisemblablement notre dernier déjeuner en famille. Je détestais voir mon père pleurer. Je ne l'avais vu pleurer que 2 fois, à la naissance de ma petite sœur et à sa mort.

...

-Papa! Papa! Est-ce qu'on arrive bientôt? J'ai hâte de les voir!

Ma petite sœur répétait sans cesse la même question depuis maintenant 2 heures! Nous étions en route vers le chalet de nos grands-parents où nous allions passer la Semaine de relâche.

Mon père conduisait puisque la chaussée était glissante. Il y avait de tout petit flocon semblable à du coton qui tombaient du ciel. La neige s'accumulait dans les faussés et sur la route.

Les conditions routières étaient dangereuse mais mes parents tenaient à ce qu'on visite nos grands-parents.

-Oui , Cloé. On arrive bientôt! Maintenant s'il te plaît, reste calme tu veux bien? Je sens que Rausalie est tanné de t'entendre parler et je ne veux pas de chicane dans la voiture!

Mon père réprimandais gentiment Cloé qui répondait en boudant.

-Mais papa, Rausa...

Ma sœur ne finit pas sa phrase que nous nous retrouvions dans le fossé après avoir été percuté par un camion.

Je n'entendais rien mais je voyais absolument bien les beaux flocons tomber gracieusement du ciel.

C'était une météo magnifique pour un jour fatidique.

...

Il ne me restait qu'un souvenir douloureux et une cicatrice derrière l'oreille de ce jour là.

...

-Es-tu prête à partir mon lapin?

Ma mère me questionna tout en ramassant les assiettes vides sur la table.

-Je l'ai toujours été!

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Je sais que pour l'instant l'histoire doit vous semblez vraiment anodine et ennuyeuse mais attendez un peu et vous serez gâté! Encore une fois, je suis ouverte aux critiques et au suggestions!

-S

L'internatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant