Chapitre 17: How the lack can destroy so much...

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« Alec! »

Le loup brun se tourne vers nous, ses yeux bleus nous examinent avant qu'il ne grogne, crocs sortis.

« Il ne nous reconnais pas, intervient Émilio, on a aucune chance de le raisonner. »

Mes yeux ne quittent pas le loup géant. Esteban avait raison. Il est affaibli, plus petit, plus maigre, il a clairement perdu de sa masse musculaire, et surtout il boite, on dirait que chaque pas le fait souffrir. Le combat sera plus simple mais plus dangereux pour lui selon ses blessures.

Il nous tourne autour. Ses pattes arrières se baissent, il bondit sur nous, prenant la gorge d'Émilio pour cible. Je me précipite devant ce dernier, mon bras comme bouclier. Les crocs du loup brun se referme autour, le sang coule. Avec mon bras, je l'envoie s'écraser contre un arbre.

« Écartez-vous. »

Les trois lycanthropes s'exécute. Le loup brun secoue sa tête puis plantent ses yeux dans les miens avant de s'élancer dans ma direction.

Il faut le fatiguer un maximum, épuiser il s'arrêtera. Et je sais déjà comment faire.

Le brun ouvre la gueule, s'apprête à me mordre. Au dernier moment j'esquive son attaque.

« Alors louveteau, me moquais je, on est pas capable de toucher son adversaire. »

Il grogne violemment avant de tourner autour de moi, subitement il bondit et essaie de me griffer le ventre, j'esquive alors il en profite pour me donner un coup de pattes dans les jambes. Je vacille légèrement.

« Tu penses que ton âme sœur veux d'un incapable? »

A présent il est enragé, je le sens, toutes personnes présentes le ressens. Bien. Il va se battre autant qu'il le pourra jusqu'à l'épuisement.

J'attrape le premier bout de bois assez gros qui me passe sous la main et m'en sert pour l'égratigner. On continue de se battre un moment. Quand je remarque qu'il fatigue, j'attrape une de ses pattes et la tord, il hurle de douleur, j'en profite pour le retourner, son dos sur le sol mes pieds sur sa gorge. Je prend une à une ses autres pattes et les tords chacune à leur tour. Il suffoque et grogne de douleur, je me décale, mes pieds quittent sa gorge, je m'accroupis face à son visage.

« Dors Alec, je murmure d'une voix rassurante, ne lutte pas. Tout ira bien.»

Il se débat mais en réalisant que ce ne lui sera pas fatale, il ferme les yeux.

Quatre soupirs de soulagement se font entendre. Je me retourne vers les trois personnes derrière moi.

« Je ne voudrai pas t'inquiéter, commence Esteban, mais ce chemin est le plus rapide pour rejoindre l'aéroport. »

Il voulait aller à l'aéroport, et donc rejoindre son âme sœur.

« Il reste deux semaines et demie avant le gala n'est ce pas? Émilio acquiesce. Alors on va devoir le retenir deux semaines et demie. »

Je soupire. Ça risque d'être compliquer.

————

« Fais attention à sa patte arrière droite. »

Avec Émilio, nous déposons en douceur le loup brun sur son lit.

« -Tu es sûr de vouloir le mettre sur son lit?

   -Il sera mieux qu'au sol. Émilio hausse les épaules en rétorquant.

    -Comme tu veux. Après tout c'est toi qui fait le ménage et qui s'occupe du linge. »

I'll be waiting for youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant