Toi qui tutoies la haute sphère
Et qui en marrées règles tes journées
Sais-tu seulement ô combien austère
Ton éloignement rend ce brûlant été?Tu ne t'en inquiètes guère,
Tu es bien trop occupée, oubliées
Les quelques flottes qui naguère,
Si peu, comblaient tes journéesD'un remous tu secoues l'univers
Propulse ces vaisseaux par milliers
Sur tes vagues ils font le tour de la Terre
Nous devrions tous te vouvoyerMais nous ne sommes que pauvres ères
Au port de nos émotions ancrés,
Et sous mes combles j'espère
Bientôt à toi me présenter
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Voie Lactée
PoetryLes mots pleuvent Comme autant d'étoiles Ils adoucissent nos nuits Comme autant de tempêtes Ils expriment nos colères Les mots pleuvent Ils ont couru sur mes doigts et maintenant coulent sur vos écrans. A vous de vous en abreuver ou de les laisser c...