Mon navire, pourtant loin de chavirer
N'est toujours pas à son port ancréDans le vacarme et le vrombissement
De cet océan solide et puant
Je penseEst-ce sur moi que la faute repose
De cette infâme métamorphose?
Sur nous tousA l'immobilité totale, telle la glace,
Le torrent de roues a laissé placeLa barre délaissée par mes mains
Celles-ci entament un nerveux refrain
Les marins le connaissent bienDeux marées dans la journée
Une pour y aller
Une pour rentrer
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Voie Lactée
PoetryLes mots pleuvent Comme autant d'étoiles Ils adoucissent nos nuits Comme autant de tempêtes Ils expriment nos colères Les mots pleuvent Ils ont couru sur mes doigts et maintenant coulent sur vos écrans. A vous de vous en abreuver ou de les laisser c...