Life of Poems

Effondrement

La fureur des jours,

Et malgré mon amour.

Je ne veux plus garantir,

Ta joie et tes beaux sourires.

Telle une proie face au chasseur,

Tu ressens de la peur.

Mais, crois-moi, mon coeur,

Tu nuis à notre bonheur.

Je ne ressens plus le besoin,

D'aller plus loin.

Petit à petit tu as détruit la rose,

Elle est morte, et non pour bonne cause.

Tu dis tout prendre sur tes épaules,

De mon côté, je tiens le second rôle

De cette tragédie romantique.

Mais, j'aimerais que tu expliques,

Pourquoi notre fil rouge qui est si fort,

Je tiens à le rompre, le détruire,

Car tu ne vois pas mes efforts.

Alors, si je dois fausser mes sourires,

Ou te voir peu à peu périr.

Je préfère encore déguerpir.

Je serais lâche, je vais fuir.

Jamais, le cygne n'a été vers son étang,

Et même quand il fera son plus beau chant,

Je ne sais pas si, près de toi, cela pourrait me retenir.

Pourquoi me briser le coeur?

Je sais que j'ai fait des erreurs!

Pourquoi me poignarder ainsi?

Comme si je n'avais aucun souci !

Pourquoi fais-tu couler l'eau amère?

Tu ne sais ce que je vais en faire...

Tu m'as trainé dans la plus misérable boue...

Dans mon lit assise en boule.

Ce monde est rempli de fous.

Et ce liquide sur ma peau qui roule.

Il n'y a que ça qui me défoule.

Toute cette merde qui me saoul !

Vous ne comprendrez jamais la douleur,

D'avoir au plus profond de soit,

Des milliers de regrets.

Des larmes qui ne sèchent jamais.

Des mots pas prêts d'être oubliés.

Content d'avoir démoli mon coeur?

Nan? Il n'y a déjà plus rien à briser...

J'avais écrit un autre poème,

Que j'allais lui envoyer...

Pour lui dire combien je l'aime...

Mais je vais laisser tomber.

On me dit, "Il a retrouvé mieux"

Tant mieux, qu'il soit heureux.

Me morfondre dans mes draps blancs,

Remémorer tous nos instants.

Me vider de toute ma joie, mon espoir.

Reperdre mon sourire.

Lâchant un dernier soupir.

Je retombe lentement, dans le noir.