Chap 8: Hydrobase 2: Rapprochement.... ou pas

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        Salimata Djamila Diop

Je me dirige moi aussi vers la mer tandis que Omar et les autres sont à côté entrain de jouer au foot. Il ne reste plus que les deux pseudos meilleures amies dans la tente et je ne vais certainement pas rester avec ces deux loosers. Je préfère aller me baigner avec les deux canons qui étaient là. Jeannot et Fadel. Alors lui c'est une véritable bombe atomique mamamia. Je l'ai repéré dès qu'il est entré dans la plage. Et j'étais aux anges quand je les ai vu s'installer près de notre tente en compagnie de Bachir et de Mass. Ce dernier quant à lui m'exaspère au plus haut point, un mec aussi beau courir derrière ma cousine, pitoyable ! J'ai essayé de me rapprocher de lui durant les quinze jours que j'ai passé ici durant cet été là mais faut croire qu'il est attiré par les bouffonnes. Je ne déteste pas Sokhna, je la hais.

Quand on était petites déjà, c'est elle qui était la chouchou des jumeaux alors que j'avais le même âge que ces derniers. Ils ne me faisaient jamais participer à leurs jeux disant que j'étais une fille. Comme si Sokhna n'en était pas une. Et sa mère qui nous achetait les mêmes vêtements que j'étais obligée de porter soit disant que ça venait de mon homonyme. Pfff. De toute façon je n'aime même pas mon premier prénom. Heureusement que ma mère ne m'a jamais appelé que par Djamila.

Et la goutte de trop c'est quand elle a débarqué à YAVUZ SELIM. Je ne supportais pas qu'on me répète à tout bout de champ que ma cousine était mignonne par ci et par là. Mais je l'ai très vite remise à sa place et elle a fini par m’ignorer comme je l'avais fait.

Et quelques temps après elle a changé complètement de style vestimentaire parce que la grande Rokhaya Aidara avait commencé à travailler et à lui acheter tout ce qu'elle voulait et j'avoue que j’étais extrêmement jalouse parce qu'elle ne portait plus que des marques. Heureusement qu'elle a changé d'école après le CM2 parce que je ne l'aurai pas supporté plus longtemps dans mon collège.

C'est d'ailleurs cette jalousie qui m'a poussé à coucher avec Omar pendant les fêtes de Noël quand on avait 17ans. C'était à l'occasion de mon anniversaire et ils devaient tous passer la nuit chez nous à Dakar. Mais ce soir là j'ai tiré Omar vers la chambre de ma grande sœur Assy qui n'était plus là. Et bien, ce qui devait arriver arriva. Je dois dire que Omar ne m'intéressait pas tant que ça , je croyais juste que Sokhna était amoureuse de lui vu comment ils étaient proches et je voulais juste qu'il s'éloigne d'elle. Mais j'aurai du coucher avec Ousmane parce que quelques mois plus tard ce connard d'Omar a commencé à sortir avec cette idiote de Adja Khady Ndoye. Et il s'avère que ce crétin en est amoureux, et je dois avouer que c'était un bon coup Omar. Je ne suis plus vierge depuis mes 16ans. Et quand ma mère l’a su elle m'a emmené chez le gynécologue disant que je n'allais pas lui causer la honte au sein de cette famille qui ne l’a jamais aimé. Du coup je prends mes pilules et je me protège toujours. C'est ma vie après tout j’en fais ce que je veux.

J'arrive enfin près des deux mecs et je vois qu'ils sont entourés de filles. Ça ne me surprend même pas. Beaux canons et musclés… C'est tout ce qu'il y'a de plus attirant surtout à la plage. Tout à l'heure j'ai failli tomber dans les pommes quand ce Fadel a retiré son t-shirt. Mon Dieu, ça doit être interdit d'être aussi parfait. En plus il a un tatouage s'il vous plait.
Je ne sais pas si je pourrai me faire remarquer par lui, mais je ne me fais pas de grandes illusions ce mec doit sortir avec des mannequins ou des femmes plus mures que moi. Mais ça ne coûte rien d'essayer, s'il a pu remarqué cette conasse de Sokhna alors je  dois avoir mes chances.

Je dois avouer que j'ai été assez surprise de savoir qu'il a essayé de la draguer. Et cette gamine s'est permise de faire sa sauvageonne pour ne pas changer. C'est toujours comme ça avec elle. C'est pour ça que je n'aime pas traîner avec. Si ce n'était pas les jumeaux je ne serai même pas là. Mes deux cousins connaissent les bons endroits et savent organiser des vacances comme personne. En plus leur père est très riche. Un colonel médecin qui a ouvert deux cliniques à Dakar et une ici gérée par Badiène Rama et je ne parle même pas de ses autres biens dont il a hérité. Il parait qu'il est issu d'une grande famille de nobles qui ont toujours été très aisés. C'est sa première femme Janice, qui gère les cliniques de Dakar vu que tonton Karim voyage tout le temps pour des missions ou des séminaires qu'il doit animer dans le domaine de la santé. C'est un chirurgien-cardiologue et il est très connu dans son domaine selon mon père.

Sokhna Diarra:Une benjamine pas si pourrie que ça...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant