chapitre 39

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Ma vie était harmonieuse, la maison de mon mari me convenait. On vivait avec sa mère qui m'aimait beaucoup. Elle était aimante avec moi au point que je me demande des fois si c'était vraiment réel.
 
  J'eus ma réponse le jour où Malick voulu prendre un appartement. Il disait que sa mère le voulait tellement à ses côté que ça en devenait insupportable.
 
  - maman je vous aime beaucoup et vivre ici avec vous me fait tellement plaisir mais maman....je me sens mal à l'aise ici
 
  -comment ça tu te sens mal à l'aise ici? Malick tu te fou de moi? Qu'est-ce que tu me raconte là ?
 
  -maman, j'ai accepté de vivre ici avec ma femme parce qu'elle m'en a convaincu mais au début je pensais à un appartement.
 
  -ahhh te voilà enfin, vas-y continue c'est toi que j'écoute
 
  -arrêtez mère il n'y a pas lieu d'être mécontent. Je veux juste dire que je sais que vous m'aimez beaucoup mais ça en devient oppressant
 
  -je n'arrive pas à croire que c'est mon fils qui me dit cela
 
  -mère ?
 
  -je t'écoute
 
  -depuis mon mariage avec Anta, 6 mois maintenant, vous êtes devenue bizarre. Vous voulez que je sois toujours avec vous tout le temps, que je reste avec vous dans le salon jusqu'à ce que vous ayez envie de dormir. Vous me réveillez en pleine nuit pour me dire que vous avez soif alors qu'il y'a deux bonnes ici mère. Vous me dites de ne pas donner ceci à ma femme,de lui donner cela de la laisser ou pas sortir. Vous m'appelez quand je sors avec elle. Si vous n'étiez pas ma mère je croirais que vous êtes jalouse de ma femme. C'est vrai je n'ai même plus de temps pour elle et pourtant jamais elle ne se plaint. Mais voyez-vous je ne suis pas là pour plaidoyer pour elle je vous parle de moi mère, de mes sentiments, de mon bonheur de vie de couple.
 
  Sa mère le regarda un instant, le cœur lourd non pas par mépris ni par colère mais parce qu'elle sait que son fils a raison. En effet elle était jalouse à l'idée que son fils puisse se passer d'elle. Elle a vécue avec lui depuis la mort se son mari, il était presque le seul qui lui restait et elle se devait de le protéger mais elle ne pensait pas si mal s'y prendre et elle en eut honte. Et si elle se permet d'intervenir dans sa vie de couple, c'était bien parce qu'elle en avait plus. Elle aimait profondément Anta c'est pourquoi elle se permettait de lui donner des ordres ou d'influencer son fils à son égard mais jamais une mauvaise pensée n'avait traversé sa tête. Elle laissa échapper quelques pleurs avant que son fils ne le rejoigne les yeux brillant
 
  - Ne pleurez pas mère, je suis désolé si je vous ai fait du mal je vous le jure. Oubliez donc tous ce que je viens de vous dire, je le regrette
 
  -Non mon fils, ces larmes ne sont pas des larmes de peines mais des larmes de joie
 
  -Je ne saurais douter de vos paroles mère mais point je ne comprends croyez le
 
  - je pleure parce que mon fils, mon garçon est devenu un homme
 
  Malick ne pu esquisser un sourire. Il était soulagé. Anta entra au même moment
 
  -Malick ?
 
  -Oui Anta vient
 
  Elle approcha élargissant son sourire à la vue de ce beau spectacle qui s'offrait à elle.
 
  -Anta ma chérie tu sais que je t'aime ? Demanda Malick mais Anta ne répondit pas, elle avait honte que Malick lui dise pareille chose devant sa mère, jamais elle n'oserait lui dire moi aussi je t'aime. Elle baissa alors la tête tout en essayant de cacher son sourire.
 
  Malick mis son index sous son menton et leva sa tête. Anta distingua bien un sourire malicieux sur les lèvres de Malick avant qu'il ne lui lance
 
  -Ne m'aime tu pas?
 
  -... Bien-sûr que si....je t'aime aussi
 
  -haha elle est trop mignonne. Masha allah Dieu m'a rendu grâce en me donnant une telle belle-fille bilahi que Dieu te protége ma fille chérie
 
  -vous êtes mes deux raisons de vivre, sans vous je ne suis rien
 
  -En fait Malick je voulais te dire quelque chose et ça tombe bien que vous soyez là maman
 
  -allez-y ma fille
 
  -En fait je suis enceinte
 
  En disant ces mots, la mère de Malick porta ses mains à sa bouche les yeux brillant de bonheur. Malick lui se contentait fiixer Anta comme s'il attendait quelque chose mais au bout de 10 longues secondes, elles le virent tomber lourdement au sol.
 
  - Malick ? Malick?
 
  -heyyy Malick que nous fais-tu là ?
 
  -mère ? Il s'est évanoui ? N'est-ce-pas mère ? Dites moi qu'il sait évanoui
 
  -Calme toi Anta
 
  -Peut-être c'est plus grave? Faites quelque chose mère faites quelque chose
 
  Elle voulu bien rassurer sa belle-fille mais elle ne savait quoi dire.
 
  -Appelle le docteur Sarr, son numéro est dans mon téléphone, dépêche toi
 
  Anta les yeux flous de larmes attrapa le téléphone les mains tremblante, chercha le numéro et mis touche appel. Une goutte tomba sur le téléphone sans qu'elle n'y fît attention, elle porta le téléphone à son oreille puis le mis sur haut parleur comme si elle avait peur de ne pas être entendu
 
  Dring dring dring dring
 
  -oui allô ?
 
  -Docteur......
 
 

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